Test Blu-Ray : Star Wars (Intégrale Saga 1977-2005)
Publié le par la Rédaction
Disque 1 - Episode 1 - La Menace Fantôme
I) Notre point de vue sur le film :
Premier volet de la saga Star Wars, La Menace Fantôme constitue sans doute le film le plus controversé de la nouvelle trilogie. Réalisé par George Lucas, il a été accueilli par le public à demi-teinte et s’est inscrit, pour beaucoup, comme le plus décevant de la saga. Sans entrer dans une analyse détaillée qui ne serait pas appropriée dans le cadre de cette chronique Blu-ray, nous pensons à titre personnel que La Menace Fantôme est un film plus adulte qu’il y paraît au premier plan. L’entreprise comporte évidemment des défauts. Les personnages ont plus de mal, en raison de dialogues souvent très sommaires, à s’imposer par rapport à ceux de la trilogie originale, au charisme légendaire (Han Solo, Luke, Leia...). Mais, une fois découvert les tenants et aboutissants, les justifications de ce film, force est de constater que La Menace Fantôme se révèle dans sa construction d’une profondeur assez incroyable. Lucas, au travers sa volonté organique de symbiose globale, a tenté de relier l'ancien au contemporain, la mode à l'archaïque. Le tout se révèle fantastiquement ciselé dans La Menace Fantôme; qui plus est une fois donné l’opportunité de re-considérer l’oeuvre dans le cadre de l’ensemble de la nouvelle trilogie et plus largement de la saga.
A nos yeux, George Lucas a su composer un univers syncrétique et cohérent, qu’on apprécie à mesure qu’on s’intéresse aux influences culturelles, mythologiques, cinématographiques et personnelles de l’artiste. Ce qu’on adore, y compris dans La Menace Fantôme, ce sont :
- les choix des noms des personnages, des planètes et la richesse des environnements
- leur cohérence esthétique et symbolique (les paysages sont évocateurs dans Star Wars, ils reflètent en filigrane l’état d’âme des personnages, leur conflit intérieur)
- l'occurence et l’enchevêtrement des items, motifs et archétypes qui se répètent de façon cyclique sous des tonalités différentes (pure marque de fabrique de Lucas, principal promoteur des théories de Joseph Campbell)
- la capacité de Lucas à introduire de nouveaux éléments enrichissant la mythologie originelle (notion de balance, d’équilibre dans la force; introduction de “l’énergie vitale” / ”Living Force” incarnée par le personnage Qui-Gon Jinn)...
Il est bon de rappeler aussi que La Menace Fantôme fait référence à une toute autre époque, plus sombre et moins glorieuse que celle de la trilogie originale. Le film renvoie à un contexte historique particulièrement complexe et humainement peu réjouissant; d’où une partie de la désillusion des fans de la première heure, attachés au parcours initiatique et à la victoire du héros Luke Skywalker face à l'Empire galactique. On est plongé dans une époque, qui fut en 1999 proche de nous : celle qui précédait la “crise”, au temps du mensonge, de la dissimulation, de la corruption grandissante. Les nouveaux personnages de Star Wars sont tous contaminés par une forme de dualité structurelle qui les rend complexes, très ambivalents à l'écran. Ils se montrent en ce sens très intéressants à analyser : du sage libre et autonome Qui-Gon Jinn qui évoque bien évidemment George Lucas lui-même et son acharnement à conserver son indépendance; en passant par le Chancelier Palpatine dont on suspecte déjà le machiavélisme et la double identité dans le premier épisode; sans oublier Padmé, à la fois active et protectrice, future mère de Luke et Leia, dont les somptueux costumes dans l’Ep.1 nous permettent déjà d’assimiler visuellement le personnage à une grande déesse mère mythologique. Ces nouveaux personnages nous paraissent parfois même plus complexes que ceux de l'ancienne trilogie où la jonction du récit mythologique et du conte de fées - et les limitations d’époque (décors et costumes) - les rendaient peut-être plus légers, plus schématiques; et en ce sens plus proches de nous aussi...
Caractéristiques
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 30405 Kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 6.1 Discrete (Débit moyen de 4815 kbps / Encodage 24-bit), Français en DTS 5.1 (768 kbps / Encodage 24-bit), Anglais, Canadien, Portugais et Espagnol en Dolby Digital 5.1 (448 kbps)
Sous-titres : Anglais, Danois, Néerlandais, Finnois, Français, Norvégien, Portugais, Espagnol, Suédois
II) Qualité Vidéo
Revenons à notre Blu-ray Disc de l’Episode 1. Contrairement aux deux suivants, et malgré le caractère numérique - mais photoréaliste - de nombreux personnages (Jar Jar, Sebulba, Watto...), ce premier volet n’a pas été tourné à l’aide de caméras numériques. Seules deux séquences notamment celle où Qui-Gon analyse le niveau de midichloriens d’Anakin ont été tournées en numérique. Le film a été réalisé en 35mm, optiques anamorphiques.
