Test 4K Ultra HD Blu-ray : Point Break (2015)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Un jeune agent du FBI infiltre une équipe extraordinaire d'athlètes de sports extrêmes qu'il soupçonne d'être à l'origine d'une série de braquages d'entreprises sans précédent et sophistiqués.  

 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Point Break (2015) est le fruit d'un tournage supervisé en numérique à l'aide de caméras Arri Alexa XT Plus (2.8K) et Red Epic Dragon (6K). Des plans ont été réalisés également à l'aide de la Blackmagic Pocket Cinema Camera (première du nom). C'est à nouveau un master intermédiaire 2K que l'on à se mettre sous la dent. Cette édition française signée M6 Vidéo présente le film dans une version mise à l'échelle en 2160p. On retrouve la technologie Dolby Vision.

Dès l'origine, Point Break (2015) a toujours été marqué par un étalonnage couleurs très sportif et à forte stylisation (de très hauts contrastes et un look bleu-sarcelle exacerbé). On retrouve cette même marque de fabrique avec cet étalonnage Dolby Vision qui s'avère néanmoins plus nuancé et qui vient surtout parfaire le rendu des hautes lumières. On note moins de surexposition déplaisante et de blancs bouchés. Cela profite au rendu des scènes enneigées et aériennes. Les séquences sombres respirent mieux tandis que la restitution des flammes est diablement plus détaillée. On décèle malgré tout un niveau de définition assez similaire. La version UHD creuse un écart plus significatif sur quelques gros plans avec un apport de fermeté perceptible (les visages de Teresa Palmer et Luke Bracey dans la pénombre où le précédent encodage était hésitant). Peu d'apport réel de finesse dans les arrière-plans ceci dit. La netteté des gros plans fonctionne efficacement et les plans moyens et larges en haute montagne disposent toujours d'une dimension spectaculaire.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1118 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 428 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 92.73% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 167 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 53997 kbps et 60071 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

La section audio n'a pas bénéficié de mise à niveau particulière. On retrouve donc une version originale DTS-HD Master Audio 5.1 inchangée (3986 kbps sous 24-bit). Cela reste un solide mixage, au rendu pleinement multicanal. Nombreuses sont les séquences exploitant les canaux surround avec entrain et abondance. Chaque scène d'action (et il y en a une quantité) profite d'une franche variété d'effets sonores. Et entre le wingsuit, le surf, l'escalade et le motocross, il y en a pour tous les gouts. Le canal LFE soutient cette activité sportive chargée (les vagues déferlantes, les explosions). Dommage qu'un remixage Atmos n'ait pu voir le jour... La VF ne démérite pas avec des caractéristiques équivalentes (du DTS-HD MA 5.1 avec un bitrate moyen de 4033 kbps).

 
 

Bonus

- Interviews de l’équipe du film
- Scènes coupées
- Film annonce

Conclusion

La mise à niveau porte surtout sur le nouvel étalonnage couleurs Dolby Vision. On regrette que Point Break (2015) ne profite pas d'un remixage en Dolby Atmos tant le domaine des sports extrêmes s'y prêtait bien.