Test Blu-Ray : THX 1138

Publié le par la Rédaction



George Lucas, créateur de la saga Star Wars, peut être considéré comme l’avocat du cinéma numérique depuis ses premières heures. Si la trilogie de la Guerre des Etoiles a établi à l’époque de nouveaux standards en termes d'effets spéciaux, ILM, Industrial Light & Magic, division de Lucasfilm, s’est imposée par la suite comme la plus productive et illustre d’Hollywood. Si les célèbres studios Pixar ont été créés à partir du rachat d’une des filiales de la société de George Lucas, Graphics Group, force est de constater qu’ils se sont imposés par la suite comme les maîtres mondiaux des films d’animation. Et on pourrait multiplier de la sorte les illustrations. Par exemple, le second épisode de la prélogie Star Wars que George Lucas a réalisé en 2002 a imposé une véritable révolution. Cet opus a eu le mérite d’introduire la HD numérique en lieu et place de la pellicule 35mm traditionnelle sur un plateau de tournage. Aujourd’hui, c'est même toute la chaîne de production, du tournage à la diffusion en salle, qui voit le numérique s'imposer progressivement comme un standard incontournable.

Si George Lucas a pu jouer le rôle d’annonciateur du numérique et de son adoption au sein de l’ensemble des maillions de l’industrie, on espère tout de même, et très sincèrement, que la vision de la société futuriste qu’il a dépeint dans son tout premier long métrage n’était pas prophétique. On l’oublie souvent, mais bien avant la Guerre des Etoiles, il y a eu THX 1138. Il s’agit du premier film que George Lucas a réalisé après ses études de cinéma opérées à l’école USC de Californie. Ce film se veut une adaptation de THX 1138 4EB, un court métrage d’étudiant très futuriste, visuel, et expérimental qui a valu au créateur de la future saga Star Wars une première reconnaissance dans le milieu professionnel. Steven Spielberg en personne fut le premier épaté de la qualité de ce court métrage.

Le long métrage dérivé et éponyme, THX 1138, sorti en salles en 1971, n’a pas connu de succès commercial. Mais il s’impose tout de même comme un pur chef d’œuvre de science-fiction novateur. Il est même considéré comme le long métrage le plus expérimental, sombre et original de la carrière de George Lucas.

THX 1138 et les débuts d'American Zoetrope

Difficile de saisir la nature de ce premier film sans définir en quelques lignes le contexte particulier dans lequel il a été produit. L’histoire du cinéma de George Lucas est complexe. Elle est intimement liée à l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes rassemblés en 1969 au sein d’une même société de production fondée par Francis Ford Coppola et lui-même : American Zoetrope. Cette société, rassemblant de jeunes talents issus de deux écoles de cinéma de Californie, fut animée par une volonté commune : faire renaître de ses cendres un cinéma américain en crise profonde d’identité durant les années 60 tout en cherchant à s’adresser davantage aux jeunes générations. Rappelons que les studios laissaient progressivement la place à des compagnies dont le capital appartenait à de puissants holdings financiers. Ils se montraient parfois étrangers à l’art cinématographique et peu enclins à délaisser une partie de leur autorité à de jeunes sociétés qu’ils voyaient venir d’un mauvais œil.

Une fois American Zoetrope créé, Francis Ford Coppola parvint à convaincre Lucas de s’atteler à l’écriture du scénario d’un premier film, qui allait être l’emblème de cette jeune société de production : THX 1138. Ce scénario sera finalement co-écrit par Walter Murch, Lucas étant un excellent éditeur et monteur, mais un cinéaste beaucoup moins à l’aise avec l’exercice de l’écriture scénaristique. Coppola avait négocié un financement de sept films auprès de la Warner. C’est donc bel et bien Warner qui a financé le premier long métrage de George Lucas et qui devait financer les six autres films d’American Zoetrope. Parmi ces six autres films figurait à l’époque un certain Apocalypse Now, une comédie dramatique que Lucas avec commencé à écrire alors qu’il n’était qu’étudiant à l’USC.