Le présent Blu-ray a offert à La Menace Fantôme une vraie jeunesse mais il ne s’agit pas d’un transfert absolument irréprochable. Explications :
Ce qui frappe les rétines aujourd’hui avec cette édition, c’est d’abord l’apport global de la haute définition. Lucasfilm expliquait il y a plusieurs semaines avoir conçu un nouveau master en s’appuyant sur les fichiers numériques originaux de production (qu’on suspecte être en résolution 2K). En revisitant les fichiers de production HD, ILM n’a d’ailleurs pas hésité à améliorer le rendu de certains effets spéciaux avec un total estimé à 2000 plans corrigés. La marionnette de Frank Oz a également été remplacée - et nous apprécions ce changement - par la version numérique de Yoda. Par rapport au DVD ou encore à la version HDTV qui fut présentée à la télévision (USA, Allemagne …), c’est clairement le jour et la nuit. La Menace Fantôme récupère une clarté, un niveau de définition, et une stabilité générale qui nous était totalement inconnue.
Passionnants deviennent les mondes explorés en HD : un véritable plaisir pour les yeux. A commencer par Naboo - cette planète Mercure - qui lorgne avec grande justesse avec l’époque de la Renaissance, période de l’alchimie triomphante. Ses palais ne nous ont jamais parus aussi raffinés. Des plans larges portant sur les tribunes de la course de pod ont également gagné terriblement en précision, à l’instar de la majorité des séquences du film. Le film bénéficie aussi désormais de bien meilleures valeurs de contraste.
La remarque se voit d’autant plus confirmée que ce niveau de définition parvient même à trahir certains effets spéciaux, et autres éléments de maquillage. On prendra l’exemple du visage luciférien du personnage Dark Maul dont on peut désormais reconnaître la nature postiche des petits cornes de Zabrak. Festival de couleurs, le film bénéficie d’une gamme colorimétrique particulièrement étendue. La colorimétrie d’ailleurs se montre bien meilleure que sur la version DVD, emprise à des teintes roses absolument détestables. Preuve en image :
Les points négatifs désormais. Le niveau de précision des scènes n'est pas toujours homogène. Les scènes rajoutées dans le cadre de l’édition DVD nous ont parus en Blu-ray en deçà du reste du métrage, notamment en termes de richesse de détails et de qualité de texture (prenez la séquence d'introduction des pilotes sur la grille de départ parsemée de scènes absentes du montage cinéma de 1999 : beaucoup de plans médiocres notamment à 55.29 minutes...). Aussi, sans doute pour conformer l’esthétique de l’épisode 1 aux deux épisodes suivants, tournés en numérique et donc dénués de grain argentique, du DNR (Digital Noise Reduction) a été appliqué avec plus ou moins de parcimonie selon les plans. La Menace Fantôme en Blu-ray Disc est associée aujourd’hui à un rendu très doux, lissé et perd sa nature argentique originale à cause de ce filtrage. Et c’est dommage.
Pour le reste, force est de reconnaître qu’il s’agit tout de même d’une très honnête redécouverte par rapport aux versions proposées depuis une décennie (VHS, VCD, DVD, et copies HDTV). Notez par ailleurs que l’encodage MPEG-4 AVC se veut sans bavure. Débit mesuré à 30405 Kbps. Du très solide en somme.
III) Qualité Audio
La Menace Fantôme fut le premier film à sortir avec un mix Dolby Digital Surround EX, avec un canal surround central supplémentaire. Aujourd’hui, le film nous est présenté dans sa version originale au format DTS-HD Master Audio 6.1, profondeur de signal 24-bit et débit conséquent de 4815 kbps. Et que dire devant cette piste : ABSOLUMENT FANTASTIQUE ! Le travail de composition sonore, l’une des forces du mixage d’origine, nous est enfin restitué dans une forme de plénitude retrouvée.
L’édition DVD de La Menace Fantôme procurait déjà d’excellentes sensations au format Dolby Digital 5.1 EX. Mais aujourd’hui, le format DTS-HD Master Audio sous 6 canaux procure une nouvelle épaisseur aux sonorités. Et l'expérience devient jouissive. Les localisations sonnent bien plus riches et la dynamique s'élève à de très belles hauteurs aujourd’hui. La facilité qu’a cette piste de développer un univers acoustique aux accents modernes est stupéfiante. On est clairement dans une piste DTS-HD de grande démonstration. Une expérience très sincèrement anthologique ! Vous serez frappés par les basses fréquences que le film parvient à déployer tout au long des 2H16 minutes de spectacle (passages de vaisseaux, duels au sabre, chocs des monopods, explosions en tout genre...). Elles sont tout bonnement incroyables de densité. Et c’est l’un des points forts de cette édition.
