Test Blu-Ray : Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé

Publié le par la Rédaction



Test Blu-Ray : Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé'Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé' est le sixième tome de la série littéraire de J. K. Rowling. C'est aussi le sixième film de la saga cinématographique dans lequel on découvre la suite des aventures de l'apprenti sorcier Harry Potter.

Le film a été réalisé par David Yates et se positionne sans doute comme le plus sombre de tous, aussi bien sur le plan scénaristique que visuel. Car le réalisateur a opéré des choix assez tranchés. Le film se montre résolument obscur et cela rien qu'au travers sa photographie. Pour le reste, si on a lu le tome, pas de surprise : la romance entre Rob et Hermione est l'un des points clés de cet opus et sa présence dans le film ne nous déçoit aucunement.

Caractéristiques

Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 VC1 (Débit Moyen de 17930 Kbps) / Format 2.40
Audio : Anglais en Dolby TrueHD 5.1 (Débit Moyen de 1523 Kbps / Encodage 16-bit) et Français, Espagnol, Néerlandais, Allemand, Italien, Portugais, Castillan, Catalan, Flamand en Dolby Digital 5.1 (448 Kbps)
Sous-Titres : Italien, Norvégien, Portugais, Slovaque, Castillan, Suèdois, Allemand, Danois, Finnois, Français, Néerlandais, Anglais
Bonus : Maximum Movie Mode, BD-Live, Gros plan sur les acteurs du film, Entrainements d’une minute, Une année dans la vie de J.K Rowling, A quoi penser-vous ?, Le monde ensorcelé d’Harry Potter – Premier aperçu, 8 scènes supplémentaires

Qualité Vidéo

A mesure qu’Harry Potter prend de l’âge, l’aventure s’obscurcit et l’univers visuel des films évolue de la même manière. Fini les couleurs riches et vives des premiers opus. 'Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé' est terriblement sombre, grisé et s'avère visuellement complexe. Et Warner nous fournit un transfert qui a su soutenir cette nouvelle marque de fabrique. Premier point à faire : il porte sur les couleurs. Elles sont particulières et étonnamment dé-saturées sur ce sixième film. L’ambiance est terne, opaque, grisé et il faut reconnaître l’abondante granularité de l’image, d’une part argentique, et d’autre part relative à des séquences occasionnellement sujettes à du léger bruit (mais rien de bien méchant ici). Face aux rumeurs de la présence d'artefacts compressifs : que dire ? On peut affirmer qu'il y a du grain, parfois abondant et texturant les visages des acteurs. Mais rien de plus. Tout semble en effet s’accorder avec le style très particulier de la photographie. Si la palette des couleurs est réduite du fait de ces choix tranchés et volontaires, le niveau de définition est proche du cinquième volet qui était déjà ahurissant. Les scènes sont piquées, détaillées et aussi sophistiquées. La compression soutient l’ensemble avec un débit confortable de 17930 Kbps. Les contrastes sont optimaux, les niveaux de noirs plus que solides (et il le fallait sur ce sixième film), les gris sont riches et l’étalonnage remarquable. Pas de déception à nos yeux avec ce sixième transfert. Mais il faut avouer que le rendu visuel, moins lumineux que sur les précédentes aventures, étonne quelque peu.

Qualité Audio

Pourquoi s'accrocher à des habitudes lorsqu'elles sont mauvaises ? D'abord la VO Dolby TrueHD n'est encodée qu'en 16-bit et présente un débit plutôt réduit de 1523 Kbps. Ensuite, la VF ! Elle est ridiculement encodée en Dolby Digital 5.1 (448 Kbps). Sur le papier : quelle déception. Mais à l’écoute ?