Lucas vs Warner ou l'Artiste face à la Machine

Avec le feu vert de la Warner Bros et un budget magique de 777.777.77 dollars, Lucas entreprit de tourner son film avec peu de moyens et de temps, deux limitations qui obligèrent le réalisateur à se dépasser. Le résultat ? Inédit, déroutant, complexe et très sombre ! Les effets de montage sont dès les premières minutes du film terriblement surprenants. Les voix semblent venir d'outretombe. Les répliques sont souvent incompréhensibles. Les personnages sont déroutants tout autant que les décors aussi étranges que les hologrammes du film. En somme : une vision forte et avant-gardiste !

Lucas prouve avec son premier film THX 1138 qu’il est un véritable virtuose du montage, et un cinéaste capable de partager d'une manière on ne peut plus abstraite une vision très forte du monde. Mais le film, avant même sa sortie, une fois présenté aux grands pontes du studio, fut totalement rejeté. Warner a détesté le premier montage, coupant les vivres à American Zoetrope et chargeant Fred Weintraub de superviser une nouvelle version. Les responsables de Warner n’en revenaient pas que Coppola ait laissé George tourner un tel film. Lucas fut de ce fait totalement abattu, dégoutté vis-à-vis des grands studios. Pire : le nouveau montage, une fois terminé et approuvé par Warner, fut finalement celui que Lucas avait développé lui-même. Seules 5 minutes avaient été amputées. De quoi enrager le futur créateur de Star Wars !

« Cinq minutes de plus ou de moins ne changeaient strictement rien au film. C’était à peu près le degré d’intelligence de ces gens-là » (George Lucas). A noter que l’édition Blu-ray Disc réintègre les 5 minutes coupées au montage de 1971.

Sorti en 1971, THX 1138 s'est soldé par un pur échec commercial mais s'est imposé avec le temps comme un film très avant-gardiste et totalement original. Le succès artistique mais aussi l’absence de succès commercial du premier film de Lucas et cette société American Zoetrope, permettent quelque part d’expliquer une partie du cheminement de la carrière du bonhomme, de sa quête d’indépendance à l’égard du système hollywoodien et des grands studios, jusqu’aux principaux thèmes sociologiques, psychologiques et éléments ésotériques développés dans chacun de ses films. Parmi ces thèmes, on peut citer : la figure héroïque résistante face à l’émergence d’un nouvel ordre mondial technocratique, le rapport ambivalent de l’homme à la machine, sans oublier la réalité cachée derrière les contraintes que l’homme s’impose à lui-même. Des éléments que l’on retrouve dans l’ensemble des longs métrages accolés au logo Lucasfilm.

L'histoire de THX 1138

Tout cela pour introduire THX 1138 dont les grandes lignes sont les suivantes. Dans une société futuriste souterraine où les hommes vivent sous sédatifs, THX (Robert Duval) vie en compagnie de LUH (Maggie McOmie). Il consomme depuis quelques temps moins de drogues qu’auparavant. Libérés de leur influence, THX et LUH font pour la première fois l’amour. THX sera jugé pour s’être dérobé des médicaments obligatoires. Accusé de perversion sexuelle, il sera même fait emprisonné. En compagnie d’un autre citoyen, il s’enfuit de la prison et ambitionne de quitter la cité. THX 1138 y parviendra seul après avoir découvert que LUH 3417 a été exécutée.

Le génie dont a su faire preuve George Lucas dans ce film de science-fiction repose sur un style unique et particulier, proche du documentaire. Lucas a défini son THX 1138 non comme un film sur le futur mais comme un documentaire du futur. Une remarque qui nous amène à penser que le futur qu’il a dépeint dans son œuvre était tiré d'une certaine réalité, ou d'une réalité en devenir. Il a filmé en double caméra pour bénéficier d’un maximum de prises de vue spontanées, au ton direct, et s’adonner ensuite à l’un de ses exercices préférés : le montage.

Le film en quelques lignes ? C’est un long métrage au style documentaire portant sur une société futuriste, à la technologie très avancée, mais totalitaire. Un citoyen, THX 1138, va prendre conscience de son état d’emprisonnement et tenter de s’échapper.

