Cédric Klapisch : 25% de son film tourné à l’aide de Reflex Canon

Publié le par la Rédaction



Photo © emmanuelle jacobson-roques / cequimemeut
L’engouement envers la fonction vidéo des appareils photo reflex Canon continue tout doucement de prendre de l’ampleur. Adoptés par de nombreux vidéastes - qu’ils soient amateurs, confirmés ou professionnels - les appareils photo reflex de la marque, capables de filmer en Full-HD 1080p, sont aussi adoptés par les plus grands. On peut rappeler que les reflex sont exploités aujourd’hui pour tourner des séries, spots TV et émissions de télévision. Et même des longs métrages, il faut le savoir.


Darren Aronofsky par exemple n’a pas hésité à exploiter des Canon Eos 1D Mark IV et 7D pour tourner certaines scènes de Black Swan (voir ici). Et il en est de même de George Lucas pour son futur « Red Tails ». Même Rick McCallum, producteur des éditions spéciales de Star Wars et de la nouvelle trilogie, a employé à de nombreuses reprises le terme de révolution à propos de ces appareils qui sont donc à prendre très au sérieux malgré leur tarif grand public. (Voir cet article)


Dans ce contexte, Canon vient de nous informer que le nouveau film de Cédric Klapisch, « Ma Part du Gâteau », est composé de 25% de séquences réalisées avec des appareils photo reflex Canon EOS-1D Mark IV. Une première selon la marque. Le film est sorti en salles le 16 mars en France.


Voici le témoignage et une interview très intéressante du metteur en scène portant sur ce point technique :


« C’était assez improbable, on a vite vu qu’en nuit, l’appareil photo était bien meilleur que la pellicule. Nous avons obtenu des images qui étaient pratiquement impossibles en film. Outre leur taille très réduite, qui permet de les embarquer dans des endroits inaccessibles, les appareils photo permettent surtout de laisser beaucoup de liberté aux acteurs, car on n’a plus à se soucier ni de la durée ni du coût de la pellicule. Et vu le prix réduit des appareils, on peut aussi en utiliser plusieurs pour une même prise. Cela a été une nouvelle façon de travailler, qui permet plus de naturel, voire même qui nous rapproche du documentaire. Au final, l’image est différente à la fois dans le rendu technique, mais aussi dans la mise en scène.»