Test 4K Ultra HD Blu-ray : Misery (1990)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Paul Sheldon, romancier et créateur du personnage de Misery dont il a écrit la saga est satisfait. Il vient enfin de faire mourir son héroïne et peut passer à autre chose. Il quitte l’hôtel de montagne où il a l’habitude d’écrire et prend la route de New York. Pris dans un violent blizzard, sa voiture dérape dans la neige et tombe dans un ravin. Paul Sheldon doit son salut à Annie Wilkes, infirmière retraitée qui vit dans un chalet isolé. Annie est justement une supporter inconditionnelle de la belle Misery.  

Test effectué depuis l'édition Kino Lorber (import USA) sans VF ni STFR.

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

La précédente édition Blu-ray française de MGM remontait à 2010 et il y avait de la marge de progression. Cette nouvelle version 2160p, qui s'appuie sur un scan 4K des négatifs originaux bien plus récent, répond à cet appel en offrant une définition supérieure. C’est particulièrement remarquable sur les plans serrés du visage de Kathy Bates dans son rôle de l'infâmante infirmière Annie Wilkes. Les scènes hivernales en extérieur, sur la route et aux abords de la maison isolée, bénéficient également de cet apport en définition. Bien que certaines prises de vue puissent encore manquer de netteté, surtout dans les dernières séquences, la texture argentique est joliment préservée tout au long du film. Le schéma de couleurs n'est pas particulièrement époustouflant, mais l'étalonnage Dolby Vision est très dynamique avec des pics lumineux largement supérieurs à ce que l’on a coutume d’observer (une moyenne de 849 nits), apportant une clarté lumineuse accrue et des blancs plus sains et attrayants (comme la neige). Les contrastes mieux sculptés s’ajoutent également à cette redécouverte, tout comme la suppression des dernières poussières parasites et cet encodage au bitrate moyen record de 100219 kbps.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 10000 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à un modeste 849 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 94.23% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 156 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 88669 kbps et 100219 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

Comme on pouvait s’y attendre, le film Misery (1990) n'est pas disponible en Dolby Atmos. Cependant, les versions 2.0 et 5.1, toutes deux en DTS-HD Master Audio (24-bit, 1985 kbps et 3647 kbps) sur ce disque, offrent deux options solides pour redécouvrir ce thriller haletant. Axé sur un duo de personnages captivants, le film met l'accent sur les dialogues, qui sont restitués avec précision. La scène avant est solide, avec de belles portions musicales (comme la longue séquence précédant l'accident de Paul Sheldon). Les canaux surround sont peu utilisés, à l'exception de fines atmosphères (comme le blizzard) et de quelques sons en arrière-plan (les bruits hors-champ situés depuis l'autre pièce de la maison). Malheureusement, cette édition signée Kino Lorber ne propose ni VF, ni sous-titres français.

 
 

Bonus

Commentaire audio du réalisateur Rob Reiner
Commentaire audio du scénariste William Goldman
Misery Loves Company : Featurette (29:52)
La tournée de la comédie musicale Misery de Marc Shaiman : Featurette (14:28)
Diagnostic d'Annie Wilkes : court-métrage (8:47)
Conseils pour les personnes harcelées : Featurette (4:58)
Profil d'un harceleur : Featurette (6:17)
Harceleurs de célébrités : Featurette (5:08)
Lois contre le harcèlement criminel : Featurette (2:23)
Trailers

Conclusion

Cette restauration 4K de "Misery" est globalement réussie. La seule édition Blu-ray française, que vous possédez certainement, est en tout cas surpassée à bien des égards. Seul regret pour cette édition importée et qui en limitera l’intérêt pour de nombreux home-cinéphiles : l’absence de VF ou de sous-titres FR. En attendant une édition équivalente en France…