Test 4K Ultra HD Blu-ray : Free Guy

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Un employé de banque, découvrant un jour qu'il n'est en fait qu'un personnage d'arrière-plan dans un jeu vidéo en ligne, décide de devenir le héros de sa propre histoire, quitte à la réécrire. Évoluant désormais dans un monde qui ne connaît pas de limites, il va tout mettre en œuvre pour le sauver à sa manière, avant qu'il ne soit trop tard…

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

On retrouve une captation entièrement numérique. Elle se prête bien au contexte du film et des mondes alternatifs. Le tournage a été réalisé à l'aide de caméras numériques Arri Alexa 65 (6.5K), Mini (2.8K) et SXT Plus (3.4K). Compte tenu de la somme d'effets visuels, le master intermédiaire a été supervisé en 2K. Disney présente Free Guy dans une version mise à l'échelle en 2160p, avec uniquement la technologie HDR10.

S'agissant d'une production numérique moderne, tournée en Arri Alexa, Free Guy développe presque sans surprise de très solides images, au piqué pointu et sans grain aucun. Cheveux, textures faciales et décors (virtuels et réels) se révèlent raffinés. La version 2160p affine le rendu encore, sensiblement grâce à l'utilisation de la compression vidéo HEVC et d'un bitrate moyen supérieur. Ceci étant dit, s'appuyant sur un master 2K, la version Blu-ray s'en sort avec les honneurs. Elle fait "presque" jeu égal sur le registre de la définition.

Des couleurs pop, vivantes et joliment saturées sont déployées tout au long de cette aventure. Celle-ci est soutenue par de nombreux néons et d'effets bokeh colorés. En particulier à l'intérieur même de Free City, le fameux jeu vidéo. En revanche, selon nos mesures, la barre des 210 nits n'est jamais franchie par aucun pixel lumineux sur cette version HDR10. A la seule exception d'un pic singulier enregistré à 1392 nits (le MaxCLL, et qui ne concerne que trois secondes du film). Gardez donc à l'esprit que, globalement, la plage dynamique exploitée sur cette édition est réduite, avec une utilisation de la technologie HDR très conservatrice. C'est dommage, car Free Guy avait le potentiel de se prêter à une utilisation plus "libérée" des nits.

Sur certains plans, particulièrement en extérieur jour, un assombrissement devient même problématique avec une perte d'éclat naturel sur les visages. Certains d'entre vous pourront trouver la version SDR du Blu-ray plus attrayante sur ces quelques passages.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1392 nits, avec néanmoins une absence quasi-totale de nits au-dessus des 210 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à un faible 157 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 89.34% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 123 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 49929 kbps.

 

Qualité Audio

Porté par un bitrate moyen pleinement libéré (un record de 8552 kbps), Free Guy bénéficie en version originale d'un fort solide mixage Dolby Atmos (core TrueHD 7.1, 24-bit). Il est très actif sur le registre des objets sonores. L'activité aérienne est très vite perceptible, dès l'entame du premier chapitre avec la scène du vol en wingsuit et la poursuite endiablée dans les rues de Free City. Le chapitre 4 envoie également du lourd : lorsque Steve Harrington et le lapin shérif escaladent l'immeuble en construction tel un jeu de plateforme. Les dialogues restent toujours intelligibles et la bande-originale a le mérite d'être sensiblement engageante. Les basses auraient peut-être mérité un supplément de solidité. Néanmoins, elles restent globalement attractives notamment sur les coups de feu et les transitions "on/off" de réalité augmentée. Notez que cette piste Dolby Atmos est exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (la VO étant proposée en DTS-HD Master Audio sur le disque simple Blu-ray).

Moins étendue en termes de spatialisation, la VF se voit présentée en Dolby Digital Plus 7.1 (1024 kbps).

 
 

Bonus

- Scènes supprimées et prolongées
- Bêtisier
- Dude vs. Guy
- La création de Molotovgirl
- Voici le monde de Taika
- Bienvenue à Free City
- Bandes-annonces

Conclusion

Difficile de ne pas être conquis par cette comédie rafraichissante. Il s'agit d'une fort belle surprise cinématographique, avec un séduisant versant comique. Free Guy s'illustre aussi par de solides images et une piste Dolby Atmos très active sur le plan aérien. Cette piste est exclusive à la version 4K. Dans l'ensemble, cela reste un bilan positif...