Evidemment, évoquer le Blu-ray de La Menace Fantôme sans parler de la célèbre course de pod serait un sacrilège. On fera simple : on tient dans cette scène de 1999 une scène éternelle de démonstration, une scène célébrant le pouvoir d'évocation au cinéma du sound mixage et qui fut un grand challenge à relever à l’époque. En DTS-HD : ce n’est que du bonheur ! La sollicitation de la scène surround y est permanente. La dynamique offre une superbe amplitude. Un énorme sentiment de volume est palpable. Que du bon en somme !
Venons-en à la VF. Artistiquement, on n'est vraiment pas fan de ce doublage qui ne tire pas vers le haut ce premier volet. La voix française d’Anakin nous est insupportable, tout comme la voix de Yoda, sensiblement différente de celle qui nous a marqués à partir de l’Empire-contre-Attaque. A cela s’ajoute une traduction grossière, qui fait l’impasse sur de nombreuses subtilités. On pense particulièrement au concept de “Living Force” associé au personnage de Qui-Gon Jinn, une notion clé dans la compréhension d’une des énigmes cosmologiques de la saga, traduit ici vulgairement par la “Force”, sans plus d'attention ni de souci de détails. Si vous êtes fans de Star Wars, on vous invite à visionner ce film en version originale, beaucoup plus fine et subtile que la VF; à tout point de vue.
Ceci dit, et pour répondre à la grosse inquiétude de nombreux home-cinéphiles, la version française a, il est vrai, été éclipsée au profit d’une piste DTS standard mi débit. Mais le scandale se doit d’être relativisé aujourd’hui dans la mesure où la VF parvient, malgré une ossature acoustique inférieure, à propager une grande énergie avec des écarts de dynamique VF/VO moins significatifs que de coutume. C’est d’ailleurs une bonne surprise. Un sentiment assez vigoureux de volume est palpable, les effets arrières ne manquent pas de clarté et sont toujours très bien positionnés. Les basses fréquences sont très péchues également et en ce sens les coups de sabre laser paraissent presque tout aussi menaçant qu’en version originale. Une très belle performance en somme qui ne viendra pas mettre un terme à la polémique d'absence de DTS-HD en VF, mais qui atténuera le mécontentement ambiant. Reste à savoir si la remarque s'appliquera aux épisodes suivants...
Bonus - Disque 1
Commentaires audio de George Lucas, Rick McCallum, Ben Burtt, Rob Coleman, John Knoll, Dennis Murren et Scott Squires
Commentaires audio des acteurs et de l'équipe du film
Screenshots HD
Disque 2 - Episode 2 - L'attaque des clones
Dans la chronologie de la saga, l'histoire de l’Episode 2 - L’attaque des clones, réalisé par George Lucas en 2002, prend place 10 ans après les évènements de la Menace Fantôme. Sur le plan de la production, ce nouvel épisode se distingue du précédent par deux principaux éléments. D’abord George Lucas a engagé un écrivain, Jonathan Hales, pour l’assister dans la réécriture de certaines scènes. Ensuite, il est bon de rappeler que ce second épisode a été entièrement tourné, non au format pellicule traditionnel, mais en HD numérique (24P), une première à l’époque. Petit retour sur cet élément que nous jugeons d’importance à la rédaction :
I) Tournage en HD Numérique
Absolument toutes les scènes de l’Episode 2, au-delà d’un arrière-plan du temple des Jedi repris de La Menace Fantôme, ont été tournées en numérique. George Lucas a employé des caméras HDC-F900 de marque Sony. Il s’agissait alors du premier film à grand spectacle tourné 100% en numérique et dont le workflow fut également 100% digital. En somme, toutes les étapes de production de l’épisode 2 ont été effectuées au format numérique, du tournage à la distribution du film au cinéma (dans les salles compatibles). Ce fut une première dans l’histoire du septième art.
Lorsque George Lucas a annoncé en 2000 que ce second épisode allait être tourné en numérique, il a littéralement chamboulé l’industrie; il faut le rappeler. Sony et Panavision ont collaboré pour développer la caméra haute définition 24p que Lucas allait utiliser personnellement pour réaliser ce second opus : la Sony HDW-F900, à l’époque la première caméra numérique CineAlta. Elle produisait des images progressives en 1920 x 1080 pixels là où aujourd’hui la nouvelle F65 atteint du vrai 4K (4096 x 2160 pixels). C’est Panavision qui a eu la charge d’investir beaucoup d’argent dans la fabrication des lentilles.
Pourquoi ne pas avoir tourné en 35mm se questionnent beaucoup de fans ? D’abord parce que le numérique a permis d’offrir au directeur photo (David Tattersall) et son équipe, des outils leur permettant de voir rapidement ce qu’ils tournaient, avec un montage qui pouvait être réalisé presque aussitôt. Ensuite, parce que, selon Lucas, et après plusieurs mois d’essais intensifs avec Sony, il était pour lui difficile de distinguer les résultats obtenus respectivement en pellicule et en numérique, même sur projection grand écran. Enfin, citons le côté pratique, la plupart des plans de l’épisode 2 allant contenir des effets numériques. Les caméras numériques pouvaient également tourner toute la journée sans problème, à la différence des caméras 35mm qu’il fallait régulièrement recharger en pellicule. N'oublions pas non plus l’aspect financier avec des économies estimées à plusieurs millions de dollars.
