Test 4K Ultra HD Blu-ray : Driver (1978)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

À la sortie d'un casino, une jeune femme est témoin d'un braquage effectué par deux gangsters qui parviennent à échapper à la police grâce à l'habileté du chauffeur de la voiture. Elle refuse de donner leur signalement à la police et parvient à se lier avec le chauffeur. Ceci afin de tenter de lui dérober son butin....
 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Driver (1978) a été tourné en 35mm à l'aide de caméras Panavision Panaflex. Un nouveau master 4K a été réalisé. A ce titre, les négatifs 35mm originaux ont été numérisés en 4K chez Colorworks qui a également achevé la restauration du film. Respectant le ratio 1.85:1, le long-métrage Néo-Noir de Walter Hill bénéficie d'une présentation en Dolby Vision.

Le cadrage est un poil plus serré que sur le précédent master. Mais les améliorations apportées par ce récent travail de remasterisation 4K sont nombreuses. A commencer par l'exemplarité de la restauration qui s'illustre par l'absence de poussière pellicule et une texture argentique joliment préservée. Le précédent master s'en sortait bien mais l'apport en définition reste concret (les visages de Bruce Dern et de la ravissante Isabelle Adjani, les rues sombres de Los Angeles, l'entrepôt abandonné). Et la compression HEVC (qui avoisine les 90 Mbps de moyenne) ne souffre d'aucune forme d'anomalie observable. L'étalonnage a le mérite de respecter les grandes lignes des propositions précédentes et sans virage sarcelle venant dénaturer l'ensemble. Les tons restent froids et l'essentiel des pics lumineux reste contenu sous la barre des 400 nits. Visuellement, Driver (1978) se montre surtout réhaussé par ces contrastes bien plus contemporains. Les nombreuses scènes de nuit en tirent profit avec ces lumières urbaines et reflets plus dynamiques et ces ombres déterrées. Les poursuites en voiture en ressortent encore plus "trépidantes". C'est une élégante présentation.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 748 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 260 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 88.58% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 157 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 89806 kbps et 89886 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

La section sonore reste plus traditionnelle. Cependant, l'éditeur a le mérite de restituer ces mixages d'époque en qualité lossless. Concrètement, on retrouve une version originale en LPCM 2.0 (2304 kbps, 24-bit). Aux rares dialogues, l'ADN de l'oeuvre est préservée avec un mixage minimaliste mais clairsemée de quelques moteurs rugissants et cascades décisives. Aux ambiances moins transparentes, les doublages en allemand et français profitent du même format de restitution (LPCM 2.0).

 
 

Bonus

- Masterclass avec Walter Hill (enregistrée au Festival de Reims 2022)
- Entretien avec Walter Hill
- Séquence d'ouverture alternative
- Bandes-annonces

Conclusion

L'intégration de suppléments inédits est bienvenue. Et visuellement cette présentation 4K restaurée est exemplaire. C'est donc une solide édition à tout point de vue.