Test 4K Ultra HD Blu-ray : Flashdance (1983)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Flashdance est le récit de la vie d'Alex Owens, une jeune femme ambitieuse qui travaille comme soudeur la journée et comme danseuse exotique la nuit. Son véritable rêve est de devenir une danseuse professionnelle, et elle est encouragée sur cette voie par Nick Hurley, un jeune homme qui suit une formation de danseur. Cependant, leur relation est compliquée par leur différence sociale et les obstacles qui se dressent sur leur route. Alex doit faire face à la jalousie de Johnny, patron du club dans lequel elle se produit, et à ses propres doutes quant à ses capacités à devenir danseuse professionnelle. Avec l'aide de Hannah Long, une ancienne danseuse devenue formatrice, Alex poursuit son rêve malgré les défis qui se présentent à elle.  

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Réalisé par Adrian Lyne, Flashdance (1983) a connu un succès commercial avec la présence mémorable de Jennifer Beals dans le rôle principal de la danseuse Alex Owens. Tourné en 35mm à l'aide de caméras Arriflex 35 BL, le film a fait l'objet d'une première édition Blu-ray Disc dès 2013 (ici en comparaison). Une remasterisation 4K du film a néanmoins été opérée dès 2020 avec la sortie d'une seconde édition Blu-ray tirée de ce master 4K. En cette année 2023 qui marque le 40ème anniversaire de Flashdance (1983), le film se voit présenté en 2160p avec la technologie Dolby Vision.

Le master 4K employé par Paramount se révèle de bonne tenue, sans trace de poussière ou de dommage visible sur la pellicule. Le niveau de définition connaît une subtile amélioration, que certains pourront trouver minime, mais qui reste appréciable sur un très grand nombre de passages : de la première audition d'Alex, aux scènes se déroulant à la patinoire jusqu'aux plans plus rapprochés portant sur la romance avec Nick. Le tout, faut-il le souligner sans trace dommageable d'edge enhancement. Le grain de la pellicule 35mm, assez dense sur ce titre, est bien plus serré qu'auparavant, y compris sur les plans tournés en extérieur (la ville de Pittsburgh). C'est un bon pas en avant mais sa respiration reste encore fragile (quelques traces de grain se figeant ici et là) avec un encodage HEVC certainement perfectible. L'étalonnage Dolby Vision est contemporain. De nombreux pics supérieurs à 800 nits ont été relevés tout au long du film. Cela profite dès les premières scènes dont le passage de danse sensuelle iconique d'Alex (pendant que des perles de pluie tombent sur elle). Les nombreux plans tournés en contre-jour tirent leur épingle du jeu, avec moins de zones surexposées disgracieuses et des contrastes plus équilibrés (les abat-jour élégants du loft d'Alex). Les scènes de vie quotidienne (au travail à l'usine, à la laverie) conservent leur sobriété d'origine, avec des teintes urbaines grisonnantes. Plus féériques, les lumières composant l'intérieur du Mayby's Bar ainsi que les spots utilisés sur scène gagnent en subtilité et éclat.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1222 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 376 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 86.19% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 140 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 63197 kbps et 79070 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

Flashdance (1983) n'a pas été remixé et conserve sa version originale encodée en DTS-HD Master Audio 5.1 (24-bit, 3604 kbps). Cette décision n'est pas nécessairement dommageable. Les sons du quotidien, les dialogues et les effets sonores urbains sont bien présents, avec une utilisation principalement frontale, surtout lorsque la musique n'est pas engagée. En revanche, lorsque les passages musicaux de la bande-originale légendaire portés par des titres tels que "What a Feeling", "Maniac" ou "Gloria" se font entendre, l'expérience change radicalement. Le rythme et la puissance des chansons sont captivants, rappelant avec nostalgie l'époque dynamique des années 80 et offrant aux fans une expérience musicale mémorable. L'enveloppement surround reste efficace pour retranscrire l'ambiance du club, les applaudissements des spectateurs et les scènes de danse. En revanche, pour la version française, le rendu est plus modeste. La piste demeure inchangée : du Dolby Digital 2.0 (224 kbps), comme pour les versions Blu-ray précédentes.

 
 

Bonus

- Focus sur le réalisateur : Adrian Lyne parle de Flashdance
- Le Look de Flashdance
- La diffusion du Phénomène Flashdance
- Bande-annonce cinéma

Conclusion

Bien que cette présentation ait encore quelques faiblesses, la mise à jour de Flashdance (1983), qui a marqué le catalogue Paramount dans les années 80, est suffisamment significative pour mériter l'attention de tous les fans de Jennifer Beals et autres home-cinéphiles nostalgiques.