Test Blu-Ray : Ultimate Game

Publié le par la Rédaction



Test Blu-Ray : Ultimate GameL’arrivée des nouvelles technologies numériques génère de nombreuses révolutions dans le domaine du divertissement multimédia. Films, jeux vidéo, téléréalité, Haute Définition et 3D-Relief sont devenus des vecteurs par lesquels les citoyens ont l’opportunité de plonger dans des univers certes virtuels, mais dotés d’apparences de plus en plus proches de la réalité. Les frontières entre le réel et le virtuel sont chaque année de plus en plus fines et l’arrivée de nouvelles technologies bouleverse en quelque sorte nos repères sensoriels. Prenez l’exemple d’'Avatar', le dernier film de James Cameron. Il incarne dans ses thématiques ces différentes dimensions. Tel un voyage anthropologique, le réalisateur a su nous plonger dans le corps d’un Avatar virtuel et ainsi nous offrir l’opportunité de voyager de façon transcendante dans un « nouveau monde », dans une « nouvelle dimension » inhérente à un univers complexe fait d’images de synthèse.

Si le domaine du cinéma semble être le premier touché par ce nouveau type de voyage sensoriel, les jeux vidéo incarnent cette expérience d’une façon encore plus idéale. Car dans l’expérience d’un jeu effectuée à la première personne, on nous offre en quelque sorte une double immersion dans le virtuel. Non seulement on nous plonge visuellement dans des univers de plus en plus proches de ceux fabriqués pour le cinéma, mais en supplément on se prête en tant que joueur à une illusion totalement cérébrale. On a en fait assimilé le principe que l'univers existe et que nous sommes surtout les maîtres du jeu. Mais les joueurs oublient que ce sont les éditeurs qui contrôlent en amont toutes les règles. L'immersion dans un jeu vidéo fonctionne donc par le fait que nous acceptons de plein gré d'être trompé, à la fois visuellement et cérébralement. On touche là en passant à l'ambivalence inhérente à toutes les formes de jeux qui introduisent le concept de liberté autorisée. Nous sommes libres dans un univers seulement si nous acceptons les règles. Guy Ritchie, dans son film Revolver, parlera dans ce contexte de "l'Arnaque" fondamentale indissociable aux différentes formes de jeux.

Nos lunettes et nos manettes (bientôt dématérialisées via la technologie Natal de Microsoft prévue sur Xbox 360 en fin d’année), sont donc bien des outils grâce auxquels certaines grandes multinationales parviennent à la fois à nous maintenir sous contrôle et à assurer leur profit. Cet état des lieux est peu enthousiasmant. Heureusement, la science-fiction est dotée d'une fonction libératrice. En dessinant des sociétés futuristes dans lesquelles certains traits de fonctionnement sociaux actuels sont accentués, certains artistes sont parvenus et parviennent encore à nous offrir des environnements, certes eux-mêmes virtuels, mais à partir desquels nous pouvons prendre du recul vis-à-vis de certains travers sociaux qui pourrissent notre quotidien... ou au moins en prendre conscience. Et c'est une force en quelque sorte de ce film d'action-science-fiction qui nous interesse aujourd'hui : 'Ultime Game'.

- Comment réagirait-on si cette frontière entre le réel et le virtuel était dépassée dans un avenir plus ou moins proche ?

- Quel serait l'état de notre liberté si on nous proposait de contrôler, non un personnage de synthèse, mais un être humain en chair et en os, quelque peu modifié sur le plan cérébral, et évoluant dans un univers bien réel ?

- Dans ce contexte, réalité et illusion ne se confonderaient-elles pas ? Le joueur ne serait-il pas tout autant virtuel que le personnage qu’il dirige ?

Et bien voilà à quelle vision nous confronte aujourd'hui deux jeunes réalisateurs. S'il peut s’agir d'une métaphore du fonctionnement de notre société contemporaine, cela reste plus concrètement une excellente base scénaristique pour un long métrage de science-fiction. Ce film existe. Il se nomme 'Ultimate Game' et a été réalisé par Mark Neveldine et Brian Taylor.

Les différentes problématiques entourant les frontières du jeu, du réel et du virtuel, ne sont pas nouvelles. Dotée d’un ancrage étonnant en cette année 2010 avec l’arrivée de la 3D relief et des nouvelles technologies de reconnaissance de mouvements, l’idée d’incarnation charnelle, qui est au cœur du scénario d’'Ultimate Game', fut non seulement au centre d’'Avatar', le film de James Cameron, mais aussi dans une certaine mesure dans 'Clones' de Jonathan Mostow. Mais 'Ultimate Game' illustre de façon encore plus vigoureuse cette perte de frontière entre le réel et le virtuel, car dans ce film la vie d’un Autre ne tient finalement qu’à un mouvement du joystick. Ce film de science fiction, modeste par son budget, mais littéralement innovant par l’expérience audio et vidéo qu’il renferme, ne fait pas que traiter ces sujets : il les incarne et en fournit une représentation.

