Et si Hugo Cabret redonnait la vue aux malvoyants ?

La 3D développée par Martin Scorsese dans Hugo Cabret est-elle magique ? Le témoignage de Bruce Bridgeman, rapporté sur le site de la BBC, est en tout cas étonnant. 

Agé de 67 ans, Bruce Bridgeman était atteint de cécité stéréoscopique. Jusqu'en février dernier, il était incapable de percevoir les objets en profondeur. 

En dépit de son handicap, le britannique décide tout de même d'emmener sa femme découvrir le premier long-métrage en 3D de Martin Scorsese. Et là : surprise ! Bruce Bridgeman, pour la première fois de son existence, parvient à voir le film en relief et la profondeur des effets mis en scène par Scorsese. 

"C'était littérallement comme découvrir une toute nouvelle dimension de vision." 

Comme le précise la BBC, il ne s'agit pas d'un cas forcément isolé. De nombreuses personnes souffrant de problèmes de vision leur empêchant d'apprécier les films en 3D relief ont pu par le passé, par le biais d'une lente thérapie, surmonter leur handicap et recouvrir la capacité d'apprécier les effets stéréoscopiques; indépendamment de l'âge de la personne atteinte. Le cas de Bruce Bridgeman a ceci de particulier que sa thérapie fut extrêmement rapide (pour ne pas dire un brin "miraculeuse").