Test 4K Ultra HD Blu-ray : Titanic (1997)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Southampton, 10 avril 1912. Le paquebot le plus grand et le plus moderne du monde, réputé pour son insubmersibilité, le « Titanic », appareille pour son premier voyage. Quatre jours plus tard, il heurte un iceberg. À son bord, un artiste pauvre et une grande bourgeoise tombent amoureux.

 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

 

Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :

 

Revisiter le passé...

Titanic de James Cameron sorti en 1997, et dont la direction de la photographie fut assurée par Russell Carpenter, a été intégralement filmé sur pellicule 35mm en utilisant des équipements cinématographiques de pointe, notamment les caméras Arriflex 35 III, Panavision Panaflex Gold II et Panavision Panaflex Platinum. La dernière édition en date du film au format Blu-ray remonte à l'année 2012, période à laquelle fut également lancée une version Blu-ray 3D. Cette dernière offrait une expérience visuelle Open-Matte unique, caractérisée par l'absence de bandes noires horizontales, apportant un intérêt visuel non négligeable aux Home-Cinéphiles.

Une controverse initiale entourant cette sortie UHD concerne la nature du master intermédiaire utilisé pour la réalisation de l'édition Blu-ray de 2012. Bien que les opinions soient partagées, les informations officielles diffusées à l'époque indiquaient clairement que la version était basée sur un scan 4K des négatifs originaux, intégrant aussi un workflow complet en 4K. Il convient de noter que cette restauration incluait des séquences de résolution inférieure et des éléments CGI qui étaient limités par les technologies disponibles en 1997. Cependant, à l'approche du lancement de l'édition 4K UHD en Amérique du Nord, des informations contradictoires ont émergé, notamment de la part The Digital Bits, qui ont remis en question la résolution du master intermédiaire, suggérant qu'il n'était en réalité qu'en 2K. Nous pensons que cette affirmation doit être considérée avec extrême prudence, compte tenu des observations effectuées il y a plus d'une décennie, des déclarations d'époque et des enjeux commerciaux entourant ces ressorties. Sachez dans tous les cas que dès 2017, pour le 20ème anniversaire du film, Titanic (1997) a été relancé dans une sélection de salles avec une version remasterisée adaptée au format Dolby Cinema, offrant ainsi une expérience améliorée couplant Dolby Vision et Dolby Atmos. Et oui, c'était déjà il y a sept ans !

Même scan 4K de départ, disque BD-100 & compression vidéo

L'aspect crucial à souligner concernant cette édition 4K Ultra HD Blu-ray de Titanic est qu'elle se fonde sur le même scan 4K des négatifs originaux réalisé en 2012. Il est important de noter qu'aucun nouveau scan n'a été effectué spécifiquement pour cette édition. Toutefois, un nouveau master intermédiaire a été créé pour cette sortie, intégrant des ajustements dans les effets visuels (VFX) et, de manière significative, une procédure que l'on décrira comme de la "maximisation IA". Cette dernière concerne à la fois les éléments de CGI en définition inférieure et les plans originaux tournés en 35mm avec les acteurs sur les plateaux. Il s'agit d'une application de mise à l'échelle et d'optimisation avancée, probablement basée sur un modèle de réseau neuronal sophistiqué, qui a été formé sur une multitude d'images. Cette technologie est similaire à celle observée lors de l'analyse de la version 4K Ultra HD Blu-ray d'Avatar sortie en France en avril 2023. En outre, cette édition bénéficie d'un étalonnage en HDR qui exploite une plage dynamique étendue ainsi que le Wide Color Gamut (WCG), ici BT.2020. Leurs utilisations concrètes ont été mesurées lors de notre examen approfondi. Cette édition Disney, comportant le logo 20th Century Fox lors de l'introduction du film, mobilise un disque triple couche de 100 GB de capacité, avec 92.15 GB réellement occupé et une compression vidéo dont le bitrate moyen a été mesuré par nos soins à 49403 kbps (avec surcouche FEL Dolby Vision).

Un cadrage similaire

Dès les premiers instants de comparaison, une similitude frappante est immédiatement perceptible entre les images de l'édition Blu-ray 2D de l'époque et celles de l'actuelle version UHD au ratio 2.35:1, notamment en ce qui concerne la géométrie et le cadrage des plans. Cette similarité est quasi totale, bien qu'il existe quelques exceptions, comme le recentrage occasionnel de quelques plans marginaux, par exemple vers 52 minutes du film, lorsque Rose admire les dessins de Jack sur le pont du paquebot. Sur une note personnelle et sans remettre en question les décisions artistiques de James Cameron, il aurait été ambitieux de procurer une version 1.78:1 open-matte sur cette édition UHD Blu-ray. Lors de la remasterisation de 2012, un effort considérable avait été effectué pour éliminer les artefacts et supprimer les apparitions accidentelles de microphones et d'autres équipements de tournage sortant de la zone prévue pour le format cinemascope. Cette version open-matte, exclusive au disque Blu-ray 3D, ne renvoyait pas à la version officielle 2D (2.35:1), mais elle plaisait à beaucoup de Home-Cinéphiles et à juste titre.