'Ultimate Game' : cela s’apparente à un avant goût de l’expérience des jeux vidéo futuristes qui nous attendent dans un proche avenir, avec ses aspects techniques plus qu’innovants, et ses dérives, qui à l’instar de celles du net actuel (pornographie, ultra-violence des FPS…) font surtout de ce film une production pas forcément réservée au grand public. C’est en tout cas un voyage bourré de créativité, teinté de réalisme et tourné caméra à l’épaule. Il nous plonge dans un monde de demain aussi acceptable que l’est le contemporain Second Life. Mélangeant différents styles qui nous évoquent non seulement des œuvres telles que 'Blade Runner', 'Running Man', ou 'Starship Troopers', ce film est non seulement une très belle œuvre de science-fiction mais s’avère avant tout techniquement prodigieuse. Car les deux réalisateurs à l’origine d’'Hyper Tension' ont du style. Ils sont en quelque sorte des génies créatifs et ont cette faculté de nous plonger dans des séquences très subjectives. Ils sont en fait toujours proches de l’action.

Sous un budget et un planning très serrés, ils sont parvenus via un montage intuitif, un univers sonore puissant, et la flexibilité offerte par un tournage numérique, à réaliser l’impossible : une juxtaposation diabolique de cascades, explosions, coups de feu, transitions d’univers, plans-séquences monstrueux et scènes subjectives plus immersives que jamais qui s’enchainent pendant plus d'une heure trente sans répit pour le spectateur… 'Ultimate Game' : c'est l'aboutissement d'un projet farfelu de deux réalisateurs qui ont su profiter du contexte virtuel et débridé du jeu vidéo pour réaliser et nous jeter en pleine face un produit invendable, inacceptable. Ce film est en quelque sorte une bombe à retardement qui s'est infiltrée dans l'écosystème numérique qui se profile et qui a pour charge de l'anéantir. L'objectif d'Ultimate Game, ou sa "fin", n'est en ce sens qu'un game-over. Voilà comment l’originalité technique de deux créateurs très énergiques peut se montrer au service d’un divertissement intelligent et doté surtout d’un faible budget.

Croyez-en notre expérience, 'Ultimate Game' n’a rien d’un film conventionnel et en déroutera sans doute plus d'un. C’est davantage un extrait du futur, un « flash-forward » qui nous initie à la société totalement déshumanisée qui nous attend prochainement. Tourné à l’aide de la caméra numérique Red One (4K), doté d’un montage aussi expérimental qu’épileptique et d’un habillage sonore dantesque, ce film n’a en apparence rien d’une production à petit budget. C’est une expérience totalement sidérante qui nous est proposée. Pour tout vous dire, il n’aurait manqué à cet 'Ultimage Game' qu’un tournage en 3D relief, un élément que souhaitaient les réalisateurs, mais qui faute de budget et du nombre réduit de salles numériques 3D l’an dernier, n’a pas pu être réalisé. L’expérience, cette claque visuelle et audio, aurait pu être encore plus immersive qu’elle ne l’est présentement.

'Ultimate Game' : cela reste un film « typiquement fait pour le Blu-Ray » selon les termes du metteur en scène. On s’est donc chargé de confirmer cette affirmation tenue par le réalisateur en personne, avec le test complet de l’édition Blu-Ray Disc signée TF1 Vidéo qui sortira dès le 20 janvier sur le marché français. La suite en page suivante ! Accrochez-vous, le spectacle est énorme.

Caractéristiques

Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit Moyen de 18143 Kbps) / Format 1.85
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit Moyen de 2980 Kbps / Encodage 24-bit) et Français en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit Moyen de 2983 Kbps / Encodage 24-bit)
Sous-Titres : Français
Bonus : Commentaires audio des réalisateurs et des acteurs, Les réalisateurs prennent le contrôle, Inside the game : le making of, First Person Shooter : une évolution technologique, Remote Haxey, Contenu BD-Live, Trailers...

Qualité Vidéo


'Hyper Tension 2' avait l’an dernier déjà été tourné en numérique par Mark Neveldine et Brian Taylor. Pour 'Ultimage Game', les réalisateurs sont passés à la caméra numérique Red One, très populaire sur le marché. Elle est considérée comme étant le petit bijou du moment. Peu coûteuse, c’est une caméra numérique rivalisant, et de loin, avec certaines caméras argentiques 35mm. Elle offre en supplément la flexibilité dont avaient besoin les deux réalisateurs qui n’hésiteront pas à l’emmener partout (en l’air, à pied, en rollers…). Elle a conquis des réalisateurs tels que Soderbergh ou Peter Jackson. Son prix est d’ailleurs hallucinant : moins de 20.000$ (pour une caméra professionnelle, c’est ridicule). Et pourtant elle effectue des merveilles.

