Test 4K Ultra HD Blu-ray : Le Loup de Wall Street

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Sa licence de courtier en poche, et les narines déjà pleines de cocaïne, Jordan Belfort est prêt à conquérir Wall Street. Ce jour d'octobre, un krach, le plus important depuis 1929, vient piétiner ses rêves de grandeur. C'est finalement à Long Island qu'il échoue et qu'il monte sa propre affaire de courtage. Son créneau : le hors-cote. Sa méthode : l'arnaque. Son équipe : des vendeurs ou des petits trafiquants.

Test effectué depuis l'édition importée (USA) signée Paramount avec VFQ Dolby Digital 5.1 et sous-titres français.

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Sorti en 2013 dans les salles obscures, Le Loup de Wall Street a principalement été tourné en 35mm à l'aide de caméras Arricam LT. Des caméras numériques Arri Alexa Plus, Canon EOS C500 et Phantom HD ont également été mobilisées. Le master intermédiaire est confirmé en 4K. Pour cette sortie en Ultra HD Blu-ray, un nouvel étalonnage des couleurs supervisé en Dolby Vision a été réalisé. Le tout sous la supervision du réalisateur Martin Scorsese.

La précédente édition Blu-ray française signée Metropolitan date de 2014. Elle reste positive à bien des niveaux. Sur cette édition 4K Ultra HD Blu-ray, Le Loup de Wall Street respecte un cadrage strictement identique. Pas de nouveau scan vraisemblable et l'apport de définition se révèle plus subtil que radical. N'allez pas chercher forcément d'énormes gains à ce niveau. Ceci dit, on décèle tout de même un peu plus de fermeté sur les textures (les visages, les vêtements) et un grain 35mm dont la densité reste à l'écran un peu plus fine et régulière qu'en 1080p.

L'essentiel des différences repose sur le nouvel étalonnage des couleurs. Avec un bémol cependant : des valeurs HDR ultra conservatrices. Pour cause, le pic maximal lumineux a été mesuré à un médiocre 114 nits. On est donc plus proche d'un nouvel étalonnage à standard dynamique range qu'autre chose... Cela se traduit à l'écran par la difficulté de ce transfert à fournir des informations véritablement supplémentaires dans les hautes lumièresCeci dit, avec des ajustements différents, l'ambiance reste moins crémeuse et plus éveillée qu'autrefois. En prime : une clarté globale renforcée pour une présentation plus limpide à l'écran. Les ombres déterrées participent à la génération de cette impression. Les tons chair bénéficient eux aussi d'un apport en éclat global faisant ressortir les visages avec plus d'intensité. La lisibilité des plans tournés en faible luminosité (appartements, boîte de nuit, restaurants) est renforcée. Et des nuances de tons ont été apportées dont ces touches magentas supplémentaires affectant ciels (la cérémonie de mariage sur la plage) et visages.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 114 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 90 nits ce qui est bien plus faible que ce que l'on enregistre habituellement. De même, sur la globalité du long-métrage, seulement 39.61% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 100 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 51584 kbps et 57385 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

Aucune mise à niveau fondamentale en revanche sur la section audio qui récupère le précédent mixage 5.1. La version originale est de nouveau présentée en DTS-HD Master Audio 5.1 (3400 kbps). Notez que cette fois-ci, le mixage est proposé sous 24-bit (contre 16-bit sur le précédent Blu-ray Metropolitan). Cela peut faire pencher la balance. Globalement, l'activité sonore reste centrée sur l'axe frontal même si plusieurs séquences importantes mobilisent davantage l'intégralité de l'espace. On pense aux scènes de fêtes (plus ou moins débridées) et à la séquence particulière de la tempête sur le Yacht.

On confirme également la présence sur cette édition importée d'un doublage québécois avec une VFQ présentée en Dolby Digital 5.1 (640 kbps) ainsi que des sous-titres français.

 
 

Bonus

- The Wolf Pack (17 minutes)
- Running Wild (11 minutes)
- The Wolf of Wall Street Round Table (11 minutes)

Conclusion

C'est une édition Ultra HD Blu-ray honnête tirée d'un master 4K et qui jouit également de la présence d'un nouvel étalonnage des couleurs supervisé en Dolby Vision. Malheureusement pas de VFF mais une VFQ. Donc un achat en import à effectuer en connaissance de cause.