Même scan, même cadrage.. et aussi même poussières pellicule présentes à des endroits identiques. La version Blu-ray précédente se distinguait par sa globale propreté, mais quelques éléments parasites résiduels restaient encore présents, et ils n'ont fondalement pas été supprimés après plus de 10 ans d'existence. Bien que cette présence soit mineure et totalement anecdotique, elle mérite tout de même d'être signalée et témoigne d'une approche de restauration... singulière. Et nous allons y venir...

Définition, texture argentique et optimisation IA

Le format 4K Ultra HD Blu-ray est reconnu pour son aptitude exceptionnelle à reproduire la texture argentique originale des films, à condition que les processus de numérisation et de nettoyage des négatifs originaux soient effectués avec soin, et que la gestion du grain reste fidèle aux projections argentiques d'origine. Dans le cas de cette nouvelle édition de Titanic, nous sommes en présence d'une approche totalement différente. Sous la supervision de James Cameron, une technologie d'intelligence artificielle développée par Park Road, une compagnie de post-production basée en Nouvelle-Zélande, a bien été utilisée pour la remasterisation du film. Le grain, naturellement présent sur le négatif original et bel et bien visible sur l'édition Blu-ray précédente, a été atténué. Cette réduction, bien que non agressive, est suffisamment marquée pour que l'on observe une réduction de l'intensité de la texture filmique assez flagrante. Et, sur cette base "dégrainée", une amélioration artificielle de la définition de l'image a été vraisemblablement réalisée sur l'ensemble des plans. Avec une reconstruction numérique d'informations et une intensification assez fulgurante du degré de netteté. Et cette intensification est si manifeste qu'elle nous a clairement livré l'impression d'un "traitement sportif", avec des contours véritablement sur-aiguisés et au fil d'un rasoir, plus ou moins épais. Cela devrait plaire à beaucoup de monde (ceux là-même qui réduisent le format 4K UHD au seul degré de netteté), un peu moins à ceux dont les yeux ont été entrainés et qui sont plus vigilants face aux propositions nouvelles de James Cameron. Dans tous les cas, sachez qu'il est probable qu'un grain numérique subtil ait été rajouté par-dessus ce rendu final reconstruit. Une tentative de voiler la nature hautement manipulée de l'image et d'atténuer certaines critiques récurrentes portant sur le DNR abusif ? Nous le pensons.

Dans la pratique : des hauts et des bas !

Il est important de souligner que cette remasterisation particulière de Titanic ne présente pas les symptômes d'un traitement totalement excessif sur base des travers de DNR à la Terminator 2. Aujourd'hui, et c'est là que nous apportons des nuances à nos observations, l'optimisation a été réalisée avec tempérance et discernement, contribuant, avec un sens de mesure, à l'expérience visuelle du film et faisant de cette édition 4K une expérience agguicheuse qui n'est pas forcément déplaisante à l'oeil. Il convient d'ailleurs de se méfier des commentaires d’influenceurs sur les réseaux sociaux qui peuvent en quelques instants à peine répandre des opinions exagérées de la réalité sur la base de clichés re-zoomés. Ces pratiques ne rendent d'ailleurs jamais justice à l'expérience de visionnage effectuée à une distance normale des écrans et tendent à créer du buzz, sans nuances.

En ce qui concerne la perception de définition et de netteté, le processus d'optimisation effectué reste plutôt efficace sur les plans rapprochés. Il apparaît que l'intelligence artificielle a été finement ajustée pour détecter et améliorer les détails des visages, comme en témoignent les gros plans sur Rose qui bénéficient d'un renforcement subtil de la texture de la peau et des regards, évoquant des techniques de "Brow Lift" numériques chargées de restructurer cils et sourcils. De manière similaire, la finesse perceptible est palpable au travers des textures et les vêtements, où les robes de la protagoniste démontrent une sophistication accrue. Les matières riches et les ornements complexes comme les broderies, les perles et la dentelle sont rendus avec davantage de précision et de plus fins contrastes intra-image. Les plans larges du navire, qu'il soit à quai, en navigation ou durant le naufrage, révèlent les améliorations numériques les plus spectaculaires. La netteté accrue met en évidence des détails comme les rivets de la coque en acier, qui se détachent avec une clarté véritablement renouvelée. Le mobilier de style victorien dans les cabines, y compris celle de Rose, ainsi que les objets de valeur et les accessoires décoratifs bénéficient eux aussi de cette reconstruction de définition, ajoutant une touche supplémentaire de clarté à ce vaste ensemble.