Filmé en Red (résolution 4K), 'Ultimate Game' est un film qui typiquement doit être consulté en Blu-Ray. TF1 Vidéo nous offre une qualité d’image hallucinante, à la fois énergique, détaillée, pétillante et sophistiquée. Tout dans ce transfert évoque un rendu haute définition qui nous a laissé franchement sur le carreau ! D’abord, la palette des couleurs. Elle frôle l’indicible. Super-saturées et évoquant l’ambiance des animations nippones notamment dans le cadre de ce fameux univers très débridé intitulé « Society » que l’on retrouve au cœur du film, les couleurs sont beaucoup plus ternes et désaturées dans le second univers ,« Slayer », à la fois lugubre et futuriste. La palette colorimétrique se montre vraiment très large sur ce film et elle s’ajuste de façon idéale aux différents environnements et aux personnages. L’encodage MPEG-4 AVC restitue le tout sans fluctuation, présentant un rendu étonnamment stable et cela malgré l’énorme activité visuelle et le rythme plus qu’épileptique du montage. L’image se montre étonnante de fidélité. Elle épate par sa finesse et sa définition plus qu’idéale. Le piqué de l’image est fantastique.

Mais c’est surtout l’extrême propreté de l’ensemble qui surprend. Aucune poussière involontaire, aucun grain dérangeant ne vient s’introduire à l’écran si ce n'est durant ces plans volés de 'Baraka' (le long métrage tourné en 70mm de Ron Fricke), que l'on aperçoit au tout début du film. Ce rendu numérique, documentaire, proche du réel, sans grain intermédiaire, sert le récit de façon idéale. Il offre ce sentiment de proximité déjà perceptible via les nombreux plans serrés et collés aux mouvements du personnage. Certaines prises de vue évoquent d'ailleurs la perspective des plus célèbres Doom Like. Un mot sur les contrastes : absolument prodigieux. Les noirs sont aussi d’une pureté très évocatrice.

'Ultimate Game' : c’est donc un festival pour la Haute Définition. Surprenant, stable, riche en détails, coloré, et énergique au travers du rythme effréné des séquences et de leurs enchaînements, 'Ultimate Game' est pour nous, via ce transfert, la première révélation visuelle de l’année 2010. Si vous êtes revendeurs ou si vous souhaitez simplement faire de l’épate, faites-nous confiance : ce Blu-Ray est un disque de démo !

Notons qu'il s'agit en quelque sorte d'une version Open-Matte. Le film a été tourné à l'origine pour être présenté en 2.35 c'est-à-dire avec des bandes noires hozizontales mais les réalisateurs, devant la qualité des images offertes par la caméra Red One, et l'absence de bouts de micros ou autres élements de décors non-finalisés sur les extrémités de l'image, ont finalement opté pour le format 16.9ème avant la sortie en salle;  Un choix surprenant mais qui au final nous permet, en tant qu'home-cinéphiles, de ne pas perdre une seule miette du spectacle.

Qualité Audio


Depuis l’expérience 'Fight Club', rares furent les éditions littéralement prodigieuses en termes de rendu 5.1. Et bien, la bonne nouvelle, c’est que l’on tient une nouvelle perle rare avec cet 'Ultimate Game', qui incontestablement constitue une très grosse surprise à la rédaction compte tenu du budget plutôt limité de l'oeuvre.

Soigné, riche, agressif, l’habillage sonore qui accompagne un montage vidéo déjà très effréné, laisse sur le carreau bien des éditions, bien des films d’action contemporains. C’est bien une bande son retentissante qui nous est offerte par TF1 Vidéo. La bonne nouvelle : VF et VO sont toutes deux proposées en DTS-HD Master Audio 5.1, et sous une profondeur de signal 24-bit. Cela promet du grand spectacle !

La bande-son d’'Ultimate Game' profite d’une très jolie dynamique. Ultra-réactive, elle accompagne d’une façon plus que furtive le rythme épileptique et l’enchaînement virtuel des séquences, fortes de micro flash-back et flash-forward illustrant en quelques sorte les fameux lags inhérents à la plupart des jeux en réseau. Le design sonore est sophistiqué pour un film de ce budget. Le haut du spectre s’est montré très ouvert et les infra-graves exploités d’une façon absolument convenable. A cette réponse en fréquence plus que positive, s’ajoute une exploitation multicanale au sens pur du terme. On est bien en face d’une piste 5.1, avec tous les canaux sollicités de la façon la plus rigoureuse possible. Les effets sont placés de façon précise. La scène arrière bénéficie d’une énorme activité. Le rendu de cette bande est ouvert, respire de liberté et d’affranchissement sous toutes ses formes. Prenez ce jump de ce prisonnier dans ce désert de gypse et appréciez cette soudaineté acoustique, ce placement et cette agressivité manifestée par la scène surround, littéralement prodigieuse sur ce long métrage.

