Test 4K Ultra HD Blu-ray : Souviens-toi l’été dernier (2025)
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Lorsque cinq amis causent involontairement un accident de voiture mortel, ils décident de dissimuler leur implication et concluent un pacte pour garder le secret plutôt que de faire face aux conséquences de ce terrible évènement. Un an plus tard, leur passé revient les hanter et ils sont confrontés à une terrible vérité : quelqu'un sait ce qu'ils ont fait l'été dernier... et est déterminé à se venger. Traqués un à un par un mystérieux tueur, ils découvrent que cela s'est déjà produit auparavant et se tournent vers deux survivants du terrible Massacre de Southport de 1997 dans l’espoir d’obtenir leur aide.
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NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :
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Qualité Vidéo
Réalisé par Jennifer Kaytin Robinson, Souviens-toi l’été dernier (2025) a bénéficié d’un tournage numérique effectué avec des caméras Arri Alexa 35, associées à des optiques anamorphiques. Le master intermédiaire a été supervisé en 4K. Cette édition Ultra HD Blu-ray, présentée sur un disque BD-100, propose une image en 2160p, au ratio 2.39:1, avec compression HEVC et prise en charge du Dolby Vision (profil DV-MEL, 10-bit).
Dès les premières minutes, le rendu s’impose par une clarté et une précision remarquables, difficilement prises en défaut. Certes, rien d’étonnant pour une production contemporaine de ce niveau. Mais l’UHD apporte aussi un surcroît de définition appréciable. Le piqué se montre fin et incisif, révélant avec acuité les détails les plus subtils : textures des vêtements, surfaces urbaines ou éléments du décor de cette petite ville portuaire.
Le format UHD met particulièrement en valeur les scènes d’exposition, baignées dans une esthétique lumineuse et saturée, symbolisant l’insouciance de la jeunesse dorée. Plus tard, dans les scènes nocturnes horrifiques — inaugurées par la tragédie sur la route du 4 juillet — l’apport du format s’exprime surtout par le HDR avec des zones d’ombres qui respirent davantage et plus d’intensité lumineuse observable. C’est aussi dans ces moments que la signature anamorphique s’exprime pleinement : les phares des véhicules génèrent ces lens flares horizontaux bleutés incontournables, clin d’œil esthétique aux opus originaux.
Cela reste un film crépusculaire mais le HDR sublime chacun de ces éclats — phares, gyrophares de police, reflets sur les baies vitrées de la villa, sans oublier la flamboyance des feux d’artifice. En WCG, l’apport du gamut P3 est tangible sur de nombreux éléments : des verts plus vifs lors des scènes de fiançaille et de la remise des cadeaux; des bleus plus profonds et enveloppants dans les passages de nuit ; et une palette teal & oange indétrônable lors des scènes de confrontation, comme lors de la séquence sanglante dans la cuisine du restaurant.
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Qualité Audio
Souviens-toi l'été dernier (2025) bénéficie d’une VO Dolby Atmos (lossless), exclusive au support UHD. Les années ont passé, mais les codes du slasher demeurent, et on retrouve ici un mixage qui joue sur une dualité éprouvée : de longues plages d’ambiances calmes, presque feutrées, conçues pour mieux faire exploser l’effroi au détour de sonorités vives et furtives, propices aux jump-scares. Calme en apparence, le mixage prend son temps pour maximiser l'intensité et l'impact des scènes de violence pure.
Dans un premier temps, l’activité surround et verticale reste mesurée. Elle sert surtout à ancrer l’action dans l’environnement : bruissements marins, chuchotements des festivités, murmures d’une nuit trop tranquille… On sent une atmosphère sous tension, un calme fragile prêt à se fissurer — un silence épais qui nous met, déjà, sur le qui-vive. Là où l’apport de l’Atmos devient pleinement tangible, c’est dans l’usage de la verticalité pour renforcer la sensation d’oppression. Certains éléments environnementaux — éclats d’orage (notamment à 54 min) —viennent envelopper l’auditeur depuis les canaux de hauteur. Mais c’est surtout dans la gestion des sonorités horrifiques que ce mixage Atmos révèle sa valeur. Les attaques du tueur gagnent en impact viscéral : le sifflement du crochet ne se contente plus de glisser sur les canaux surround… il tranche désormais l’espace au-dessus de nous. Comme lors de la séquence à 59min29, où l’arme s’abat verticalement dans un fracas sec et brutal, surprenant autant le spectateur que la jeune demoiselle prise au piège. Sans être fondamentalement très original, cela reste une section efficace et dans le respect des codes de la saga.
La version française est proposée en DTS-HD Master Audio 5.1 (2340 kbp sous 16-bit). En VO, core TrueHD 7.1 (4131 kbps, sous 24-bit), la valeur de Loudness Range a été mesurée à 21.0 LU.
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Bonus
- Retour à Southport
- Frissons, Meurtres et Sensations
- Bêtisier
- Scènes Supprimées
- Bandes-annonces Sony
Conclusion
Ce nouvel opus de la saga Souviens-toi… l’été dernier (2025) ne réinvente pas la légende du slasher, mais il ravive suffisamment les souvenirs poisseux et coupables de Southport pour remplir son contrat de frissons estivaux. Sur le plan technique, Sony signe une édition 4K UHD presque irréprochable, bâtie sur des fondations solides : captation numérique, master 4K affûté et mixage Dolby Atmos qui insuffle une verticalité appréciée lors de la plupart des instants de sursauts.



