Test 4K Ultra HD Blu-ray : Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Max, de retour, s'est fait dépouiller de son maigre bien. Suivant le voleur, il arrive à la Ville du Troc, où règne Entity. Celle-ci l'engage pour qu'il la débarrasse de Master et Blaster, rois du Monde souterrain. N'ayant voulu tuer Blaster, Max est abandonné en plein désert, d'où il ressurgit à la tête d'une troupe d'enfants pour faire exploser la Ville du Troc.

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Dernier volet de la saga porté par Mel Gibson, Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre (1985) a été tourné en 35mm comme les deux opus précédents. Le tournage a été réalisé à l'aide de caméras Panavision Panaflex Gold. Le précédent Blu-ray signé Warner Home Vidéo était également sorti en 2013. Pour cette édition Ultra HD Blu-ray, une remasterisation a été réalisée à l'aide d'un nouveau scan 4K des négatifs 35mm originaux. Le film se voit présenté au ratio 2.35 avec un nouvel étalonnage des couleurs (technologie HDR10).

Là aussi, la mise à jour est majeure. Il faut dire que le précédent transfert Blu-ray, pétri de zones blanches brûlées et de bords renforcés à coup d'edge enhancement, restait bien perfectible. Comme pour le second film, le cadrage n'est pas totalement identique, avec une géométrie corrigée (un léger étirement horizontal). La sensation de piqué est en retrait sur ce troisième volet. Mais l'affinement reste bien présent. Le grain 35mm, qui virait à la purée de poids sur le précédent vidéo disque, paraît également plus élégant.

Le point positif du nouvel étalonnage reste cette gestion bien meilleure des hautes lumières et le recouvrement des zones qui souffraient de surexposition dommageable. Dès les premières scènes dans le désert, les dessins (sur les ciels) reviennent à la surface, et il en sera de même sur tout le long-métrage avec de nombreuses sources lumineuses (flammes, explosions, surfaces sablonneuses). Les nouvelles propositions pourront tout de même forger quelques débats. On pense aux teintes magentas (très prononcées en extérieur jour) et au rafraichissement (radical) de la température des couleurs sur quelques passages à Bartertown (l'environnement froid d'Aunty Entity).

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 4777 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à un très solide 852 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 89.74% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 156 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 61784 kbps.

 

Qualité Audio

Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre (1985) reçoit une nouvelle piste remixée au format Dolby Atmos (core TrueHD 7.1, 16-bit, 3617 kbps). Pas de changements révolutionnaires face au précédent mixage 5.1, mais quelques ajustements et améliorations bienvenus. La scène frontale reste prioritaire avec une solide assise sur l'avant. Ceci dit, le nouveau mixage exploite avec plus d'efficacité les canaux surround avec quelques effets directionnels bien astucieux. On pense aux scènes de bataille (avec le colosse stupide « Bombe »). Les canaux Atmos prennent le relai au sein de Bartertown et à l'intérieur du dôme du tonnerre. Ce dernier environnement s'y prête à merveille notamment lorsque les cris de la foule en liesse se répandent jusque dans les hauteurs. Le canal LFE reste mobilisé plus modestement que sur le second film. Warner a rétabli la présence des deux précédents mixages pour les personnes attachées à l'expérience originale : DTS-HD Master Audio 2.0 (véritable bande son stéréo intouchée, sous 16-bit, 1726 kbps) et DTS-HD Master Audio 5.1 (sous 16-bit également, 2387 kbps).

Côté VF, aucun changement à se mettre sous les crocs : du Dolby Digital 2.0 (192 kbps).

 
 

Bonus

- Pas de nouveaux extras

Conclusion

Le troisième opus fait peut-être une moins bonne impression que le second volet. Mais il s'agit toujours d'une importante mise à niveau face au vieillissant transfert Blu-ray. On prend toujours plaisir à redécouvrir ces classiques des années 80 dans de nouvelles conditions... Hautement recommandé.