Blu-Ray 3D : Les exclusivités pourraient ruiner l'avenir du format

Publié le par la Rédaction



Depuis la sortie d’Avatar datant de décembre 2009, la 3D relief est sur toutes les lèvres et de bien nombreux espoirs sont portés par le format Blu-Ray 3D, seul véritable format nous permettant de bénéficier à la maison de contenus en 3D relief de qualité. Pourtant, comme le rappelle une récente étude menée par Screen Digest, sur les 25 Blu-Ray 3D qui seront disponibles d’ici la fin de l’année, peu d'entre eux seront commercialisés de façon indépendante en magasin. Les autres Blu-Ray 3D seront prisonniers des différentes opérations exclusives liant les grands studios aux principaux constructeurs.


Il en est de Samsung qui propose les Blu-Ray 3D de Dreamworks en exclusivité, mais aussi de Panasonic avec les Blu-Ray 3D de Fox (Avatar…) et en France Philips avec les Blu-Ray 3D de Warner. Et les spécialistes commencent à s’inquiéter sur l’avenir de la 3D relief.


En effet, si les studios ne changent pas leur stratégie, peu de consommateurs envisageront d’ici les prochaines semaines d’acquérir un téléviseur 3D relief alors même que la période de fin d’année est une période clé en termes de consommation. Pour le consommateur, le choix sera très facile si la gamme de produits accompagnant les téléviseurs 3D se veut inexistante en magasin...


Si certains studios soutiennent le Blu-Ray 3D et proposent comme Sony des titres dénués d’exclusivité, d'autres freinent tout le processus en attendant que la base installée se soit élargie. Mais paradoxalement, elle ne s’élargira que si des contenus, en l'occurence des Blu-Ray 3D, sont disponibles en magasin….


Les inquiétudes sont donc fortes et présentes. Cette approche stratégique pourrait même entraîner tout le secteur du divertissement à domicile à louper la fenêtre d’opportunité qui se présente actuellement avec l’arrivée des premiers Blu-Ray 3D, estime Screen Digest.


Nous partageons donc à la rédaction cette déception dans la mesure aussi où ce genre d'accords commerciaux ne fait que pénaliser les early-adopters qui ont osé franchir le pas.