Test 4K Ultra HD Blu-ray : Mourir peut attendre

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Dans "Mourir peut attendre", Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques...

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Contrairement à Skyfall, Mourir peut attendre (2021) a été tourné en analogique avec un panel de huit modèles de caméras différentes. On note principalement les Arriflex 235, Arriflex 435 ES et Panavision Panaflex Millennium XL2 (35mm). Et, pour certains plans, des caméras IMAX 65mm et Panavision Panaflex System 65 Studio. Dans tous les cas, Mourir peut attendre (2021) tire profit d'un master intermédiaire supervisé en 4K. Le film est présenté en 2160p, avec une compression vidéo HEVC et la technologie Dolby Vision. Un ratio strict 2,39:1 est respecté.

L'ultime aventure 007 portée par Daniel Craig profite de splendides images, hautement détaillées. Tirées d'un master 4K, les deux éditions (Blu-ray et UHD) délivrent un rendu extrêmement piqué sur toute la durée du film. Aussi, le fait que ce James Bond ait été capturé avec différentes caméras analogiques (35mm, IMAX) n'engendre pas forcément une flagrante hétérogénéïté. Le grain argentique est maintenu sous une densité raisonnable, avec une couche très fine. Et, fait important : l'Ultra HD Blu-ray supplante la version simple Blu-ray avec brio. Le format UHD met en lumière une définition bien plus fine (les séquences initiales avec la DB5), des gros plans plus accrocheurs encore (les cicatrices de Safin) et un grain argentique plus authentique. La finesse générale développée dans ce rendu UHD impose le respect le plus total.

L'UHD-BD se révèle bien plus harmonieusement contrasté avec des couleurs plus riches (les tons de peau accentués). L'apport HDR est lui aussi conséquent, particulièrement dans la gestion optimisée des hautes lumières. Il suffit de préter attention aux zones les plus lumineuses de l'écran qui, contrairement à la version SDR, ne souffrent plus de surexposition dommageable. Des détails inédits sont recouvrés (les ciels et leurs dessins). Il en est de même des étincelles (les fusillades à Cuba), des surfaces lumineuses (le lac gelé en Norvège) et des textures rocheuses (la vieille ville de Matera). C'est une présentation très solide !

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1118 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 481 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 89.47% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 184 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 50870 kbps et 56587 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

On retrouve la version originale en Dolby Atmos, avec un core TrueHD 7.1 (16-bit, 3505 kbps). "Mission 007" oblige, le film de Cary Joji Fukunaga propose une scène sonore mobile et agitée avec une partition d'Hans Zimmer joliment spatialisée. L'anniversaire à Cuba, lorsque Bond et Paloma en jolie tenue infiltrent la soirée, s'illustre avec une solide activité Atmos. Ceci dit, l'activité purement aérienne aurait mérité un peu plus d'engagement sur bien d'autres passages. Les nombreuses scènes, souvent pleines action, fournissent tout de même un socle intense d'engagement sonore avec des atmosphères immersives (Bond explore les passages souterrains). Dynamique et bien ouverte lorsque l’action le requiert, cette bande-son surprend à bien des égards, et de manière étudiée. Les coups de feu (les salves de mitrailleuses, les impacts sur les vitres blindées), les hélicoptères (et leurs trajectoires aériennes), ainsi que les effets de vitesse (la fuite à bord de l'Aston Martin) devraient sans difficulté retenir votre attention. La chasse à l'homme dans la forêt de Norvège tire aussi son épingle du jeu en matière d'authenticité.

Concernant la VF, plus en retrait, elle est restituée sur cette édition en Dolby Digital Plus 7.1 (768 kbps).

 
 

Bonus

- Anatomie d’une scène : Matera
- Les scènes d’action de Mourir peut attendre
- Bond autour du monde
- Le style Bond Être James Bond

Conclusion

Des images cinématographiques et authentiques sont délivrées dans cet ultime opus porté Daniel Craig. L'édition 4K Ultra HD Blu-ray reste le plus solide des supports, et sur tous les registres. En plus de l'apport Dolby Vision, le supplément de définition est significatif sur ce titre. Un indispensable pour tous les fans de l'agent du MI6...