Mais certains aspects de cette nouvelle version 4K UHD de Titanic présentent des défauts qui rappellent ceux observés dans l'édition 4K UHD d'Avatar. Ces problèmes se manifestent principalement dans les plans larges ainsi que les plans présentant des personnages à moyenne distance, où la technologie employée produit parfois des artefacts indésirables. Les visages peuvent apparaître cireux et manquer de texture naturelle, comme c'est le cas pour Bill Paxton à 19mn05, où les effets appliqués à son visage sont particulièrement inesthétiques. De même, à 1H53'33, lorsque les passagers de première classe attendent d'embarquer dans les canots de sauvetage, le traitement des images peut donner une impression de netteté artificielle, en particulier pour les figurants dotés de visages qui n'ont plus rien de naturel (et encore moins en zoom x2). Un autre point de contestation repose sur l'impact de l'algorithme sur les plans à plus faible profondeur de champ. En accentuant des éléments d'arrière-plan, qui dans les prises de vue originales étaient parfois destinés à rester flous, la remasterisation perturbe la mise au point et l'équilibre des compositions telle qu'imaginées par le directeur de la photographie. Les figurants et autres détails en arrière-plan gagnent certainement en netteté mais tout cela était-il réellement prévu dans la conception photographique de l'époque ? Ces traitements numériques confèrent ainsi aux images une apparence qui pourrait suggérer un tournage avec des caméras numériques ultra haute définition contemporaines, plutôt qu'avec des émulsions photochimiques Kodak typiques des années 1990 et des objectifs d'époque. Et cette impression de "numérisation" excessive ôte une partie du charme lié à l'esthétique de Titanic. C'est notre avis.

Un étalonnage HDR conservateur et un usage du Wide Gamut encore très anecdotique

Le nouvel étalonnage des couleurs réalisé en HDR bénéficie du gamut de couleurs élargi (ici BT.2020). Des exemples notables, où l'on peut apercevoir des utilisations concrètes de couleurs débordant du gamut REC.709 restent nombreux. Ils incluent les premières séquences vintage qui ouvrent le film, les nuances de bleu profond rencontrées lors des scènes de plongée en sous-marin, la scène où l'on découvre Rose (âgée) qui interrompt ses activités lors de l'émission télévisée portant sur l'exploration du Titanic, et la teinte distinctive du bleu du "Cœur de l'Océan" lorsque le bijou est jeté en mer vers la fin du film. Des couleurs plus riches et plus chaudes, qui dépassent les capacités du gamut REC.709, sont également mises en valeur dans des moments intimes, tels que la scène où Rose pose pour Jack, ou lors des scènes de danse animées avec la classe populaire du navire, qui affichent des tons un brin plus vibrants. Cependant, pour la majorité de ses 3 heures et 14 minutes de durée, la palette de couleurs de Titanic demeure principalement ancrée dans l'espace colorimétrique REC.709. Il serait inexact de prétendre que le film se distingue de manière significative dans l'utilisation de Wide Gamut. Il semble que les choix d'étalonnage aient été guidés par le désir de rester fidèle aux intentions narratives et à la cohérence avec la version SDR officielle du film, plutôt que de chercher à repousser les limites de la représentation des couleurs pour le seul bénéfice de la technologie.

Et cela nous amène aux valeurs de cet étalonnage HDR, qui à l'instar d'Avatar et d'Avatar 2 - La Voie de l'Eau, témoignent d'une approche extrêmement conservatrice de la part de James Cameron. Cette philosophie se traduit par une expérience HDR qui ne s'écarte pas radicalement des propositions de l'édition Blu-ray précédente sortie en 2012. On récupère assez peu d'informations en haute lumière, et les pics de luminosité restent dans l'ensemble uniformes à 200 nits du début à la fin du film avec une moyenne de pics mesurée à 192 nits. Dans un tel contexte conservateur, il est évident que les métadonnées apportées par le Dolby Vision se veulent d'un intérêt plus relatif, puisque la plupart des écrans modernes - nuances faites aux vidéoprojecteurs grand public- sauront gérer sans mappage de tons les propositions d'aujourd'hui.

Et cela explique très certainement l'élément le plus curieux de nos observations : l'analyse des métadonnées Dolby Vision de niveau 1 de Titanic révèle la présence de métadonnées "statiques", quelque chose qui sort complètement de ce que l'on a coutume d'observer. Alors que le Dolby Vision permet normalement de fournir des informations précises sur la luminance maximale de chaque plan, permettant ainsi une cartographie des tons plus fine, et bien... ce n'est pas du tout le cas aujourd'hui. La nature statique observée de ces métadonnées reflète l'idée d'une vidéo HDR10 standard, dont le maxCLL aurait été ici fixé à 200 nits pour tous les plans. Quelque chose nous échappe dans cette stratégie, c'est certain. Toujours est-il que l'option DV n'apportera que très peu d'intérêt sur ce titre particulier.