Un système totalitaire terriblement efficace et opprimant

Le concept du film était à l’époque très novateur. Le sujet s’inspirait des débats qui faisaient rage sur la perte d’identité des individus dans une société progressivement centralisée. Néanmoins, la vision du système totalitaire dessinée par Lucas semble s’inspirer de plusieurs grands auteurs de science-fiction : George Orwell et son 1984 mais surtout Aldous Huxley et son Meilleur des Mondes. Le parallélisme entre certaines des visions d’Aldous Huxley et l’univers visuel de THX 1138 se veut absolument remarquable, saisissant. Lucas nous amène à penser que les dictatures scientifiques du futur seront proches du modèle du nouvel ordre mondial soutenu et illustré par Aldous Huxley. Les individus y sont clonés et créés dans des éprouvettes. Lucas dessine un modèle de dictature terriblement efficace qui s'appuie sur le consentement de la population à l’égard de la situation dans laquelle elle vit et de son état de servitude.

Le réalisateur, à l'image des romans d'Huxley, exprime l'idée que le développement d’une série de techniques permettra à l’oligarchie en place de faire apprécier progressivement à la population sa propre servitude. Tout cela s'effectue à l’aide de méthodes terriblement efficaces, qui mélangent de façon subtile : les crises et leurs solutions toutes deux préfabriquées, la terreur à l’acceptation, le sexe artificiel aux drogues sédatives, la religion à la surconsommation. « Buy more now, buy more and ...be happy ».

A cela s’ajoute l’idée d’un fascisme psychologique assez déroutant. Chacun des moutons-citoyens devient assimilé dans THX 1138 au chien berger du troupeau, comme si les compagnons de cellule d’un prisonnier tentant de s’évader cherchaient dans le même temps à le retenir. Les humains semblent agir de la sorte, les uns envers les autres, en exigeant de tous qu’ils se conforment aux normes sociales auxquelles chacun obéit aveuglément. Il en résulte une société terrible, standardisée, qui s’autocontrôle. C’est une société dans laquelle les citoyens fabriquent eux-mêmes les robots de sécurité qui sont chargés de les asservir. Finalement, c’est un système extrêmement efficace pour ceux qui le gouvernent car ce sont les esclaves eux-mêmes, entre eux, du fait de leur aveuglément, qui le maintiennent fonctionnel ! C'est donc une société où la menace peut provenir de votre voisin, d'un membre de votre famille. Ou pire encore : de vous même !

La quête symbolique du héros chez Lucas

La prison dans THX 1138 devient rapidement la plus abominable de toutes puisqu’elle n’a aucune barrière et se montre ainsi invisible aux yeux du prisonnier. L’Empire chez Lucas, dont l’avènement sera figuré progressivement dans sa prélogie Star Wars, mais que l'on retrouve déjà institué dans THX 1138, constitue dans un premier temps une réalité invisible aux yeux des spectateurs et des citoyens-personnages du film. C'est une réalité qui fait partie de leur quotidien. C'est une réalité opprimante mais réconfortante. Tant que l’homme reste dans l’ignorance de sa condition d’esclavage, il restera prisonnier et continuera d’alimenter les intérêts de l’oligarchie dominante. Il restera l'esclave du quotidien, prisonnier quelque part de lui-même. Il restera aveugle dans un monde d'aveugles.

Une fois posée, cette condition première nous amène à l'un des thèmes majeurs de l'ensemble des films de George Lucas : la quête du héros. C'est une quête de vérité, de connaissance spirituelle et intuitive. Cette quête est généralement figurée par un symbole solaire. Le héros doit acquérir une connaissance intuitive, une conscience supérieure, en vue de dépasser les pièges et les illusions que le système lui a tendu et qui le rendent prisonnier, impuissant. Dans les films de Lucas, le héros parviendra toujours à atteindre cet objectif. Luke sauve la princesse de l'Etoile Noire et apprend à maîtriser la force. THX échappe de la cité souterraine en se fiant à son intuition. Curt, à la fin d'American Graffiti, sort du sommeil et accepte de quitter son ancienne vie.

Au travers la filmographie de Lucas, le héros, porteur d'un nouvel espoir, est toujours animé par cette même quête de vérité, cette volonté de prise de conscience. Dans 1138, pour s'échapper de cette société dictatoriale, THX prend conscience de son état d'esclave, de son état d'emprisonnement. Cette démarche est au coeur de ce long métrage et Lucas la sert plutôt bien en adoptant un style documentaire, adapté à une démarche de découverte progressive, une démarche initiatique. On touche ici-même la quête de Luke Skywalker, « le marcheur du ciel » ou plutôt « le marcheur vers le ciel » c’est-à-dire l’homme en quête d’ascension spirituelle, en quête de connaissance intuitive, de vérité.

