Test 4K Ultra HD Blu-ray : Reminiscence (2021)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Dans un futur proche, Miami a été submergé par les flots, suite aux effets du changement climatique. Un enquêteur privé, Nick Bannister, est engagé par des clients afin de retrouver leurs précieux souvenirs. Au cours de sa dernière affaire, il tombe éperdument amoureux de sa cliente. A sa disparition, le détective est désemparé et se lance à sa recherche. Il se retrouve alors perdu dans une boucle temporelle et découvre des aspects de sa personnalité qu'il ne connaissait pas auparavant.

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Reminiscence (2021) a principalement mobilisé des caméras numériques Sony CineAlta Venice (6K). Quelques plans aériens ont été réalisés à l'aide de caméras Arri Alexa Mini (3.4K) positionées sur drones. Le master intermédiaire a été supervisé en 4K. Warner Home Vidéo restitue le premier long-métrage (en tant que réalisatrice) de Lisa Joy en 2160p avec la technologie Dolby Vision.

Visuellement, on retrouve les ingrédients d'un polar noir transposé dans un univers un brin futuriste. Prédominent : une ambiance stylisée quelque peu intimiste, des lumières tamisées, des teintes cuivrées (et dorées) obsédantes... Un cachet classieux, quelque peu old school, le tout saupoudré de touches de couleurs vives qui semblent se détacher de la mémoire du protagoniste (Mae et sa robe rouge de femme fatale). L'étalonnage Dolby Vision ajuste ces propositions avec brio, octroyant une vivacité supplémentaire aux sources lumineuses (les souvenirs qui se matérialisent sous forme d'hologrammes) et des nuances couleurs bienfaitrices. En prime : plus de relief y compris sur les teintes chair. Les niveaux de noir se révèlent impeccables.

En matière de définition, le Blu-ray établit déjà une très belle impression. Mais le format Ultra HD Blu-ray prend tout son sens sur cette présentation native 4K. On note globalement plus de matière sur les gros plans et des lignes qui s'affinent (y compris sur les survols des bâtiments inondés). C'est au final une bien noble présentation.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1216 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 478 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 87.99% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 174 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 52299 kbps et 52368 kbps (avec surcouche DV).

 

Qualité Audio

Le film dispose d'une bande son Dolby Atmos pour sa version originale. On retrouve celle-ci avec un core Dolby TrueHD 7.1 (3510 kbps, sous 16-bit). Sans en faire des tonnes, le mixage n'est jamais avare en informations spatiales. Il maintient une activité solide sur les canaux frontaux et s'étend davantage dans la pièce d'écoute lors des scènes d'immersion onirique. De belles atmosphères sont entendues (les moments partagés en plein air, le son des oiseaux, le bruissement des feuilles) et la sollicitation des canaux verticaux se prête bien à certains effets de désorientation issues de ces expériences holographiques au réalisme confondant. Une solide dynamique est développée lors des scènes d'action (coups de feu, éclats de verre). Le tout est ponctué de graves réactives lorsqu'il le faut (les plans inauguraux de Miami inondé, le vrombissement du moteur de train).

La VO est à privilégier... d'autant plus que la VF se voit réduite à un conventionnel Dolby Digital 5.1.

 
 

Bonus

- 4 Featurettes portées sur les coulisses
- Clip Musical "Save My Love"

Conclusion

Reminiscence (2021) n'est ni un chef d'oeuvre ni un mauvais film. Si votre curiosité vous en dit, cette première réalisation de Lisa Joy (connue pour la série télévisée Westworld) bénéficie d'un solide transfert UHD et d'une bande-son Dolby Atmos efficace. Avis aux amateurs...