Test 4K Ultra HD Blu-ray : La somme de toutes les peurs

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Le Président russe vient de décéder. Un groupe de terroristes néo-nazis parvient à s'emparer d'une bombe nucléaire datant de la Guerre du Kippour et fait exploser une bombe chimique sur Grozny, anéantissant ainsi la capitale tchétchène au nom du gouvernement russe. Leur prochaine cible : la ville américaine de Baltimore, où doit se dérouler la finale du Superbowl. Les terroristes espèrent ainsi que la panique générale relancera la défunte Guerre Froide. Le directeur de la CIA, Bill Cabot, engage alors les services d'un brillant et intègre agent spécialiste de la Russie, Jack Ryan, afin de faire la lumière sur les derniers événements. Selon celui-ci, les principaux responsables ne sont pas les autorités russes, mais bien des terroristes. Jack doit faire vite pour trouver des preuves tangibles qui corroboreront sa thèse.

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

La somme de toutes les peurs (2002) a mobilisé des caméras 35mm Panavision Panaflex Millennium & XL avec des optiques anamorphiques. Cette réalisation signée Phil Alden Robinson a bénéficié d'une remasterisation 4K en 2018. C'est à cette période qu'une édition Ultra HD Blu-ray est sortie dans quelques pays. En France, il aura fallu attendre la célébration du 20ème anniversaire pour profiter d'un vidéo disque équivalent. La somme de toutes les peurs (2002) se trouve présenté en 2160p avec la technologie Dolby Vision.

On partait de loin avec la précédente édition Blu-ray (2013) entachée par une compression laborieuse et des traces nauséabondes d'edge enhancement. Cette remasterisation 4K (2018) permet de faire table rase du passé. Le master a été nettoyé. La compression se révèle bien plus solide et la définition réhaussée rend les propositions visuelles de Phil Alden Robinson bien plus acceptables qu'autrefois. Des plans doux persistent et semblent être inhérents à la photographie d'origine. Les lignes et textures s'affinent dans tous les cas assez considérablement (les montures de lunettes de Morgan Freeman, les visages, les surfaces des fusées et avions de combat) tout comme la restitution du grain 35mm plus homogène et moins distrayante. Les couleurs se révèlent moins criardes et mieux encadrées que sur le précédent transfert qui souffrait par ailleurs de dérives bleu/violines prononcées. Blancs et ciels se révèlent plus équilibrés. Quelques pics supérieurs à 1000 nits ont été relevés avec un MaxCLL honorable de 1160 nits. Les hautes lumières gagnent considérablement en qualité avec beaucoup moins de surexposition castrastrice (moins de débordement sur les explosions, lens flares, et reflets sur les visages et surfaces métalliques).

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1160 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 308 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 82.45% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 148 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 46750 kbps et 52019 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

Pas de mise à niveau fondamentale pour la section audio qui récupère la même bande-son originale Dolby TrueHD 5.1 (24-bit, 4360 kbps). Cette version 5.1 assure un job tout à fait correct malgré tout, particulièrement sur la seconde partie du film plus animée. Cela reste un mixage très réaliste et généreux. L'acoustique des lieux a été préservée (environnements urbains, bruits de fonds, le stade) jusqu'à certaines ambiances naturelles. Quelques utilisations plus agressives en surround (attaque de missiles sur un porte-avion, passages d'hélicoptères) sont observées. La partition de Jerry Goldsmith, couplée au "Nessun dorma" de Puccini, jouissent d'une spatialisation homogène.

Qui dit VO inchangée, dit VF inchangée également. Pas de traitement de faveur. Soit, pour dire les choses autrement : du format Dolby Digital 5.1 (640 kbps)...

 
 

Bonus

- Commentaire du réalisateur et du cinéaste John Lindley
- Commentaire du réalisateur et du romancier Tom Clancy
- Le Making of de la somme de toutes les peurs
- Bande-annonce cinéma

Conclusion

C'est une mise à niveau indiscutable, tant le précédent master possédait un fort potentiel d'amélioration. Les sections audio et bonus restent quant à elles inchangées. Une solide édition dans son ensemble.