Test Blu-Ray : Terminator 4 - Renaissance

Publié le par la Rédaction



Test Blu-Ray : Terminator 4 - RenaissanceTerminator Renaissance est le quatrième volet de la série Terminator initiée par James Cameron en 1984. Ce film américain de science-fiction a été réalisé par McG. Il est le premier de la saga à se dérouler dans le futur, c'est-à-dire durant l'après jugement dernier (le soulèvement des machines).

Si ce quatrième film fait partie intégrante de la saga, il lui impose tout de même un sérieux virage. Il est bien difficile en effet d'y voir là une oeuvre maîtresse. Il serait tout aussi inopportun de parler d'échec ou de rattage complet.

C'est un film à grand spectacle, fort d'effets spéciaux qui sont à la hauteur des prouesses visuelles réalisables à notre époque. T4 n'est pas le film que l'on attendait. Il peine à être comparé aux deux premiers volets réalisés des mains du maître Cameron, mais reste un bon divertissement, diablement énergique.

Caractéristiques

Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit Moyen de 19778 Kbps) / Format 2.35
Audio : Français en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit de 2221 Kbps / Encodage 16-bit), Anglais en DTS-HD Master Audio (2532 Kbps / Encodage 24-bit)
Sous-titre : Français, Néerlandais, Arabe, Anglais

Qualité Vidéo

Une chose est claire : T4 (tournage Panaflex et Arriflex, c'est-à-dire 35mm), s’impose avec force par son transfert 1080p, tout simplement exceptionnel. Contrairement à ce que l’on peut lire de-ci de-là, la palette colorimétrique n’est pas en soi extra-large, et les couleurs ne sont pas exceptionnellement riches. Oubliez en effet les couleurs et le soleil californien des deux précédents volets, ce 4ème film se déroule dans un univers post-apocalyptique où le contexte impose aux personnages le besoin de s'adapter à une nécessité : la survie. Le film baigne donc dans des tons adaptés. Le rendu est désaturé. Les teintes sont grisées, grisantes. L’univers visuel est presque monochrome, suggérant un futur où l’espèce humaine a été décimée, où la civilisation a été dépossédée d’elle-même. Comme l’humain en quelque sorte, les couleurs sont presque totalement effacées. Le piqué de l’image délivre une forte impression. Il est vif, tranchant, de pointe. Les images ont du style. Elles sont saisissantes et les noirs sont toujours très solides. L’encodage a été effectué en MPEG-4 AVC (débit moyen de 19778 kbps). C’est une présentation qui a la forme, très contrastée. Impeccable.

Qualité Audio

C’est avec grand plaisir et grande attention que nous avons expérimenté ce film doté d’un mixage sauvagement apocalyptique. Petite remarque néanmoins pour rester objectif face à l’engouement général manifesté à l’égard de ce disque. Sony Pictures nous propose deux pistes DTS-HD Master Audio 5.1, pour la VF et la VO. Celles-ci sont « a priori » identiques. Pourtant sur le papier et à l’écoute, quelques nuances viennent séparer ces deux pistes. La VO est encodée sous une profondeur 24-bit. Mais son débit se veut finalement assez médiocre : 2512 Kbps. Face à elle, la VF se limite certes à une profondeur de signal 16-bit. Mais sous cette résolution, son débit étonne et se montre bien plus favorable : 2221 Kbps.

A cette première incohérence s’ajoute une seconde qui vient quelque part corroborer cette étrangeté technique : la version française offre des prestations supérieures. Si la VO (24-bit) est déjà de haute qualité, la VF (pourtant 16-bit) lui est supérieure et restitue des informations acoustiques supplémentaires, presqu’inédites. Elle affiche une présence arrière encore plus détonante, un registre grave plus profond, ainsi qu’une ouverture multi-canal plus franche et aérée. Prenez l’exemple de l'entame du chapitre 3 et ce passage d’aéronef : là où la VO, déjà fort sympathique, sollicite la scène arrière et suggère un effet de mobilité, la VF parvient littéralement à vous transporter, affichant une présence surround plus claire, franche, et une sensation de mobilité plus vigoureuse ; allant jusqu’à suggérer un déplacement d’infra-graves que ne parvient pas à reproduire la version originale, pourtant lossless et 24-bit.

Cette remarque faite, revenons-en à l’essentiel. Ce disque nous offre du spectacle acoustique sauvage. Le canal de grave s’en donne sur ce quatrième volet à cœur joie. Il vient tapisser d’une épaisse couche cendrée la scène sonore très - voire trop - souvent bourdonnante. Au-delà du léger avantage de la version française, on retrouve dans tous les cas une scène arrière qui restera abondamment sollicitée sur ce disque. La dynamique des deux pistes, plus ou moins différemment « décompressées », est de haute tenue et l’activité acoustique se veut bien souvent déchaînée, faisant le bonheur des Home-Cinéphiles qui sont à la recherche de l’épate 5.1 absolue. Dommage tout de même que ces deux pistes n’aient pas bénéficié des mêmes traitements de la part de l’éditeur.

Cela reste dans tous les cas une section audio diablement énergique et qui suscitera sans peine l'emballement du plus grand nombre. N'est-ce pas là l'essentiel ?

Bonus


Mode Expérience Maximum

Comparaison film / storyboard, galeries photo et documentaires : tout est à consulter durant le film c'est-à-dire sous le mode de lecture Picture-in-Picture. On apprécie ici la présence des sous-titres français souvent oubliés chez d'autres éditeurs. Super !

Cinechat

Chatter avec vos amis tout en regardant le film. Mouai...

Refaçonner l’avenir (HD – 19.01 minutes)

On revient sur la manière dont a été réfléchi l’univers visuel de ce quatrième volet, qui se déroule dans un futur post-apocalyptique, poussiéreux et dépossédé. On revient aussi sur le tournage de quelques scènes emblématiques : scène de poursuite/moisseuneuse voire celle où l'on retrouve l'icône Terminator-Arnold.

La Moto-Terminator (HD – 8.33 minutes)

Petit retour sur ces fameuses motos intelligentes inspirées des célèbres Ducati.

Documentaires – Making-Of (HD – 29.47 minutes)

Le making-of est divisé en plusieurs sections :

- Destruction Numérique
- Enrôler les forces aériennes
- Le métal fondu et la science de la simulation
- Construction de la station de service
- Création de l’attaque sur l’avant-poste de Skynet
- L’explosion du labo de Serena en miniature
- Hydrobots
- Le retour d’une icône
- L’usine de Terminator
- Le magasin de Stan Winston
- Explosion au Napalm

BD-Live et Films-annonces

Conclusion et Screenshots HD


Conclusion

'Terminator 4 – Renaissance' constitue un Blu-Ray Disc qui a suscité sans trop de difficulté l'emballement. Le transfert est impeccable et l’éditeur nous a offert deux pistes DTS-HD rugissantes même si la VF semble curieusement supérieure malgré une profondeur de signal amoindrie (16-bit). Il n’en reste pas moins que les prestations sont toujours spectaculaires. L’interactivité (Picture-in-Picture, Cinechat…) a aussi été poussée au maximum.

On conclura ce test sur l’idée d’une édition à ne pas louper. Mieux vaut tard que jamais...

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ScreenShots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)

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