Claire, espacée, l’expérience se veut finalement inoubliable. La distribution des éléments dans l’espace sonore est très généreuse. Une note sur les élans musicaux eux-même joliment distillés. L’apport du DTS-HD Master Audio 5.1 se fait ici clairement ressentir. L’éditeur semble avoir restitué le mixage d’origine de façon intacte et il se dégage de cette piste un sentiment de générosité tout bonnement jouissif.

Concernant la VF qui est aussi encodée en DTS-HD Master Audio 5.1, elle tire elle aussi avantage de la force du mixage et ne souffre pas de la comparaison avec sa consœur originale. TF1 Vidéo a bien soigné cette version française même si des nuances sont perceptibles et on préfèrera le rendu des voix virtuelles de la version originale qui sonne beaucoup moins artificiel.

Tout cela nous amène à la conclusion suivante : une effervescente section audio.

Bonus


Commentaires audio des réalisateurs et des acteurs

Les réalisateurs prennent le contrôle (HD – 1H34.44 minutes)

Vous avez le choix au démarrage : visionner le film de façon classique ou alors sous la direction des réalisateurs qui prennent le contrôle des choses. Si ce mode est enclenché, le film débute de façon classique mais les réalisateurs vont vite intervenir. Dans un espace virtuel, ils vont se poser devant vous et délivrer de nombreuses anecdotes entourant le film, son tournage, la post-production. Des va-et-viens vont être effectués en live, des scènes supprimées au montage vont être intégrées directement à l’écran. Quand le film reprend son cours, un onglet bleu s’affiche à l’écran. Heureusement, les deux réalisateurs reviennent souvent rapidement pour interrompre le film et contextualiser les scènes. Cette forme d’interactivité est vraiment très conviviale, peut-être même plus que le Picture-in-Picture dans sa version conventionnelle. Le tout bien sûr bénéficie de sous-titres en français.

Inside the game : le making-of (HD – 1H19.39 minutes)

Au premier long document s’ajoute un excellent making-of, vraiment très complet. Malgré une tendance à la congratulation excessive, l’équipe revient sur toutes les étapes du film : le projet, le choix de la caméra, le budget réduit, les effets spéciaux (budget d’un million de dollars seulement), les trucages, les cascades (parfois dangereuses), le montage sans oublier la musique. Joli document.

First Person Shooter : une évolution technologique (HD – 16.46 minutes)

Si vous souhaitez tout savoir sur cette fameuse caméra numérique Red One, et bien ce document est fait pour vous. On revient dans cette featurette sur les prouesses technologiques de ce modèle qui, sous ces 20.000 dollards, pourrait parfaitement être acquis pour répondre à des usages amateurs voir semi-professionnels. La Red One reste pourtant une des meilleures caméras numériques du moment. Elle est plébiscitée par des géants du septième art tels que Peter Jackson en personne et reste à l’origine de l’étonnant rendu d’'Ultimate Game'.

Fonction Remote Haxey, Mire de réglage, BD-Live, et version nomade du film

Trailer officiel (HD - 1.39 minutes) et trailer censuré (HD - 2.39 minutes)

Cette bande annonce censurée est ENORME.

Conclusion et Screenshots HD


Conclusion

Faisons court et simple : 'Ultimate Game' est un Blu-Ray Disc de démonstration. Tous les indicateurs forgeant une édition Blu-Ray complète sont aujourd’hui au vert avec ce disque de TF1 Vidéo. L’image (tournage Red One oblige) est splendide. Les prestations audio sont énormes. La VF bénéficie d’une piste en  DTS-HD Master Audio 5.1 et l’interactivité a été poussée dans ses derniers retranchements via la fonction Remote Haxey, et le mode « les réalisateurs prennent le contrôle ».

On vous recommande plus que chaudement cette édition car ce film semble véritablement avoir été conçu pour être consulté en Blu-Ray Disc. 'Ultimate Game', est un film pas comme les autres. Il étonne par son rendu plus qu'haut de gamme, alors qu'il ne s'agit finalement que d'un film à budget médiocre. C'est pour nous la surprise HD de ce début d’année 2010 ! IMMANQUABLE !

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ScreenShots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)

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