Caractéristiques
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 28864 Kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 6.1 Discrete (Débit moyen de 4533 kbps / Encodage 24-bit), Français en DTS 5.1 (768 kbps / Encodage 24-bit), Anglais, Canadien, Portugais et Espagnol en Dolby Digital 5.1 (448 kbps)
Sous-titres : Anglais, Danois, Néerlandais, Finnois, Français, Norvégien, Portugais, Espagnol, Suédois
II) Qualité vidéo
Avec un tournage 24p, 1920 x 1080 pixels, et un workflow 100% numérique, pouvait-on craindre raisonnablement que cet épisode de Star Wars allait débarquer dans une édition Blu-ray peu alléchante visuellement ? On vous rassure. Si les caméras numériques de Sony ont beaucoup évolué depuis ce premier modèle HDW-F900, et que cet épisode ne profite pas encore du même piqué d'image, plus prononcé, qui habille le volet suivant, l’Attaque des Clones reste un épisode qui retrouve toute sa dimension originelle dans cet écrin Blu-ray. Nous pensons en tout cas que ce transfert se veut la représentation numérique fidèle de ce que Lucasfilm, avec le matériel d’époque - et ses limitations - a produit en 2002.
Dès l’entame du film, force est de reconnaître l’identité numérique des images, abondamment filtrées, longuement retravaillées en post-production, mais qui préservent tout de même un cachet cinéma et un degré de définition poussé et qui reste naturel. Considérations esthétiques mises de côté, tout cela passe très bien à l’écran. Le piqué de l’image se révèle il est vrai moins prononcé que sur les longs métrages tournés aujourd’hui en numérique ou même en 35mm et des applications très parcimonieuses de DNR ont pu être appliquées en post-production. Mais rien de fâcheux, très sincèrement. Il est bon de rappeler que David Tattersall, l’excellent directeur photo de la prélogie, a choisi délibérément d’opérer avec un style d’éclairage adouci, la caméra de l’époque pardonnant peu de chose en présence de contrastes durs. En ce sens, les contrastes se sont montrés absolument comme ils devaient être sur cette édition.
On avait oublié à quel point, sur le plan visuel, cet épisode était magnifique. L’attaque des clones est animé de plans absolument magiques en termes de gestion de lumière, de composition et de symbolisme. Par exemple, la scène nocturne sur Tatooine où Anakin surplombe le campement des hommes des sables; la magnifique scène d’ouverture, qui plonge le spectateur dans le brouillard de Coruscant et dans l'intrigue du film; sans oublier les séquences de chasse (grand motif mythologique qu’on retrouvait aussi dans l’Empire-contre-Attaque) menant nos héros du coeur de la galaxie - Coruscant - à une terre de révélation : Geonosis. Grâce à cette présentation HD, les fans vont trouver plaisir à dénicher les détails qui ont été placés dans les costumes, décors et arrières-plans. Et dieu sait qu'il y en a...
Sur le plan des critères HD traditionnels, et si l’esthétique des images d’AOTC respecte des canons différents de ceux de nombreux métrages (des images très douces, sans grain image), aucun reproche au sens littéral du terme n'est à accorder à cette reproduction numérique. Outre une colorimétrie fidèle, les contrastes et la luminosité se montrent bien plus justes que sur l’édition DVD qui affichait des contrastes légèrement sur-prononcés, écrêtant davantage les hautes lumières tout en affectant les tons chairs des visages des personnages. Aujourd’hui, le rendu des couleurs se veut plus juste grâce à ce réétalonnage, sans oublier le niveau de définition qui permet de révéler aujourd’hui toutes les subtilités du visage de Yoda, version numérique, un personnage animé à l’époque par Rob Coleman. On peut parler brièvement de l’encodage effectué en MPEG-4 AVC. Il est tout simplement redoutable avec un débit ultra-confortable de 28864 Kbps. Même les premières séquences de guerre de clone sur Geonosis, qui introduisent une dimension de cinéma vérité, évoquant les premiers films d’étudiant de Lucas (secousses de caméras, changements de zoom furtifs ...) se veulent sans aucun défaut compressif, malgré une activité endiablée à l’écran. C'est à nos yeux une présentation au plus proche - master HD tiré directement des fichiers numériques de production - de l'oeuvre telle qu'elle a été conçu en 2002.