Le soleil couchant ou l'aube d'un jour nouveau

Le film de George Lucas est surtout doté d’une dimension métaphorique absolument exceptionnelle. Le parcours traversé par le héros est toujours assimilé dans ce THX 1138 à un cheminement intérieur, à cette élévation de conscience précitée, que les étapes du film représentent telles des métaphores successives. THX passe de la cité technocratique souterraine, véritable forteresse cachée, où l’homme est prisonnier des illusions qui forment les murs de sa prison intérieure, à l’ouverture d'un nouveau monde, une illumination, un éveil.

L’histoire de THX 1138 s’assimile rapidement à une libération. C'est celle du prisonnier de l'allégorie de la caverne de Platon. Le plan final se veut d’ailleurs sans ambiguïté. THX qui s’est extirpé de la cité-prison, a réalisé une ascension libératrice. George Lucas assimile même cet archétype à la contemplation d’un coucher de soleil, symbole chez lui d’essence au changement. Une scène qui symbolise un nouveau monde à explorer pour le héros. Ce soleil couchant est d'ailleurs à l'image de ceux de Tatooine. Il représente cette promesse, cet aube d'un jour nouveau à explorer. L’ancien jour ? C'est un état intérieur d’emprisonnement, une quotidienneté, une prison abstraite constituée de multiples formes de croyances et de conditionnements (sociaux, culturels, économiques, médiatiques, religieux) dont il faut s’extirper. C'est l'une des significations de la cité souterraine ultra-oppressante de THX 1138.

« Nous nous laissons emprisonner dans des cages dont la porte n’est pas fermée à clé ; nous avons peur d’ouvrir cette porte et de nous échapper » (George Lucas).

Conclusion

A nos yeux, THX 1138 est une gigantesque œuvre de science-fiction illustrant la vision forte de son créateur. Avec peu de moyens, George Lucas a su dépeindre un univers intemporel et surtout très cohérent, sur un plan à la fois sociologique et métaphorique. Le design sonore conçu par Walter Murch, dans le grenier même de George Lucas, était lui aussi très original à l'époque. Le film ne remporta pas le succès escompté auprès du grand public étant très sombre et repoussant, mais il constitue un petit chef d’œuvre que les fans de la saga Star Wars pourraient trouver intérêt à approfondir. Ces fans pourraient de cette manière parvenir à apprécier encore davantage leur saga de science-fiction préférée et les thèmes – toujours les mêmes chez Lucas – qui y sont développés.

Qualité Vidéo


Caractéristiques
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 VC1 (Débit moyen de 24089 kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit moyen de 3533 Kbps / Encodage 24-bit), Français, Allemand et Espagnol en Dolby Digital 5.1 (640 kbps), Piste isolée en DD 5.1 (448 kbps)
Sous-titres : Anglais, Danois, Néerlandais, Finnois, Françaisn Allemand, Japonais, Espagnol et Suédois

Qualité Vidéo

George Lucas avait supervisé en 2004 un nouveau montage de THX 1138. Le film fut remasterisé à cette époque et présenté au Festival de Cannes sous cette version. On y retrouve les 5 minutes de vidéos coupées en 1970, à l’insu du réalisateur, ainsi que quelques rajouts numériques (George Lucas oblige). Ce Blu-ray semble être tiré directement du master réalisé en 2004.

Avouons que le résultat se révèle perfectible. Certes, il s’agit de la plus belle présentation qui nous ait été donnée de voir pour ce long métrage avant-gardiste. Le film se voit présenté dans des conditions que l’on qualifiera de convenables, avec un niveau de définition supérieur à l’édition DVD commercialisée chez le même éditeur. THX 1138 a aussi été conçu sous un style documentaire avec beaucoup de plans subissant les effets d’une mise au point aléatoire (pour ne pas parler des passages totalement "out of focus"). Ne réclamons donc pas l'impossible à l'éditeur. Mais il est clair que Warner n’a pas apporté un soin particulier à ce Blu-ray. Des artefacts sont présents en arrière-plan. Les niveaux de noirs ne sont pas toujours solides tout comme les blancs. Le niveau de définition fluctue de standard à passable. On soupçonne aussi un usage de DNR sur quelques scènes.

