
Test 4K Ultra HD Blu-ray : Lilo et Stitch (2025)
Publié le par la Rédaction

Synopsis
Découvrez cette réinterprétation en prise de vues réelles, du célèbre classique animé de Disney. Lorsqu’une petite fille solitaire nommée Lilo adopte Stitch, un « chiot » extraterrestre aussi turbulent qu’attachant, ce dernier va peu à peu l’aider à renouer le lien avec sa famille, tout en semant une joyeuse pagaille sur les îles hawaïennes.
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NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :
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Qualité Vidéo
Réalisé par Dean Fleischer-Camp, Lilo et Stitch (2025) a été tourné avec les caméras numériques Arri Alexa 35, associées aux objectifs grand format Panavision VA. Le master intermédiaire a bénéficié d’une supervision en 4K. On doit cette photographie au chef opérateur Nigel Bluck. Adaptation en prises de vues réelles du classique animé de 2002, le film fait son arrivée en 4K Ultra HD Blu-ray au format respecté 2.39:1. Cette édition propose une présentation en 2160p, enrichie des technologies HDR10 et Dolby Vision (DV-FEL sous 12-bit). Un disque BD-66 est mobilisé.
Dès les premières scènes, la photographie de Nigel Bluck impose une esthétique d'une douceur assez prononcé, un choix artistique qui sied à la chaleur de l'archipel hawaïen et certainement inspirée par l’esthétique aquarelle du dessin animé original. Le piqué, précis mais non excessif, s’éloigne volontairement de l’hyper-définition chirurgicale propre à d’autres productions numériques. Les visages, les textures vestimentaires ou encore la végétation luxuriante révèlent un niveau de détail solide, mais respectant une logique d’harmonie avec les nombreux effets numériques déployés à l'écran.
Le travail d’ILM assure une intégration quasi parfaite entre images réelles et éléments CGI. Stitch impressionne par la richesse de son rendu : modelé expressif, finesse de la fourrure et gestion subtile des lumières, en interaction naturelle avec les acteurs en chair et en os. Dans ce contexte, le gain en définition par rapport au disque Blu-ray 1080p issu du même master n'est que subtil, sans jamais creuser un fossé majeur. A noter l'absence de grain 35mm (artificiellement) ajouté en postproduction.
En HDR, la présentation adopte une approche elle-même mesurée, presque timide. Avec une moyenne de pics lumineux relevée à 160 nits et des maxima avoisinant 240 nits, on reste éloigné des démonstrations spectaculaires offertes par le format. Les hautes lumières profitent néanmoins d’un surplus d’éclat sur certains points précis : les éclairs zébrant la navette de la créature dans l’espace, les leds et écrans holographiques des consoles extraterrestres ou encore les jaillissements énergétiques des armes et technologies propres à Jumba et Pikly. Le Wide Color Gamut apporte pour sa part une plus-value ponctuelle. Le bleu si caractéristique de la fourrure de Stitch gagne en nuances et subtilité. Les teintes chaudes, boisées et ambrées des intérieurs rustiques, sont également affectées. Tandis que les verts acides des interfaces holographiques extraterrestres se détachent avec une vivacité bien plus tangible à l’écran.
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Qualité Audio
Lilo & Stitch (2025) est proposé en version originale Dolby Atmos qui, sans surprise de la part de l’éditeur, présente des signes de compression dynamique. Passé ce constat, il faut reconnaître que le travail sur la spatialisation s’avère d’une belle ambition. Le mixage est exploité avec une créativité constante, au service d’un univers à la fois chaotique et ponctué de gags sonores. La séquence d’introduction, consacrée à l’évasion de Stitch, impressionne particulièrement : tirs de blasters fusant de toutes parts et des trajectoires de vaisseaux à la fois amples et fluides. L’axe vertical, signature du format Atmos, est utilisé avec parcimonie mais toujours à bon escient. Plutôt que de saturer l’espace, il est réservé aux moments clés afin de maximiser leur impact. On pense notamment à l’accident du bus, aux pistolets à portails ouvrant des brèches précises dans le champ vertical, ou encore à la spectaculaire implosion de la maison de Lilo et Nani. Ce dernier passage constitue une véritable démonstration technique : l’effondrement structurel, accompagné d’une pluie de débris tombant depuis les canaux de hauteur, reste l’un des points forts du mixage. Quelques extraits de ces séquences sont proposés dans notre vidéo jointe, disponible en reproduction binaurale et Atmos Viewer.
La VO est disponible sur cette édition en Dolby Atmos (core TrueHD 7.1, 5133 kbps, sous 24-bit) avec une valeur de Loudness Range mesurée à 19.2 LU. La VF est restituée quant à elle au format Dolby Digital Plus 7.1 (1024 kbps).
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Bonus
- Ohana signifie famille : Making of
- Adaptation en prise de vues réelles : comparaison scènes du film d’animation et prises de vues réelles
- Les Scènes avec Stitch : Stitch commente ses scènes préférées
- Scènes coupées
- Bêtisier
Conclusion
Nouvelle adaptation en prises de vues réelles, Lilo & Stitch (2025) s’impose naturellement comme un rendez-vous familial attendu. Cette version bénéficie d’une solide édition 4K Ultra HD Blu-ray, malgré une approche HDR qui demeure prudente, voire timorée. Le mixage Dolby Atmos, quant à lui, tire pleinement parti de la dimension verticale, offrant à certains gags et séquences un relief supplémentaire par rapport à l’édition Blu-ray simple, limitée pour sa part à une VO en 7.1 canaux.