III) Qualité Audio
A l’époque des DVD, nous avions été bien plus marqués par le mixage de La Menace Fantôme, excellent en tout point (design sonore, sollication de la scène surround) que celui de l’Attaque des Clones. Aujourd’hui en 2011, ayant revisité le film en version originale en DTS-HD Master Audio 6.1 : notre point de vue a quelque peu évolué. L’Attaque des Clones s’offre une piste ABSOLUMENT IMPRESSIONNANTE, allant à nos yeux encore plus loin que celle de la Menace Fantôme.
Si vous allez lu notre test du premier film en page précédente, il n'y aura pas de grosse suprise pour vous ici. On retrouve à nouveau un étonnant sentiment de volume, palpable dès la première séquence durant laquelle le vaisseau de la Sénatrice Amidala débarque sur Coruscant sous un ciel très embrumé. L’emploi du codec DTS-HD Master Audio octroie à cette séquence, et au reste du film d’ailleurs, un surcroît de réalisme acoustique qui laisse sans voix. Les basses sont d’une dimension sidérante sur ce volet. Il en est par exemple des sabres laser qui ne nous ont jamais parus aussi intègres et menaçants sur le plan sonore. Prenez la scène dramatique et bouleversante durant laquelle Anakin s’abandonne pour la première fois au côté obscur, active son sabre laser et se déchaîne après avoir infiltré le campement Tusken. La précision du rendu grave associé aux mouvements du sabre, couplé aux cordes progressivement tourmentées de John Williams, créé ce sentiment d’assister à un scène pivot à la fois rigoureuse et véritablement lourde de conséquence pour le personnage.
Sur le plan créatif, le mixage s’adonne à des élans sonores qui contribuent à emporter le spectateur dans un flot d'ambiances toujours très animées. L’activité sonore s'illustre avec une envergure héroïque, à l'image de la dimension de la scène 6.1. Dès la séquence poursuite de Coruscant sont libérés sur tous les canaux des éléments de la partition de John Willams, riche de percussions et de notes modernes très audacieuses. Une ribambelle de sonorités tantôt agressives, lourdes (exemple des charges sismiques de Jango Fett, et des flux énergiques lors de la bataille des sorciers (Yoda/Dooku)) mais la plupart du temps d’une rare subtilité marquera votre séance. Même à haut niveau d’écoute, les dialogues restent pleinement intelligibles. Un somptueux mixage pour une excellente piste DTS-HD !
Et la VF ? Nous ne sommes toujours pas fans de la version française et de son doublage qui tire à nouveau vers le bas les prestations déjà décriées des acteurs. Côté performance, nous formulerons la même remarque que sur la Menace Fantôme. Malgré une ossature plus légère, et des dialogues qui n’occupent pas avec la même subtilité l’espace sonore, la VF s’en sort bien, même en DTS mi-débit, en termes de dynamique, de sollicitation de l’espace surround, et de rendu de graves. Mais la VO lui est supérieure en tout point, techniquement et artistiquement.
NB : George Lucas a modifié la scène durant laquelle Anakin réalise un cauchemard à propos de sa mère. On entend désormais la voix de Shmi Skywalker en fond sonore, élément absent de la version du film sorti en 2002.
Bonus - Disque 2
- Commentaires audio de George Lucas, Rick McCallum, Ben Burtt, Rob Coleman, John Knoll, Dennis Muren et Scott Squires
- Commentaires audio de l’équipe à partir d’interviews d’archive
Screenshots HD
Disque 3 - Episode 3 - La Revanche des Sith
Caractéristiques
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 29679 Kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 6.1 Discrete (Débit moyen de 4403 kbps / Encodage 24-bit), Français en DTS 5.1 (768 kbps / Encodage 24-bit), Anglais, Canadien, Portugais et Espagnol en Dolby Digital 5.1 (448 kbps)
Sous-titres : Anglais, Danois, Néerlandais, Finnois, Français, Norvégien, Portugais, Espagnol, Suédois
I) Qualité Vidéo
A l’image de l’Attaque des Clones, La Revanche des Sith a entièrement été réalisée en numérique à l’aide de caméras Sony CineAlta. George Lucas a néanmoins exploité un modèle de caméra numérique bien plus évolué pour cet ultime épisode : l’HDC-F950 (format HDCAM SR, espace couleurs RGB 4:4:4). Cette caméra a été exploitée quelques années plus tard pour le tournage principal d’Avatar par James Cameron (deux modèles HDC-F950 montés sur rig 3D Pace Fusion).
Cette petite précision est importante car La Revanche des Sith en Blu-ray Disc s’impose, en partie pour cette raison, comme le Blu-ray visuellement le plus irréprochable de ce coffret Blu-ray intégrale de la saga. Il est inutile de tergiverser ou d’aller chercher la petite bête : ce Blu-ray est top démo, absolument irréprochable à nos yeux et va plus loin encore que le volet précédent sur le plan des prestations visuelles.
