Test 4K Ultra HD Blu-ray : Star Trek VI : Terre Inconnue (1991)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Dans Star Trek VI : Terre Inconnue, une explosion dévastatrice sur la lune Praxis menace de déchirer l'Empire Klingon en morceaux. Le capitaine de l'Enterprise, James T. Kirk, et son équipage sont envoyés en mission diplomatique pour négocier la paix avec l'Empire Klingon. Mais lorsqu'un complot pour saboter les pourparlers de paix est découvert, l'Enterprise doit faire face à une conspiration interne au sein de Starfleet. Pour sauver la paix et l'honneur de Starfleet, Kirk et son équipage doivent se battre pour démasquer le complot et empêcher une guerre totale entre les deux puissances galactiques.  

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Le film Star Trek VI : Terre Inconnue, sorti en 1991, a été capturé sur des pellicules 35 mm à l'aide de caméras Panavision. Une version Blu-ray précédente avait été publiée en 2009. Une restauration a été effectuée en utilisant un scan récent des négatifs originaux en résolution 4K. La version remasterisée, incluant la technologie Dolby Vision, porte sur les deux montages (cinéma et director's cut).

Il est important de souligner que la précédente édition Blu-ray de Star Trek VI se révélait de piètre qualité. Tirée d'un ancien master, elle présentait de nombreux défauts tels que des traces d'aliasing, une utilisation excessive de DNR effaçant toute teneur argentique et un edge enhancement maladroit qui donnait aux visages des acteurs un aspect de cire bien pouasseux. Cependant, grâce à cette remasterisation opérée, ces problèmes sont devenus obsolètes. D'abord, le cadrage a été élargi grâce à un léger zoom arrière, ce qui permet de retrouver des parties importantes d'images sur les flancs latéraux. La définition a également été améliorée de façon significative. Cela profite aux visages des acteurs qui apparaissent plus naturels (DeForest Kelley et William Shatner), aux costumes emblématiques (à bord du Starfleet) et aux nombreux décors tels que le hall de conférence, la prison de glace et l'intérieur du vaisseau klingon. Les maquettes des vaisseaux dans les scènes de navigation spatiale ont également été optimisées pour un rendu plus détaillé. Même si le piqué présente encores quelques imperfections liées à la photographie originale, le résultat global est beaucoup plus naturel qu'auparavant. L'étalonnage des couleurs a aussi été retravaillé pour une meilleure cohérence avec les environnements traversés, et les teintes chair apparaissent désormais plus chaudes et chaleureuses en de nombreuses circonstances. De grosses dérives violines ont également été corrigées, notamment pour les extérieurs sur Rura Penthe, la planète glacée. Alors certes on partait de très loin mais cela reste une mise à niveau significative.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1089 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 415 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 90.51% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 145 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 68293 kbps et 72711 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

On retrouve la même piste audio Dolby TrueHD 7.1 (2577 kbps, sous 16-bit) pour la version originale que Paramount a donc conservé depuis la sortie du Blu-ray de 2009. Cela n'est pas forcément une mauvaise chose. Le film combine de nombreuses scènes de dialogue avec des échanges entre les personnages principaux qui sonnent transparents (la planification de la mission d'infiltration, les pourparlers avec les autorités klingonnes). Les scènes d'action restent particulièrement immersives notamment l'attaque sur les installations de la plate-forme orbitale ou le combat à bord de la prison klingonne. La scène du procès, avec ses effets d'écho et de déplacement de canaux à canaux, fait de nouveau une solide impression. La piste française reste en Dolby Digital 5.1 (640 kbps) comme pour le volet précédent.

 
 

Bonus

- Blu-ray (version cinéma tirée du nouveau master)
- 2 pistes de commentaires audio
- LCARS : Système informatique des données
- Le processus de paix et ses dangers
- Histoires de Star Trek VI (en 6 modules)
- L’univers Star Trek (en 8 modules)
- Adieu: Hommage à DeForest Kelley
- Interviews originales
- Galeries, Storyboards et trailers

Conclusion

On partait de très loin avec une précédente édition Blu-ray criblée de DNR et d'Edge Enhancement. Heureusement, tout cela relève désormais du passé et cette édition 4K Ultra HD Blu-ray reste bien plus satisfaisante techniquement.