
Test 4K Ultra HD Blu-ray : Maman, j'ai raté l'avion ! (Home Alone)
Publié le par la Rédaction

Synopsis
La veille des vacances de Noël, la maison de Peter et Kate McCallister est en pleine effervescence. Ils doivent le lendemain, prendre l'avion afin de passer les fêtes à Paris. Le trublion est, comme d'habitude, le jeune Kevin McCallister, qui s'ingénie à provoquer des catastrophes et à semer la zizanie. Excédée, sa mère l'envoie se coucher dans le grenier. Au matin, dans l'affolement du départ. Peter et Kate oublient leur fils...
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NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :
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🏠👦 « Je vais le tuer, ce môme ! »
À l'occasion de la sortie en France, le 3 septembre 2025, de Maman, j'ai raté l'avion ! (1990) en 4K Ultra HD Blu-ray – une édition déjà disponible depuis 2020 via Disney / Buena Vista aux USA – nous avons procédé à une réactualisation de notre précédent test. Cette version enrichie inclut désormais des mesures techniques additionnelles ainsi qu'un comparatif vidéo en HDR portant sur trois éditions existantes (4K vs Blu-ray vs Blu-ray remasterisé)
Maman, j'ai raté l'avion ! (1990) s’était offert, en 2020, à l’occasion de son 30ᵉ anniversaire, une véritable cure de jouvence en 4K Ultra HD Blu-ray. Cette édition, avec VF Dolby Digital 5.1, est en notre possession depuis longue date. Le disque repose sur un master 4K, associé à un étalonnage HDR et à une compression HEVC (bitrate moyen de 68 Mbps).
Qualité Vidéo
Avant d’analyser ce vidéo disque, un retour en arrière s’impose. Maman, j'ai raté l'avion ! n’en est pas à sa première édition Blu-ray. La première, tirée d’un master vieillissant, souffrait de défauts évidents : des dérives magenta prononcées affectant éléments de décors et teintes chair. En 2016, un second Blu-ray, issu d’un nouveau master 4K, avait corrigé en partie ces problèmes. Le bond en avant en termes de netteté et de propreté était indéniable, mais l’étalonnage présentait ses propres travers : une pâleur générale et une tendance à tirer vers des teintes verdâtres, ternissant l’atmosphère pourtant chaleureuse et festive du film.
Cette édition 4K Ultra HD Blu-ray vient enfin clore le débat et combler les principales lacunes. Du point de vue de la définition, elle reste proche du Blu-ray (remasterisé), avec toutefois un apport subtil sur les détails fins. La compression HEVC renforce les textures, rendant le grain 35 mm plus dense et plus ferme. Le niveau de détail reste remarquable : motifs complexes des pulls de Noël, papier peint fleuri de la demeure des McCallister ou micro-expressions des cambrioleurs se révèlent avec une précision appréciable.
Mais c’est surtout sur le plan de l’étalonnage et des hautes lumières que ce disque surclasse ses prédécesseurs. L’étalonnage trouve enfin son équilibre : teintes neutres, stables et plus harmonieuses. Et l’apport de la plage dynamique étendue (HDR) est spectaculaire. Avec une moyenne de pics lumineux mesurée à 459 nits, ce film baigné d'ambiances de Noël se prête magnifiquement à l’exercice. Les guirlandes scintillantes, les lampes du sapin, les lustres de la salle à manger et les projecteurs de la façade de la maison des McCallister brillent désormais de mille feux, avec une intensité lumineuse et des détails saisissants. Le lance-flammes dirigé sur le crâne d’Harry, les reflets lumineux sur le sol, les éclairages des rues enneigées de Chicago, ainsi que les vitraux de l’église de la ville gagnent en intensité et en réalisme.
L'utilisation audacieuse de l’espace colorimétrique étendu (WCG) parachève cette présentation. Les couleurs primaires, essentielles à l’esthétique du film, en tirent pleinement profit : le pull rouge de Kevin et les verts profonds des décorations de fin d'année gagnent en vivacité et en nuance, ancrant définitivement le film dans son contexte festif de fin d'année.
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Qualité Audio
En version originale, pas de remixage Dolby Atmos. La VO reste en DTS-HD Master Audio 5.1 (24-bit, bitrate moyen de 3 569 kb/s). Dès les premières minutes, le constat est clair : le mixage privilégie sans conteste l'axe frontal. C'est une caractéristique typique des productions de cette époque, et mais le rendu est ici exemplaire. Le canal central est le véritable pilier de cette bande-son. Jamais un cri de Kevin ou un marmonnement des "Casseurs Flotteurs" n'est dénaturé, même au cœur du chaos familial du début du film. Les effets sonores, notamment lors des nombreuses courses-poursuites et des pièges ingénieux tendus par Kevin, fusent avec une belle énergie sur cette scène avant. Chaque gamelle, chaque pot de peinture qui s'écrase au sol, chaque fer à repasser lancé possède un impact sec qui donnent vie à la maison McCallister. La dynamique est de vigueur pour une comédie familiale et sert admirablement le timing comique des gags. Si l'action est principalement concentrée à l'avant, les canaux surround ne sont pas pour autant silencieux. Leur rôle est double : créer une ambiance subtile et donner de l'ampleur à la musique. Ils sont sollicités avec parcimonie pour des effets d'ambiance discrets. Leur contribution la plus notable reste l'enveloppement musical. La partition féerique et malicieuse de John Williams s'épanouit avec une belle ampleur dans l'espace d'écoute. Les chœurs et les envolées orchestrales se déploient généreusement sur les enceintes surround enveloppant le spectateur et ajoutant une couche de magie indéniable à l'expérience.
Cette édition (USA, 2020) profite aussi d'une VF proposée au format Dolby Digital 5.1 (640 kbps). Malheureusement, il s'agit d'une piste qui sonne toujours très fragile (comme il en était sur les éditions précédentes) avec des sonorités sourdes et relativement caverneuses. Donc VO à privilégier pour sa dimension nettement plus aérée. L'indicateur de Loudness Range a été mesuré à 20.9 LU sur la version originale.
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Bonus
- Scènes coupées
- 6 documentaires
- Bêtisier
- Bande-annonce
Conclusion
Indispensable pour les fans des années 90 comme pour les nouvelles générations, l'édition 4K de Maman, j'ai raté l'avion ! offre une expérience de visionnage inégalée. La qualité de son master et de l'étalonnage HDR en fait la plus belle présentation du film à ce jour.