Dès l’entame du film, synonyme de bataille de Coruscant, on ne peut être que saisi par le caractère profondément défini des images numériques, proposant une étonnante dynamique vidéo et un niveau de détails irréprochable. Tout est absolument au vert sur cette première phase du film (et sur les suivantes) : contrastes, reproduction des couleurs, niveau de définition et le piqué très affuté des images. La définition atteint aujourd’hui de très hautes valeurs pour une lisibilité optimale des premiers et arrière-plans. Par exemple, les scènes de Mustafar, qui souffraient quelque peu en édition DVD, se révèlent d’une incroyable tenue et lisibilité en Blu-ray (rendu de lave, textures des scories volcaniques...). Tous les environnements traversés (Coruscant, Kashyyyk, Mustafar, Utapau, Felucia...) rendent absolument fantastiques à l’écran.
C’est donc en toute logique qu’on adore cette présentation HD, faisant ressortir le travail de composition de chacun des plans, conçus par Lucas avec toujours beaucoup de minutie. Le tout a été associé à nouveau à de solides performances du codec MPEG-AVC sollicité à hauteur d’un bitrate mesuré à 29679 Kbps.
II) Qualité Audio
Les deux premiers volets, en termes de rendu sonore, s’étaient révélés totalement “ahurissants” à nos yeux. Gary Rydstrom, qui a quitté l’aventure Star Wars en 2003, responsable du montage des effets sonores, y était pour beaucoup. TPM et AOTC proposaient par exemple un rendu de grave assez inédit : lourd, menaçant (ex : l’arrivée de la sénatrice sur Coruscant au tout début de l’épisode 2 d’un grave assez ahurissant, combats aux sabre laser). En termes de mixage, notre préférence se tourne indéniablement vers ces deux premiers épisodes.
La Revanche des Sith s’impose encore aujourd’hui avec un mix 6.1 brillant mais objectivement un peu moins provocant, impactant que les deux premiers volets. Pour seul exemple, dans La Revanche des Sith, le rendu grave se montre moins imposant avec les sabres laser. Le mixage leur octroie moins de corps et d'importance dans le paysage sonore du film (ex: duel final sur Mustafar). Remarque faite : on reste face à des prestations sonores DTS-HD Master Audio 6.1 qui restent de grande qualité, rassurez-vous. Le mixage proposé sonne toujours aéré, juste, affiche une très belle vigueur expressive. L'œuvre regorge d'effets surround toujours intelligemment positionnés et mis en avant : des vaisseaux qui passent d’un flanc à l’autre, traversent l’écran, jusqu’aux éruptions de lave sur Mustafar. Le caisson de grave sait aussi faire preuve de subtilité. On pense notamment à la séquence de naissance de Dark Vador où les battements de coeur d’Anakin s'imposent littérallement dans l’espace d’écoute et viennent s’opposer à ceux de la mourante Padmé. De très belles créations sonores, de superbes dispositions multicanales, pour de bonnes prestations générales !
Un mot sur la VF. Nos remarques se poseront dans la continuité de celles de nos chroniques précédentes c'est-à-dire une très belle dynamique d’ensemble, une sollicitation des voies surround toujours pertinente et un rendu grave raisonnablement soutenu. Préférence VO bien entendu, seule version à bénéficier du format DTS-HD Master Audio (profondeur 24-bit).
Bonus - Disque 3
- Commentaires audio de George Lucas, Rick McCallum, Rob Coleman, John Knoll, et Roger Guyett
- Commentaires audio acteurs et équipe du film
Screenshots HD
Disque 4 - Episode 4 - Un Nouvel Espoir
I) Quel Master HD ?
Star Wars - Episode 4 - Un Nouvel Espoir, sorti en 1977, a été réalisé en 35mm par George Lucas. Si ce premier Star Wars, du point de vue historique, a eu le succès retentissant que l’on connaît - il s’agit du film le plus profitable de toute l’histoire du cinéma - il est bon de rappeler qu’il est tout de même le produit d’un processus de création jugé littéralement chaotique par son créateur. Tiraillé par les compromis - techniques, budgétaires, artistiques - qu’il a été contraint d’accepter, George Lucas, qui fut le premier étonné de l’impact du film auprès du public en 1977, n’avait approuvé que 25% de cette Guerre des Etoiles. Il a souvent déclaré avoir été contraint d’abandonner son film bien plus qu’il ne l’a réellement finalisé. Peut-on expliquer ici son acharnement à modifier, à tord ou à raison, lorsque les occasions lui sont données, son oeuvre - bien plus qu’aucun autre metteur en scène ?
