Test 4K Ultra HD Blu-ray : Moonfall

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Une force mystérieuse provoque la chute de la Lune, qui menace de s'écraser sur la Terre. L'ancienne astronaute, Jo Fowler pense avoir la solution pour empêcher cette catastrophe, mais peu de gens croient en elle. Seuls un astronaute qu'elle a connu autrefois, Brian Harper, et un théoricien du complot, K.C. Houseman sont de son côté. Le trio va alors tenter une mission impossible dans l'espace.  

 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Le tournage de Moonfall (2022) a été réalisé en numérique. Roland Emmerich a employé des modèles Red Monstro (8K). Selon IMDB, le master intermédiaire a été géré en 4K avec un étalonnage HDR Dolby Vision. Le film respecte le ratio 2.39.

L'édition UHD établit de solides différences imputables avant tout à l'étalonnage HDR. C'est d'autant plus marquant que la version SDR du disque simple Blu-ray, à plus faible luminosité, dispose d'un rendu relativement grisâtre et plus sombre à tout égard. Les prises de vues inaugurales dans l'espace sont les premières à s'illustrer en tirant profit de ces contrastes élevés. Les éclairages et reflets des combinaisons des cosmonautes se révèlent rapidement plus étincelants tout comme les écrans d'affichage de l'armée et de la NASA. La moyenne des pics lumineux a été mesurée à un très solide 512 nits. L'UHD fait ressortir aussi des couleurs plus fortes. Les environnements plus confinés ou tournés en basse lumière (chambres d'hôtel, maison, navette) appaissent plus généreusement éclairés, pour plus de lisibilité et de limpidité. L'apport de définition pur est présent mais semble tout de même plus marginal malgré le DI vraisemblable 4K. Un grain léger a aussi été ajouté en post-production et confère aux images une structure filmique agréable. Cela reste une solide présentation.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève un solide 1261 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 512 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 95.1% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 185 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 61198 kbps et 68042 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

Les œuvres "catastrophes" de Roland Emmerich sont souvent associées à des bandes-son spectaculaires. Moonfall (2022) ne déroge pas à la règle avec un mixage Dolby Atmos (core TrueHD 7.1, 5232 kbps, 24-bit) puissant et qui accompagne sans difficulté ces images de grande destruction. Le registre grave est solide. L'entame du film dans l'espace donne rapidement le ton avec de solides sonorités circulaires. Le film vous réserve quelques scènes anthologiques avec une mention spéciale aux passages avec l'essaim noir qui s'illustrent aussi bien en termes de dynamique que de spatialisation. Les canaux Atmos sont plutôt généreux sur ce titre avec de nombreux effets de hauteur en vigueur (la conscience de la megastructure lunaire, les messages radios, bruits d'hélicoptère, et multiples échos d'explosion). La présence d'une VF aux caractéristiques équivalentes (Dolby Atmos, core TrueHD 7.1, 5237 kbps) est réconfortante.

 
 

Bonus

- Commentaires audio
- Les coulisses du tournage
- Exploration de la Lune
- Les sons de la Lune
- Le Dr KC Houseman nous révèle la vérité

Conclusion

Les personnages et le scénario sont creux. Mais dans le style qui est le sien, Moonfall (2022) tire tout de même profit de solides scènes de destruction. L'édition 4K Ultra HD Blu-ray ne déçoit pas avec un sans faute de l'éditeur (DI 4K, Dolby Vision, VO/VF Dolby Atmos). Avis aux amateurs...