La VOD HD oui ! Mais qu'en est-il du déploiement du très haut débit ?

Publié le par la Rédaction



L'arrivée progressive de nouvelles offres de vidéo à la demande, de films proposés désormais en haute définition et de la polémique suscitée par les propos tenus par le réalisateur Michael Bay portant sur l'avenir des services de téléchargement posent aujourd'hui la question du déploiement du très haut débit au sein de l'Hexagone.


Dans ce contexte rappelons l'existence du sommet Telecoms 2007 qui a fermé ses portes vendredi dernier, et au sein duquel ont pu être discutés plusieurs sujets relatifs aux accès haut et très haut débit.


Dans ce cadre, le président d'Ericsson France à savoir Guy Roussel a porté une petite sonnette d'alarme. L'homme a effectivement déploré l'absence réelle de vision gouvernementale en ce qui concerne les nouveaux réseaux en fibre optique. Il estime par ailleurs l'objectif officiel de 4 millions d'abonnés au très haut débit d'ici 2012 relativement insuffisant. Guy Roussel a également tenu à rappeler qu'à l'horizon 2012-2015, encore 23% de la population occupant 70% du territoire n'auront pas accès à autre chose que du 512 Kbps, ce qui bien évidemment reste très insuffisant pour pouvoir assurer quelconque service de vidéo à la demande. Alors pour la HD…


D'autres personnalités se sont manifestées davantage à l'instar notamment d'Yves Parfait, directeur du projet « la fibre » du groupe Orange qui a confirmé la réalisation d'un investissement de 250M d'euros sur deux ans.


Mais quoiqu'il en soit le déploiement du très haut débit cachera d'importantes inégalités géographiques. Olivier Baujard, CTO, s'est prononcé dans ce contexte de la manière suivante : "la fibre à plus de 100 Mbps se déploie à des vitesses différentes selon les régions et c'est ce qui est problématique".


En somme et devant de telles propositions, il semble clair que les argumentations visant à relativiser l'importance des nouveaux formats disque en tant que supports de stockage des nouveaux films haute définition pourraient être sévèrement discutées.


L'avenir est-il toujours d'ailleurs dans la dématérialisation ?


Affaire à suivre…