Test 4K Ultra HD Blu-ray : Don't Worry Darling (2022)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Une femme au foyer des années 1950 vivant avec son mari dans une communauté expérimentale utopique commence à s'inquiéter du fait que son entreprise glamour cache des secrets troublants.
 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Le tournage du film a été réalisé avec des caméras numériques Arri Alexa LF et Mini LF (4.5K). Le master intermédiaire a été créé en 4K. Le film est présenté en HDR10 avec une compression HEVC et le respect du ratio d'origine 2.39:1 est confirmé.

Le talent du directeur de la photographie, Matthew Libatique, est indéniable. Il a su offrir une esthétique visuelle inédite caractérisée par des teintes oranges-brunes évoquant les années 50 couplées à des couleurs vives mettant en valeur les personnages principaux. Les décors parviennent à nous plonger dans une ambiance rétro élégante, avec des décapotables vintage reflétant tout le chic du début des Trente Glorieuses. Les costumes, eux mêmes colorés de façon acidulée, le sont tout autant. A l’image des pelouses luxuriantes et verdoyantes de cette cité ouvrière de Californie, le rendu est particulièrement séduisant en Blu-ray comme en UHD. La présence d’un grain, léger mais remarquable, ajouté très vraisemblablement en post-production, vient atténuer le caractère quelque peu utopique des images tout en renforçant la dimension retro de la photo. Si gain de définition il y a, il reste modéré sur ce titre. C’est surtout la restitution du grain (plus homogène et portée par une plus solide compression vidéo) qui apparaît sensiblement nuancée. Avec évidemment les apports de l’étalonnage HDR bénéficiant aux lumières et reflets spéculaires. Sur ce registre, les valeurs mesurées restent assez conservatrices avec une moyenne de pics lumineux de 155 nits. Dans l'ensemble, de très belles images et une photo glamour bien élégante.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 646 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à un modeste 155 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 77.92% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 120 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 52827 kbps.

 

Qualité Audio

Le mixage Dolby Atmos de Don’t Worry Darling (core TrueHD 7.1, 16-bit, 3536 kbps) constitue une belle surprise avec des choix musicaux audacieux de John Powell et des ambiances bien riches. On est loin d’un mixage discret centré uniquement sur des dialogues sur l’axe frontal comme pouvait le laisser entrevoir la bande-annonce. Les hallucinations surréalistes vécues par la protagoniste fournissent de belles occasions pour rendre l’expérience animée et immersive. Et des événements précis, comme l’étrange crash d’avion et ses vertus plus verticales, ou la poursuite finale dans le désert, tirent aussi l’expérience vers le haut avec de beaux élans dynamiques. Moins de surprise en VF et il faudra se contenter d’une version compressée comme au bon vieux temps : en Dolby Digital 5.1 (640 kbps).

 
 

Bonus

- Making-of
- Scène coupée : le cauchemar d’Alice

Conclusion

Atypique, Don’t Worry Darling (2022) ne plaira certainement pas à tout le monde, mais ceux et celles ayant apprécié ce long-métrage et la mise en scène d’Olivia Wilde retrouveront ici une solide présentation audio/vidéo. Les bonus restent par contre un peu maigres…