Test 4K Ultra HD Blu-ray : Waterworld

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Le monde s'est transformé en un immense océan. Dans des embarcations délabrées et dans des villes flottantes improvisées appelées, les atolls, on lutte dans l'espoir de trouver un jour le Dryland mythique. Deacon, le chef de la bande des pirates, attaque l'atoll où habitent la jeune Enola et Helen se mère adoptive. Mais Mariner, un vagabond, découvre que la jeune Enola possède un trésor qui peut le monde. 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Interprété par Kevin Costner, Waterworld avait fait l'objet d'un tournage 35mm chaotique. La production du film avait subi de nombreux aléas entre les contraintes logistiques, les caprices météorologiques de 1994 et des réécritures non anticipées du scénario. Avec son budget estimé à 175 millions de dollars, Waterworld a déçu le box-office. Mais ce Mad Max aquatique a bénéficié d'élans importants grâce à ses différentes exploitations domestiques : LaserDisc, DVD, HD-DVD, Blu-ray et aujourd'hui Ultra HD Blu-ray. Rassurez-vous : le film a bien fait l'objet d'une restauration avec un nouveau master confirmé en 4K. Il est question d'une compression HEVC (bitrate moyen de 45.0 Mb/s) et de la technologie HDR10. La version longue (+ 42 minutes) est disponible en VOST.

Allons droit au but : le bon en avant qualitatif est fulgurant ! La précédente édition Blu-ray française date de 2009. Et ce transfert 4K la supplante à tous les niveaux. C'est une mise à niveau franche qui fait globalement plaisir à voir. Le niveau de définition connaît une amélioration très flatteuse. Les textures principales sur les visages et les matériaux restent robustes même s'il existe encore des aléas et quelques plans plus mollassons en termes de mise au point. De la barbe naissante du protagoniste sur son trimaran, aux tresses de la jeune Enola jusqu'aux subtilités du gigantesque atoll construit pour le tournage, Waterworld retrouve un niveau de définition honorable. La granularité 35mm est fine et homogène là où elle se présentait grumeleuse et brouillonne sur le précédent vidéo disque.

Les propositions en termes d'étalonnage sont elles-aussi plus convaincantes. Les contrastes ont été modernisés avec des couleurs plus vives et des noirs solides. Les bleus sont plus audacieux et profonds et la végétation de Dryland à la fin du film apparaît nettement plus luxuriante. Moisissure, rouille et éléments boueux récupèrent d'importantes nuances brunes et orangées. On émet tout de même une réserve relative à la présence de légères dérives magentas rencontrées tout au long de ce transfert.

Qualité Audio

En version originale, Waterworld tire profit d'un remixage DTS:X avec un core DTS-HD Master Audio 7.1 (24-bit, bitrate moyen de 8281 kb/s). Dans sa mise en forme et ses perspectives sonores, Waterworld n'a jamais jouit d'une très grande subtilité. L'oeuvre a été mixée à une époque où les bande-son n'étaient pas aussi spatialisées que de nos jours. En revanche, les propositions sonores ont le mérite de présenter des caractéristiques massives et énérgiques et elles accompagnent donc plutôt efficacement les scènes d'action en leur insufflant un souffle épique supplémentaire. Les mille et une interventions chaotiques des Smokers et leurs engins motorisés en tireront profit. La scène surround reste active. Les maintes explosions qui émaillent la bande-son récupèrent eux-aussi de beaux élans massifs. Quant aux passages les plus calmes, ils laissent respirer quelques douces atmosphères maritimes. Notez que la VF, moins imposante dans son rendu, demeure inchangée (DTS 5.1, 768 kbps).

Bonus

A l'exception de la présence de la version longue (VOST), il n'y pas de suppléments bonus à se mettre sous la dent.

Conclusion

Comparativement à l'édition Blu-ray de 2009, cette édition Ultra HD Blu-ray assure l'essentiel avec un franc renouveau en termes de définition et de contrastes. Le film de Kevin Reynolds est une oeuvre spectaculaire et divertissante. Cette édition devrait globalement contenter les Home-Cinéphiles. La mise à niveau est indiscutable.