Et bien, il y a une bonne et une mauvaise surprise. Commençons par la bonne : la VO. Même sous une profondeur de signal 16-bit, elle s’en sort remarquablement et on serait à même d’affirmer qu’il s’agit de la plus belle piste Dolby TrueHD de toute la saga Harry Potter. Une fois pris en compte et corrigé l’offset de -4DB, quel spectacle ! La piste anglaise en Dolby TrueHD 5.1 constitue donc une agréable surprise. Il en résulte une dynamique impressionnante. Les gammes dynamiques sont positives. Les élans sont secs, agressifs, voir incisifs. Les infra-graves sont tout aussi fermes et précis. L'activité multicanale est vraiment remarquable et cela dès l'entame du film avec l'apparition des premiers logos Warner et Harry Potter où l'on perçoit déjà une aération généreuse du mix et une bonne exploitation de la scène surround. Une note sur les dialogues : ils sont restitués sans l'ombre d'un défaut. On a donc découvert une jolie prestation malgré ce débit sur le papier très médiocre.

Côté VF, malheureusement : pas de miracle compte-tenu des mesures très contestables de Warner Home Vidéo qui a choisi du Dolby Digital 448 Kbps. Les graves sont beaucoup moins vigoureux et palpables. L'aération générale de la piste  se présente d'emblée réduite. Cette VF est incapable de reproduire ce que la VO offre durant les 2H30. En un mot : décevant.

Bonus


Maximum Movie Mode

Et bien Warner semble nous gâter aujourd’hui. Au travers le Maximum Movie Mode, l’éditeur nous offre une piste en Picture-in-Picture à la fois interessante et surtout bénéficiant de sous-titres en français (ce qui est toujours le point noir des Blu-Ray de l’éditeur). Au travers ce mode, aussi bien les acteurs que le réalisateur vont intervenir pour parler du parcours des personnages du film et des principales scènes. Des points focus portant sur des sujets précis et des comparaisons (avant effets spéciaux et scène finale) offrent aussi une vision détaillée des scènes. Que dire : Excellent !

BD-Live

Anecdotique cette présence de BD-Live ? Et bien pour une fois non comme en témoigne l’évènement du 12 décembre 2009.
Voir : Séance d'Harry Potter 6 avec l’acteur et le réalisateur via BD-Live !

Gros plan sur les acteurs du film (HD – 28.34 minutes)

Format inhabituel : ce sont les acteurs qui nous font tour à tour découvrir les coulisses de la production. Daniel Radcliffe nous présente le montage d’une scène, Jessie Cave nous amène au dressage de hiboux, Rupert Grint revient sur les cascades… En bref, on ne s’ennuie pas…

Entrainements d’une minute (HD – 6.45 minutes)

Présenter son personnage en une minute top-chrono est un exercice périlleux pour les principaux acteurs. Ils vont pourtant y parvenir dans ce document.

Une année dans la vie de J.K Rowling (HD – 49.47 minutes)

Tourné en novembre 2006, ce document revient sur l’auteur J.K Rowling au moment où elle achevait d’écrire le septième et dernier opus de la saga Harry Potter. La saga aura été écrite tout de même en 17 ans. Comment est-elle parvenue à écrire de tels romans ? Quels sont ses références, ses astuces ? La magie d’Harry Potter est expliquée dans cette interview très bien mise en scène. Attention aux spoilers...

A quoi penser-vous ? (HD – 6.43 minutes)

Des questions qui demandent des réponses courtes et instinctives. Quel est ton mot préféré ? Etc… Toutes ces questions sont posées aux célébrités de Poudlard.

Le monde ensorcelé d’Harry Potter – Premier aperçu (HD – 11.40 minutes)

On vous présente la future attraction Harry Potter au parc Universal Orlando Resort qui sera inaugurée en 2010.

8 scènes supplémentaires (HD – 6.51 minutes)

Conclusion et Screenshots HD


Conclusion

Joli transfert, jolie VO TrueHD, jolie interactivité : Warner a conçu pour ce sixième volet d'Harry Potter une très belle édition Blu-Ray Disc. Seule l'absence de VF en HD déçoit terriblement. Mais pour le reste, il faut reconnaître que tout a été optimisé avec une excellente note sur l'interactivité, Picture-in-Picture et BD-Live.

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ScreenShots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)

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