Test 4K Ultra HD Blu-ray : BlacKkKlansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, Ron Stallworth devient le premier officier noir américain du Colorado Springs Police Department. Il se fixe une mission : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions. En se faisant passer pour un extrémiste, Stallworth contacte le groupuscule : il ne tarde pas à se voir inviter au sein de la garde rapprochée. Tandis que l'enquête progresse, Flip Zimmerman, collègue de Stallworth, se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe et apprend qu'une opération meurtrière se prépare.

BlacKkKlansman est disponible peu en 4K Ultra HD Blu-ray chez Universal France. Notre test complet est ici !

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

BlacKkKlansman a été tourné exclusivement sur film : en 35mm principalement et quelques séquences de flashback en 16mm. Le master intermédiaire a été supervisé en 4K. Blu-ray et 4K Ultra HD Blu-ray s'appuient sur ce master de qualité. Il est question aujourd'hui d'une présentation en 2160p, compression HEVC et technologies Dolby Vision et HDR10.

Spike Lee et le directeur de la photographie, Chayse Irvin, plongent le spectateur dans le Colorado à la fin des années 70. Les effets seventies sont multiples avec un rendu visuel profondément filmique. Le grain est soutenu sur ce film et l'étalonnage des couleurs reste volontaire vintage et retro avec des teintes brunes prononcées.

Sans être redoutable, le piqué de l'image est très bon, aussi bien en Blu-ray qu'en 4K Ultra HD Blu-ray. D'ailleurs à ce niveau, force est de reconnaître que l'édition Blu-ray s'en sort plutôt très bien. La version 2160p récupère simplement un très léger voile de définition, plus ou moins perceptible selon les plans. Donc pas de différence radicale à observer aujourd'hui. Seul le grain 35mm (forte identité du film) reste plus fin et dense. Merci compression HEVC.

Côté HDR, on est également en face de différences subtiles avec un apport de luminance, une légère augmentation de la saturation et globalement une palette colorimétrique plus nuancée. La version HDR ne remet pas en question l'ambiance filmique et volontairement rétro des images.

Qualité Audio

BlacKkKlansman nous est restitué avec une version originale en Dolby Atmos. Une forme de réalisme prime sur ce mixage, avec une ouverture sonore très appréciable. Le poids des mots, l’intensité des dialogues sont couplés à une scène musicale engageante et profondément dynamique. Ambiances et bruitages sont restitués avec des panoramiques sonores subtils. Mention spéciale au discours de Ture mobilisant toute la scène sonore avec des acclamations de foule totalement immersives. BlacKkKlansman est ponctué de quelques passages retentissants notamment sur les scènes de tirs et de coups de feu. Les dialogues, prioritaires sur ce long-métrage, demeurent transparents.

La VF ne démérite pas. Elle est proposée au format Dolby Digital Plus 7.1 sur cette édition française.

Bonus

Peu de suppléments à se mettre malheureusement sous la dent :
- "Un film de Spike Lee" (5.09 minutes)
- Bande-annonce version longue avec "Mary Don't You Weep" de Prince

Conclusion

BlacKkKlansman: J'ai infiltré le Ku Klux Klan jouit d'une très belle édition 4K Ultra HD Blu-ray. Mais l'édition Blu-ray s'en sort également très bien, avec une définition - si ce n'est totalement équivalente - très proche de la version UHD. Celle-ci tire toutefois son épingle du jeu en restituant un grain argentique plus dense et plus fin. Prestations audio équivalentes...