On pouvait espérer pour cette sortie en Blu-ray Disc qu’une remasterisation intégrale des trois films originaux soit effectuée. De nombreux travaux récents de remasterisation 4K nous ont laissé une sacré bonne impression en édition Blu-ray; les réalisations de Steven Spielberg pour ne citer qu’elles (Il faut sauver le soldat Ryan, Minority Report...). Malheureusement, nous pensons que pour cette sortie Blu-ray, George Lucas s’est appuyé sur le master HD réalisé en 2004 par Lowry Digital, célèbre société de restauration d’oeuvres cinématographiques, ce même master utilisé pour la sortie de la trilogie en édition DVD. Quelques modifications ont été tout de même effectuées sur ce master. On pense surtout à un ré-étalonnage sélectif des couleurs. On prendra l’exemple du sabre laser de Luke enfin corrigé durant cette scène d’entraînement, lorsqu’il est à bord du Faucon Millenium. Mais dans l’ensemble, la version 2011 de La Guerre des Etoiles ressemble en grande partie, compte tenu de la nature des effets spéciaux, du rendu des contrastes, et de l’étalonnage des couleurs, à la version 2004 des trois films, une version présentée évidemment aujourd’hui en HD.
Rappelons que cette remasterisation HD de 2004 avait été approuvée à l’époque par George Lucas. Les négatifs ont été scannés en 1920 x 1080 pixels. L’étalonnage des couleurs a lui-même été supervisé par le réalisateur. Et c’est sous cette résolution Full-HD qu’ont été réalisés les dernières grosses modifications d’ILM notamment la fameuse scène entre Han Solo et Jabba sur Tatooine. On ne peut donc reprocher à George Lucas d’avoir re-bidouiller de fond en comble son oeuvre pour cette sortie en Blu-ray. En réalité, le créateur de Star Wars semble s’être appuyé sur un travail déjà effectué, qu’il a pu considérer, à tord ou à raison, compte tenu de la somme d’efforts effectués en 2004, comme un master HD homogène et viable; Lucas ayant d’ailleurs réalisé les deux derniers prequels en numérique sous cette même résolution 1080p; pas en 4K...
Caractéristiques
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 33502 Kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 6.1 Discrete (Débit moyen de 4069 kbps / Encodage 24-bit), Français en DTS 5.1 (768 kbps / Encodage 24-bit), Portugais et Espagnol en Dolby Digital 5.1 (448 kbps)
Sous-titres : Anglais, Danois, Néerlandais, Finnois, Français, Norvégien, Portugais, Espagnol, Suédois
II) Qualité Vidéo
Il semble clair et définitif que Star Wars n’a jamais été présenté dans d’aussi bonnes conditions au grand public. On pense certainement qu’un film de la portée de Star Wars aurait mérité pour son portage en Blu-ray une restauration 4K. Ceci dit, si tout n’est pas parfait, comparativement à l’édition DVD, l’apport en termes de résolution sur cette édition est flagrant sur la majorité des scènes, les couleurs gagnent en tenue, et les arrière-plans en précision. C’est donc, selon nous, une redécouverte qui reste tout à fait honnête dans son ensemble.
Les éléments positifs sont effectivement très nombreux. D’abord, on retrouve en filigrane une granularité argentique préservée, la plupart du temps maintenu en dessous de minima tout à fait acceptables. Les gros plans portés sur les visages des personnages sont le plus souvent de grande qualité, et on insiste. Le grain de peau reste naturel, fin, précis, sans être dénaturé par quelconque procédé de lissage numérique. C’est particulièrement marquant à l’entame du film, sur le gros plan porté sur le soldat Rebelle à bord du Tantative 4 (3.30 minutes), sur le visage d’Harrison Ford à bord du Faucon Millenium (1.01.07 minutes / les fans de l’acteur peuvent désormais déceler avec facilité sa cicatrice de menton), sur celui de Leia (7.57 minutes), de Luke (42.15 minutes). Et le rendu des costumes se veut de même acabit.
Concernant l’étalonnage des couleurs, il est proche de la version DVD. Les couleurs ont été à l’époque revitalisées, modernisées. Les couleurs se montrent très chaleureuses avec une forte saturation des primaires (rouges notamment); sans que le rendu colorimétrique tombe pour autant dans un domaine totalement irréaliste. Les niveaux de noir nous ont paru solides (abyssaux sur les scènes dans l'espace) avec des contrastes très contemporains. Et l’encodage MPEG-4 AVC se montre pleinement confortable en s’appuyant sur un bitrate moyen à nouveau colossal : 33502 Kbps.
