
Test 4K Ultra HD Blu-ray : Minecraft, le film (2025)
Publié le par la Rédaction

Synopsis
Quatre outsiders, Garrett, Henry, Natalie et Dawn, sont soudainement projetés à travers un mystérieux portail menant à la Surface, un incroyable monde cubique qui prospère grâce à l'imagination. Pour rentrer chez eux, il leur faudra maîtriser ce monde, et le protéger de créatures maléfiques comme les Piglins et les Zombies, tout en s'engageant dans une quête fantastique aux côtés de Steve, expert fabricateur. Cette aventure les poussera à être audacieux et à développer leur créativité.
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NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :
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🧱 🐷« Chez moi, on appelle ça un cube. »
Adapté du jeu sandbox iconique, Minecraft, le film (2025) promettait une immersion totale dans un univers façonné par la créativité libre et l’imagination. Sous la direction de Jared Hess, le récit suit des personnages issus du monde réel, projetés dans ce monde cubique composé de voxels, où ils doivent apprendre à maîtriser les mécanismes du crafting pour survivre aux dangers du Nether.
Si le terrain de jeu regorge de richesses visuelles — biomes variés, paysages générés procéduralement et textures pixelisées — l’intrigue peine malheureusement à dépasser une simplicité trop évidente, manquant de profondeur et de nuances. Les personnages, peu développés, se diluent derrière la promesse d’une aventure rythmée par l’empilement de blocs, sans véritable édification dramatique.
Sur le plan esthétique, le film séduit indéniablement. La transposition du monde pixelisé en images de synthèse est minutieuse, tandis qu’Enrique Chediak livre une photographie oscillant habilement entre la lumière éclatante et chaleureuse de l’Overworld et la noirceur infernale du Nether. Hélas, cette réussite visuelle ne suffit pas à masquer une mise en scène souvent prévisible et un scénario qui s’enlise dans la répétition.
Les critiques ont souligné la présence généreuse de clins d'œil et de références au jeu, éléments qui ont incontestablement ravi la communauté Minecraft, mais qui n'ont pas toujours suffi à élever le film au-delà d'une adaptation qu'on oublie très vite.
Qualité Vidéo
Transposer l’esthétique si caractéristique de Minecraft — ce savant mélange de paysages naturels pixelisés et d’univers fantastiques — en une expérience cinématographique cohérente représentait le principal défi créatif pour le réalisateur Jared Hess et son chef opérateur Enrique Chediak. Le tournage a mobilisé des caméras numériques Arri Alexa 35, couplées à des optiques sphériques Panavision Panaspeed. Complété par une grande quantité d'images de synthèse, le projet a bénéficié d'un master intermédiaire 4K. Sur cette édition UHD française, le film est restitué en 2160p, respectant le ratio 1.85:1, et propose un encodage HEVC avec la présence des options HDR10 et Dolby Vision (ici en profil MEL 10-bit).
Minecraft, le film (2025) joue habilement sur l’alternance entre prises de vues réelles et immersions dans l'univers virtuel, déployant un monde lumineux, coloré et empreint de gaité. Sur le registre de la définition, la plus-value de l'UHD est indéniable. Elle confère aux blocs et aux vastes structures géométriques une assise visuelle et une matérialité renforcées. La différence est flagrante sur les premiers plans larges portés sur les étendues fantastiques de l'univers virtuel, où chaque élément du paysage se détache avec une netteté accrue. Dans les scènes du monde réel, le gain est tout aussi palpable. L’œil averti saura apprécier la précision chirurgicale sur des détails plus subtils, comme les mailles du pull-over porté par Jack Black, ou les gros plans soignés sur les visages des protagonistes, dont la texture de peau est restituée avec plus de fermeté.
C’est grâce au HDR et au WCG que le disque 4K UHD creuse un écart plus significatif avec son homologue Blu-ray. Des éléments fantastiques majeurs, tels que l’Orbe de Domination ou les portails interdimensionnels, illustrent parfaitement ces zones de plus forte luminosité où le Blu-ray standard atteint ses limites. La version 4K UHD se distingue en déployant une intensité lumineuse accrue et des dégradés nettement plus subtils. Les nuances de bleu qui caractérisent les portails mystiques se démarquent clairement sur ce registre. En HDR, la moyenne des pics lumineux a été mesurée à 464 nits. Les hautes lumières gagnent largement en éclat : les torches enflammées, les coulées de lave ardente, les yeux luminescents des créatures du Nether, ainsi que les fameuses balises des Piglins scintillent avec une brillance réellement magnifiée.
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Qualité Audio
Il convient de saluer l'effort de Warner qui propose sur cette édition 4K les versions originale et doublée en français au format Dolby Atmos. Dans l'ensemble, même si on décèle quelques signes de compression de dynamique, ces deux pistes offrent une prestation sonore très solide, en parfaite synergie avec le spectacle porté à l'écran. Les nombreuses scènes d'action sont autant d'occasions de déployer une activité multicanale riche et divertissante. En Atmos, dans le monde "réel", la séquence du jetpack expérimental saboté est un excellent exemple de l'apport des canaux de hauteur. Les vrombissements erratiques de l'appareil, sa trajectoire chaotique et sa collision finale avec la mascotte de l'usine de chips mobilisent agréablement les canaux verticaux. Chaque traversée de portail déclenche par la suite des sonorités distinctives sur le champ vertical renforçant l'idée d'un passage entre les dimensions. Les scènes d'embuscades avec les hordes de squelettes sortent aussi du lot. Les trajectoires de leurs flèches sont retranscrites avec une précision redoutable ; on les sent siffler et fuser distinctement au-dessus de la position d'écoute. Quelques exemples concrets vous sont présentés en reproduction binaurale dans notre vidéo jointe.
Sur cette édition, VO et VF sont restituées en Dolby Atmos (core TrueHD 7.1, 3661 kbps & 3650 kbps). L'indicateur de Loudness Range a été mesuré à 17.4 LU sur la version originale.
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Bonus
- Construisez le monde de Minecraft : Making of
- Creepers, Piglins & Zombies
- Featurette sur le casting
- Featurette sur la musique
- Marlene + Nitwit
Conclusion
Pour une licence qui érige la liberté de construire en art de vivre, on aurait aimé un scénario moins rectiligne et des personnages moins cubiquement prévisibles. Reste que cette édition 4K Ultra HD Blu-ray empile les performances techniques de haut niveau, avec un HDR qui fait jaillir chaque bloc de lumière et un couple VO/VF Dolby Atmos pleinement divertissant.