Test Blu-Ray : Stargate

Publié le par la Rédaction



Test Blu-Ray : StargateFilm de science fiction reconnu le tout sous fond de mythologie égyptienne, Stargate est devenu grâce à l’épanouissement de la série TV éponyme, un film culte. On retrouve dans cette réalisation de Roland Emmerich la genèse des personnages que les téléspectateurs ont pu suivre à la télévision.

Mais Stargate a eu le succès qu’on lui connaît grâce à l’exploitation d’une idée nouvelle et ingénieuse : mêler mythologies avec des civilisations technologiquement modernes, une association que l’on avait plus connue depuis La Guerre des Etoiles et l’ambiance technico-religieuse que l’on peut associer désormais à cette saga mythique. Sans être parvenu au même succès commercial, Stargate reste un film d’aventure efficace en son genre avec des personnages attachants, un rapport bien élaboré entre les dimensions sacrées, profanes et technologiques et des effets spéciaux toujours impressionnants même consultés une quinzaine d’années plus tard.

Studio Canal offre Stargate dans une édition haute définition double disque, avec le film présenté dans sa version Cinéma et celui dans sa version Director’s Cut.

Autant dire que les fans de la saga seront servis.

Passons en revue désormais cette édition Blu-Ray Disc…

Caractéristiques 

Vidéo : Transfert 1080p MPEG 4 AVC / 2.35
Audio - Version Cinéma : Anglais en DTS HD Master Audio 5.1, Français et Italien en DTS HD High Resolution 5.1, Castillan en DTS 2.0
Audio - Version Director's Cut : Anglais en DTS HD Master Audio 5.1, Allemand en DTS HD High Resolution
Sous-Titre : Multiples

Résumé et Analyse


En l’année 1994, Daniel Jackson est l’un des seuls égyptologues à maîtriser avec perfection la compréhension des symboles de l’Egypte ancienne. C’est pour cette raison que l'armée américaine l’emploie pour déchiffrer le septième et dernier symbole permettant de résoudre l’énigme d’un anneau de pierre découvert en 1928 et inconnu à la fois du grand public, experts et historiens. Une fois mise à nue, Daniel Jackson va découvrir de ses propres yeux une porte des étoiles, liant la planète terre à Abydos. Daniel fera d’ailleurs partie de l’équipe chargée de recueillir des informations sur cette planète.

Une fois sur Abydos, Daniel aura besoin de déchiffrer un ultime symbole pour réenclencher le passage liant les deux planètes. L’équipe menée par le colonel O’Neil fera la rencontre d’une véritable civilisation dominée par un dieu : Râ. Lorsque ce dernier découvre toutefois qu’une bombe s’est introduite en plein cœur d’Abydos, Râ menace de punir son peuple et de détruire la planète terre. Une lutte s’entame alors entre le seigneur et son peuple. L’enjeu est simple : la liberté pour les Abydossiens et un ticket de retour sur Terre pour l’équipe menée par Daniel et son colonel.

Même si Stargate n’est pas forcément un chef d’œuvre de science-fiction chose que sont devenus par exemple des titres tels que Blade Runner ou 2001, il faut reconnaître que l’idée d’associer technologies nouvelles avec civilisations et mythologies anciennes est fortement ingénieuse. Non seulement elle ouvre les possibilités d’existence de la vie extraterrestre, mais en plus elle nous amène à réfléchir sur notre propre origine. Et c’est sans doute sur cette composante d’archéologie moderne que Stargate a su s’imposer comme un film à succès et surtout une série à succès. Car les possibilités offertes par l’idée de cette porte des étoiles sont une source inépuisable de nouvelles aventures pour nos héros constitués principalement de Daniel Jackson et du colonel O’Neil. Stargate nous plonge ainsi dans un scénario très attrayant, original et finalement ingénieux.

On peut regretter tout de même quelques facilités du scénario et cette tendance d’héroïsme à l’américaine (sauvant ici non seulement les terriens mais aussi le peuple Abydossien) qui est toutefois une signature très « Emmerichienne ».

Qualité Technique


Vidéo

Les deux versions Cinéma et Director’s Cut ici offertes sont délivrées sous une même qualité technique. Présentées en 2.35 avec un encodage MPEG-4/AVC, on a ici affaire à un transfert globalement mitigé, avec une alternance régulière de bon et de moins bon. L’apport de la haute définition est tout d’abord indéniable. Le piqué de l’image sur de nombreuses scènes lumineuses nous fait littéralement redécouvrir Stargate. On admire les paysages désertiques associés à l’Egypte ancienne et à la planète Abydos. Les couleurs chaudes proposées, les contours soignés et l’absence de bruit vidéo confèrent une très bonne sensation visuelle sur ces scènes les plus lumineuses et colorées. Ces nombreux passages bénéficient d’une très bonne profondeur de champ. Les arrière-plans se détachent facilement et l’impression de relief est bien présente.

D’autres passages sont quant à eux plus décevants. Les scènes moins éclairées laissent apparaître une fâcheuse granulosité. D’autres séquences telles que la démonstration faite par Daniel précédant la découverte de la porte des étoiles, souffrent d’un manque de définition. Enfin, on peut déplorer à certains moments une colorimétrie imparfaite avec des teintes pas toujours justifiées ni réalistes.

Il s’en dégage ici un sens du détail très moyen. Tout n’est donc pas parfait sur cette édition mais globalement on peut tout de même avouer que Stargate s’en sort plutôt bien, même si ce n’est sans doute pas l’édition la plus visuellement attirante que l’on puisse consulter.

Audio

Heureusement l’éditeur remonte la pente avec de très belles pistes audio. Ici il faudra séparer les deux disques. On retrouve sur les deux versions du film une piste en VO DTS HD Master Audio 5.1. Seule la version cinéma est toutefois dotée d’une piste française ici proposée en DTS HD High Resolution 5.1. Et ici, le spectacle est franchement au rendez-vous. Les bandes son DTS HD offertes sont d’une efficacité exemplaire. C’est tout d’abord l’activité multi-canale permanente qui est à noter.

Admirez ce simple passage où Daniel Jackson termine sa conférence et sort du bâtiment (à partir de 8.50 minutes). De l’éclat de tonnerre émanant de la scène arrière, aux effets environnementaux que l’on perçoit sur tous les canaux, l’immersion sur un passage pourtant simple et naturel est bel et bien au rendez-vous. Que dire donc de ces scènes plus dynamiques (traversée des dunes de Daniel prisonnier des sangles de l’animal (à partir de 42.05 minutes), tempête de sable (à partir de 54.45 min), bataille finale) si ce n’est que l’efficacité scénique et la dynamique étonnent tout simplement le spectateur.

On applaudit également une jolie présence musicale avec une bande originale très bien intégrée et qui n’hésite pas à s’appuyer sur la scène arrière pour vous envouter. L’usage des basses est également très intense à l’occasion de la traversée spatiale de nos héros (à.p. de 32.58 min) et des nombreuses utilisations du télé-porteur liant Abydos au vaisseau (ex: 1h19min22).

Bonus, Conclusion et Screenshots HD


Conclusion

Imparfaite tant par l'absence de bonus que vis à vis de l'impression visuelle générale, cette édition parvient encore à nous séduire en nous proposant les deux versions du film et des bandes sons irréprochables. Stargate reste donc globalement un plaisir à consulter en Blu-Ray Disc.

ScreenShots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)

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