Conclusion : on adore ce film et on vous recommandera tout de même cette édition dans la mesure où il s'agit de la plus belle présentation disponible à ce jour pour THX 1138. Mais Warner aurait pu réaliser un bien meilleur travail, c'est évident.

Qualité Audio

La force de cette édition Blu-ray repose sur sa piste DTS-HD Master Audio 5.1. Et Warner a l’honneur de nous l’offrir en 24-bit de définition. Le design sonore d’époque, réalisé par Walter Murch, a contribué énormément à façonner la vision du futur de George Lucas. Le sound design très réussi du film affiche d’emblée un caractère innovant, moderne. Cette piste, dénuée de perte de compression, nous la présente avec teneur et intégrité. La gamme dynamique demeure réussie notamment sur les scènes de poursuite finale et de corridor. Attention, l’activité de la scène arrière reste mineure. Quelques scènes clés la sollicitent mais rien de terriblement enveloppant non plus... On reste donc dans un rendu sonore davantage surround que 5.1. Mais l’ensemble reste convaincant et les sonorités très solides.

On vous conseille très sincèrement la version originale et non la VF (présentée en DD 5.1) car le mix d’origine se veut terriblement original et occupe une place très importante dans la narration.

Bonus


Bande annonces de 1971 (SD - 2.49 minutes)

5 Bandes-annonces de 2004 (SD - 11.21 minutes)
Le Futur, Quel est le problème ?, Personnages, Pur cinéma, Soyez heureux...

Mastering du son avec Walter Murch (SD - 29.41 minutes)
Il est possible de consulter ce document en mode Picture-in-Picture ou séparément. On y retrouve Walter Murch revenir sur ses souvenirs d'époque et sur la manière dont a été conçu le superbe sound design de THX 1138.

Commentaires audio de George Lucas et Walter Murch
Malheureusement, Warner n'a toujours pas intégré de sous-titres français, tout comme à l'époque du DVD. Décevant.

Le théâtre du bruit (Piste sonore isolée / DD 5.1 448k bps)
Excellente proposition que de nous offrir cette piste son isolée. On y apprécie toute la qualité et originalité du mix de Walter Murch.

L'héritage des réalisateurs : Les débuts d'American Zoetrope (SD - 1.03.36 minutes)
Quel captivant document ! Ce film revient sur l'histoire des débuts d'American Zoetrope et par là-même des débuts de George Lucas. On revient surtout sur l'émergence de cette nouvelle génération de cinéastes rassemblées en 1969 au sein d’une même société de production fondée par Francis Ford Coppola. THX 1138 et Apocalypse Now sont directement issus de cet héritage. Excellent document pour tous les cinéphiles !

Making-of de THX 1138 (SD - 31.08 minutes)
Un autre excellent document portant sur THX 1138. Il est moins interessant que les précédents mais aborde tout de même des éléments importants. On y retrouve à nouveau Robert Duvall, George Lucas, Walter Murch...

Labyrinthe électronique THX 1138 4EB (SD - 15.10 minutes)
Tout simplement le court métrage d'étudiant de George Lucas.

 

Conclusion et Screenshots HD


Conclusion

THX 1138 s'impose à nos yeux comme l'un des plus grands films de science-fiction de tous les temps. Le premier long métrage de George Lucas est une oeuvre dotée d'une identité forte. C'est un film sombre, original qui nous parle plus que jamais par ses thématiques et l'extrème franchise de ses messages : « Buy more now, buy more and ...be happy ». Warner propose une édition Blu-Ray Disc très complète avec de somptueux documents bonus qui s'imposent incontournables pour tous les fans du cinéma de George Lucas et plus largement des différents films d'American Zoetrope (Apocalypse Now...). Nous serons moins élogieux devant la qualité du transfert même si le résultat reste globalement correct et supérieur au précédent DVD. La VO est présentée en DTS-HD Master Audio 5.1.

Malgré des défauts évidents, on vous recommande hautement cette édition pour deux raisons. Parce qu'elle est proposée dans la gamme petit prix Warner Blu Line, et parce que le premier film de George Lucas s'impose tout simplement incontournable dans une vidéothèque qui se respecte.

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