 

Test 4K Ultra HD Blu-ray : 
Titanic

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Titanic

Test 4K Ultra HD Blu-ray : Titanic

 

Qualité Audio

Venons-en à la section sonore et parlons des bonnes nouvelles car il y en a. La version originale du film a été remixée au format Dolby Atmos. Et contrairement à l'édition américaine distribuée par Paramount encodée sous 16-bit, elle nous est présentée sur cette édition UHD Disney dans un encodage sous 24-bit, pour des débits de compression naturellement plus imposants : 4758 kbps (core TrueHD 7.1). Nous avions hâte de redécouvrir les qualités du mixage signé du légendaire Gary Rydstrom (Jurassic Park, Star Wars …) avec l'apport de canaux supérieurs. Et sur ce terrain, c'est un mixage plutôt bien pensé et qui devrait globalement emporter votre adhésion. Car il parvient à conserver la signature du précédent mixage, tout en apportant une modernité aérienne bien pensée.

Le premier effet Atmos qui sort du lot intervient vers la 13ème minute avec l’arrivée du fameux hélicoptère qui amène Rose et où les canaux verticaux apportent un vrai plus. Le retentissement des sirènes de bronze du Titanic, invitation sonore à monter à bord, retentira dans votre pièce d’écoute d’une façon encore plus perforante qu'à l'époque. Et les différents passages nous plongeant dans les salles des machines ont bénéficié de nouveaux efforts de spatialisation absolument remarquables, avec des canaux verticaux qui s'activent au rythme des turbines et des efforts des ouvriers chargés d'alimenter les fours à charbon. Et puis survient le drame : le navire heurtant l’iceberg et c'est évidemment là que les choses vont s’intensifier et s’accélérer. Le canal LFE viendra jouer un rôle important sur le dernier tiers du film, avec une présence particulièrement robuste. Avec l'infiltration de l’eau dans les couloirs du navire, les multiples craquements métalliques, jusqu’aux sonorités plus sourdes évocant la souffrance intérieure du paquebot, l'Atmos ajoute une nouvelle dimension à l'expérience. Comme de coutume, pour vous illustrer ce qu'on avance par écrit, nous vous présentons quelques exemples en reproduction binaurale dans notre vidéo jointe. La VF, auparavant proposée en DTS mi-débit, est restituée dans un encodage Dolby Digital 5.1 (640 kbps) comme les principales versions doublées présentes sur ce vidéo disque.

 

Test 4K Ultra HD Blu-ray : Titanic

 
 

Contenu

- 3 pistes de commentaires audio
-  Titanic : à coeur ouvert
-  Reflexions sur le Titanic
- Titanic: 25 plus tard avec James Cameron
- Scènes coupées et versions longues
- Les coulisses avec John Landau
- Les coulisses du tournage
- Plongée en profondeur
- 200.000.001$ : L'Odyssée d'un navire
- Vidéomatiques
- Effets spéciaux
- Bandes-annonces avec l'introduction de Jon Landau
- Clip musical de Céline Dion
- Galeries photos

Conclusion

L'édition 4K Ultra HD Blu-ray de Titanic (1997) mérite une évaluation nuancée, qui prend en compte à la fois les améliorations indéniables et les choix controversés de remasterisation. Les préoccupations concernant un usage excessif de réduction de bruit numérique (DNR), similaires à celles soulevées pour l'édition 4K de "Terminator 2", peuvent être mises de côté. Cependant, il convient de tempérer les louanges sans réserve de certains médias spécialisés nord-américains. La remasterisation présente des aspects discutables, en particulier en ce qui concerne l'utilisation de l'intelligence artificielle pour optimiser le rendu. Bien que cette technique améliore certaines scènes, elle introduit également des erreurs et un sentiment de netteté exagéré qui peut sembler artificiel et s'éloigner des standards attendus d'une restauration authentique d'une oeuvre tournée en 35mm. Le mixage Dolby Atmos, quant à lui, offre une approche plus conventionnelle et rassurante, restant fidèle à la qualité sonore originale tout en exploitant les avantages de la technologie, dont un usage bien pensé des canaux supérieurs.

En fin de compte, l'appréciation de cette édition 4K Ultra HD Blu-ray sera au combien personnelle, et chaque spectateur devra peser son intérêt à la lumière de toutes ces considérations. Il est certain que cette édition suscitera à la fois adhésion mais aussi de vives interrogations sur la nature même d'une restauration authentique.

Bon visionnage à tous ceux qui embarqueront à bord de cette nouvelle version...