Test 4K Ultra HD Blu-ray : Snake Eyes : G.I. Joe Origins

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Snake Eyes, un homme courageux et solitaire, est accueilli au sein du très ancien clan japonais des Arashikage, après avoir sauvé la vie de leur héritier. Le clan fait de lui un grand guerrier, tout en lui offrant ce dont il rêvait depuis longtemps : un foyer. Mais certains secrets de son passé refont surface et Snake Eyes, s'il veut garder la confiance de ceux qui sont désormais ses proches, va devoir mettre à l'épreuve son honneur et sa fidélité au clan.

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Snake Eyes : G.I. Joe Origins (2021) a mobilisé des caméras Arri Alexa Mini (3.4K). Un tournage numérique donc, qui, selon toute vraisemblance, a été suivi d'un master intermédiaire ramené en 2K. Le long-métrage de Robert Schwentke a bénéficié d'un étalonnage couleurs en Dolby Vision.

En Blu-ray comme en Ultra HD Blu-ray, les images développées sur ce troisième opus jouissent d'une très belle présence. Une clarté clinique se dégage de ces images numériques. Sans grain, elles sont portées par un piqué chirurgical découpant les contours avec une extrême finesse. La définition se montre tout bonnement excellente, présentant des détails cristallins, du premier-plan jusqu’aux derniers. L'Ultra HD Blu-ray profite d'ailleurs d'un voile de définition supplémentaire, non transcendant, mais attestable tout de même. Les visages (de Henry Golding, à la jolie Úrsula Corberó) sont plus accrocheurs encore et les décors se voient découpés avec un peu plus de tact et de précision.

L'étalonnage des couleurs est en grande forme lui aussi, particulièrement en Dolby Vision. Cette version HDR fournit une présentation nettement plus dynamique. Seule limite : l'écrétage des hautes lumières qui reste difficile, avec de nombreuses zones hautement lumineuses marquées par une surexposition encore délicate. Ceci dit une myriade de couleurs variantes au fil de la narration s'exprime avec vivacité et punch. Des nuances rosées affectent les visages en les rendant un peu plus chaleureux encore. La lisibilité des plans tournés en basse luminosité est réhaussée, notamment lors de la rencontre de Snake Eyes dans les bois avec "Blind Master". Les séquences nocturnes éclairées aux néons qui se déroulent dans les rues de Tokyo sont celles qui devraient marquer le plus votre attention. Une sensation presque tridimensionnelle sur certains plans larges s'y dégage.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 684 nits, mais les pics ne franchissent que très rarement la barre des 600 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 348 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 92.98% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 168 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 46530 kbps et 48638 kbps (avec surcouche DV).

 

Qualité Audio

Présenté en Dolby Atmos avec un noyau Dolby TrueHD 7.1 (24-bit, bitrate moyen de 5003 kbps), la bande-son du film en version originale ne manque pas d’atouts. Aussi diversifiées que les images, les sonorités déployées dans ce mixage positionnent à de nombreuses reprises la barre très haut. Un exemple l'illustre merveilleusement : cette séquence sur l'autoroute, lorsque des ninjas perchés sur le toit d'un camion s'affrontent au katana. Une dynamique survoltée et des effets multivoies aériens y sont entendus. Le rendu des dialogues est irréprochable. La piste engage de manière régulière l'ensemble des canaux avec des effets panoramiques et des sonorités de destruction qui vous donnent vraiment l'impression d'être au cœur de ce monde de guerriers ninja. Le rugissement du serpent géant est accompagné de basses palpitantes. Globalement, vous ne devriez pas être déçus de ce rendu sonore.

Plus conventionnelle mais conservant les qualités principales de ce mixage moderne, la VF se voit malheureusement réduite au format Dolby Digital 5.1 (640 kbps).

Bonus

- Court métrage
- Scènes inédites
- Snake Eyes entre en scène
- Un ensemble mortel
- « Arashikage »

Conclusion

Snake Eyes : G.I. Joe Origins s'adresse surtout aux fans de la franchise. Le film possède certains atouts, notamment en matière de mise en scène, mais peinera à convaincre un plus large public par son scénario conventionnel. Techniquement, il s'agit d'une édition 4K Ultra HD Blu-ray aboutie, forte de solides images (captées en numérique) ainsi que d'une piste Atmos énergique. Avis aux amateurs...