Mais il est clair qu’il y a pas mal de plans qui déçoivent. Les scènes qui, à nos yeux, souffrent le plus sur cette présentation HD sont celles du début de film, tournées au début de l’année 1976 en Tunisie. Ce sont ces mêmes scènes qui ont donné beaucoup de fil à retordre à Lowry Digital en 2004. Il est bon de rappeler que George Lucas, malgré l’opposition de Gil Taylor, directeur photo du film, a tourné les scènes réalisées en Tunisie avec une mise au point très douce, légèrement floue (soft focus) en vue d’apporter au rendu visuel un aspect diffus, évovant le conte de fée. Ce choix, désapprouvé par les pontes de Fox, fut rectifié lors de la seconde phase de tournage à Londres, aux studios Elstree. Et ce sont ces scènes de Tunisie qui souffrent le plus sur cette édition Blu-ray, pâtissent le plus souvent d’un manque de piqué. On pense à ce plan flou lorsque C-3PO aperçoit pour la première fois le Sand Crawler (11.04 minutes), le plan sur le visage de Luke lorsque ce dernier contemple les deux soleil couchants (26.00 minutes). Les scènes de désert, avec R2-D2 et C-3PO, ne sont jamais très élégantes non plus. Ont sans doute contribué à ce rendu : les choix artistiques précités, couplés à des conditions de tournage délicates sur ce type d’environnement sablonneux, et une restauration numérique à l’équilibre complexe. Lowry se devait à la fois de gommer bruit et grain image surabondant, et accentuer les contours des personnages pour leur conférer davantage de lisibilité. Les négatifs originaux ont été décris aussi en piteux état... Le résultat sur ces scènes de désert, se veut donc, une fois présenté en HD, très mitigé. Vous remarquerez aussi que les ciels sont souvent très instables sur ces différentes séquences tunisiennes. Exemple de ce plan où Luke découvre les cadavres de Beru et Owen (40.24 minutes), pétri d’instabilité en arrière-plan.
Notre avis est donc le suivant : il ne s’agit donc pas d’une présentation HD toujours irréprochable, mais dans l’ensemble, force est de reconnaître que Star Wars en Blu-ray reste une redécouverte honnête; en tout cas la plus solide présentation de ce film qui nous ait été donnée de voir à ce jour. A nos yeux, la HD contribue surtout sur ce titre à mettre en exergue la qualité souvent inégale des trucages et des effets optiques.
III) Qualité Audio
Tous les fans de Star Wars, comme tous les Home-Cinéphiles, rêvaient de pouvoir un jour redécouvrir Star Wars au format DTS-HD Master Audio. C’est désormais chose possible avec cette édition Blu-Ray. On sera beaucoup plus succinct sur cette section audio : ce Blu-ray, du point de vue de ses prestations audio, constitue une vraie révélation. Jamais vous n’avez été plongé dans l’univers de ce premier volet Star Wars avec une bande son de cette qualité. Il y a eu un énorme travail sonore effectué puisqu’un nouveau mixage 6.1 a été réalisé spécifiquement pour cette sortie en Blu-ray. Il a été réalisé par Matthew Woods, sur la base des archives de Skywalker Sound. En version originale, grâce au format Lossless DTS-HD Master Audio, le fan bénéficie de toute la portée de ce remixage moderne réalisé. Et il s’agit à nos yeux d’un remixage multicanaux très réussi.
Passé l’inquiétude de la fanfare 20th Century Fox d'Alfred Newman avec son rendu sonore très caverneux, on est vite rassuré avec l’apparition à l’écran du logo Star Wars et du Main Title célébrissime de John Williams, qui occupe, avec sensation, toute la largeur de la scène sonore. Nos inquiétudes sont totalement balayées avec le passage épique du légendaire Star Destroyer au dessus de nos têtes qui dévaste à proprement parler l’espace sonore durant la toute première scène du film, déployant notamment un grave d’une superbe épaisseur et sollicitant à merveille la scène surround. Ainsi dès les premières minutes, le son affiche beaucoup de poids, les ambiances se montrent nourries et limpides avec un niveau sonore qui s’est se montrer important. La dynamique culminera évidemment à la fin du film, lors de l’équipe bataille spatiale de Yavin. Oeuvre de 1977, Un Nouvel Espoir ne perd pas pour autant son identité sonore d’époque, son grain original. Cette bande son a simplement été agréablement relevée, spatialisée, et bénéficie d’une très belle réponse en fréquence. Ce qui impressionne à nouveau sur ce volet : le registre grave particulièrement volumineux, conférant beaucoup de poids aux sons. C'est palpable sur les passages de vaisseaux et sur des éléments épisodiques plus anecdotiques notamment la chute de R2-D2 sur Tatooine lorsque les jawas le capturent (12.24 minutes). Une vraie redécouverte donc !
La VF se limite, à l’instar des autres épisodes, au format DTS 5.1. Contrairement à la version originale, cette version française semble s’appuyer sur un mixage moins récent. En tout cas, le rendu, au travers la répartition des effets dans la scène sonore, la réponse en fréquence, sonne totalement différent de celui de la VO. Le rendu se montre plus caverneux. Le grave déployé est beaucoup moins imposant qu’en version originale. Notez par ailleurs que le nouveau cri d’Obi-Wan pour chasser les hommes des sables, un changement tant décrié sur la toile, n’est disponible qu’en version originale, pas sur cette VF sur laquelle le cri est encore différent.
Bonus - Disque 4
- Commentaires audio de George Lucas, Carrie Fisher, Ben Burtt, Dennis Muren
- Commentaires audio des acteurs et de l'équipe du film
Screenshots HD