
Test 4K Ultra HD Blu-ray : Silverado (1985)
Publié le par la Rédaction

Synopsis
Après avoir fait sortir son frère Jake de prison, Emmett se rend avec ce dernier dans la petite ville de Silverado. Les deux hommes feront la connaissance de Paden et Mal Johnson. A eux quatre, ils vont unir leur force contre un éleveur de bétail pret à tout pour s'approprier les terrains de la région...
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NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :
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Qualité Vidéo
Pour célébrer les 40 ans de Silverado (1985), Sony Pictures propose une édition 4K Ultra HD Blu-ray issue d'une restauration 4K, basée sur un nouveau scan des négatifs 35 mm originaux. Cette seconde collaboration entre Lawrence Kasdan et le directeur de la photographie John Bailey — tournée, rappelons-le, en Super 35 (Panaflex 35 mm) — nous parvient en 2160p, ratio 2.39:1, portée par un nouvel étalonnage HDR, et les métadonnées Dolby Vision (DV-MEL, 10-bit).
Si les scènes portées par les titres en surimpression du générique sont, logiquement, encore corrélées à une définition en retrait, le gain qualitatif saute aux yeux dès les premiers plans sur Emmett (dès 5mn38). L’apport du nouveau scan se fait ainsi très rapidement ressentir face au Blu-ray précédent, et cette impression ne vous quittera plus jusqu’au générique final. L’image gagne en piqué et précision : les micro-détails sur les visages (le cuir de la peau d'Emmett, la barbe de Paden) ou les costumes (la trame du duster de Jake) attireront peut-être votre attention. Les vastes paysages du Nouveau-Mexique s'affichent eux aussi avec une richesse de détails inédite. Tout cela enveloppé de la texture granuleuse du 35 mm, et d’un encodage HEVC d’une belle tenue générale.
En matière d'étalonnage, les dérives rougeâtres et magenta qui nuisaient tant à l'ancien master HD ont été corrigées. Les contrastes, qui sont au cœur de l'esthétique western, sont également amplifiés. Les scènes diurnes apparaissent nettement plus lumineuses, presque écrasantes sur les plans en extérieur jour — à l'image de l'arrivée initiale de Paden (Kevin Kline) sous un soleil de plomb. À l'inverse, les séquences nocturnes et en basse lumière, que ce soit dans la prison ou lors des échanges autour du feu de camp, bénéficient de noirs vraiment denses. Donc des contrastes forts avec une plage dynamique mobilisée plutôt audacieuse. Les pics lumineux affichent une moyenne de 480 nits. Les reflets du soleil sur la rivière lors de la traversée du convoi (46 min), les sources de lumière pratique (lustres, bougies) du saloon, ou encore les flammes lors de la scène d’incendie (1h35) acquièrent une intensité bien plus vive à l’écran.
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Qualité Audio
On retrouve, en version originale, un remixage supervisé en Dolby Atmos. Dès les premières minutes, le constat est sans appel : la grande gagnante de cette mise à niveau est la partition orchestrale de Bruce Broughton. Le remixage lui confère de l’ampleur et de l’aération, permettant aux envolées musicales de s'épanouir avec une générosité bien palpable. Dans la même veine, les ambiances gagnent en vérité. Qu'il s'agisse du brouhaha de la rue principale ou du souffle aride qui balaye les plaines, l'immersion gagne en subtilité, exploitant discrètement les canaux latéraux et de hauteur pour donner un relief saisissant au paysage.
En Atmos, il est désormais possible de localiser avec précision de nombreux effets typiques d’un grand western. Pensez aux coups de feu lors des fusillades, désormais calés sur la position exacte de chaque protagoniste. En conséquence, les ricochets et les balles qui sifflent (les effets directionnels) ont été soigneusement replacés dans l'espace et avec des trajectoires davantage mouvantes. Observés en Atmos Viewer, ce sont de véritables objets en mouvement, avec une mobilisation franche des canaux de hauteur, selon que le plomb arrive d'en haut ou file à travers le canyon. Quelques exemples vous sont présentés dans notre vidéo jointe, en reproduction binaurale.
La version originale est restituée au choix en DTS-HD Master Audio 5.1 (16-bit, 2188 kbps) et Dolby Atmos - Core TrueHD 7.1 (24-bit, 4598 kbps) avec une valeur de Loudness Range mesurée à un solide 23.6 LU. La VF conserve son format Dolby Digital 5.1 (640 kbps).
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Bonus
- Un Retour à Silverado avec Kevin Costner
- Le Making-of de Silverado
- Bande-annonce originale
Conclusion
La restauration 4K est d'une authenticité remarquable, transcendée par l'apport décisif du nouveau scan. La combinaison du HDR et du Dolby Atmos s'avère aussi gagnante sur tous les fronts. Une solide édition !