VOD en France : Le CSA souhaite raccourcir le délai de disponibilité

Publié le par la Rédaction




Le Conseil supérieur de l’audiovisuel vient de publier un rapport sur le marché français de la vidéo à la demande, à l’acte (VOD) et par abonnement (SVOD). Sur la base du baromètre VOD GfK/NPA, on apprend que la location à l’acte représente 64 % du marché, contre 11% pour la vidéo à la demande par abonnement. 

Dans le cadre de la location à l’acte, les trois principaux services sont ceux d’Orange, Canal+ (CanalPlayVOD), ainsi que le Club Vidéo de SFR. Leur chiffre d’affaires a dépassé les 10 millions d’euros. Ces plateformes sont donc sousmises aux obligations de production. Entre 2010 et 2012, leurs recettes ont augmenté de 41%. En 2010 déjà, Orange déclarait un chiffre d’affaires de 35.71 millions d’euros contre 20.82 millions d’euros pour CanalPlay et 13.57 millions d’euros pour SFR. En SVOD, seul le service Filmo TV a dépassé le seuil des 10 millions d’euros de recettes, et cela en 2012. 

Le CSA a profité surtout de la publication de ce rapport pour soumettre différentes idées destinées à promouvoir la réussite de ces services. Le gendarme de l’audiovisuel souhaiterait en outre revoir la stricte chronologie des médias qui fixe en France le calendrier de la mise à disposition d'un film en DVD, en vidéo à la ­demande puis à la télévision. Actuellement ce délai est posé à quatre mois après la sortie du film sur grand écran. Il pourrait être raccourci à trois mois pour les achats à l'unité. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel recommande aussi que le délai de la la vidéo à la demande par abonnement (SVOD), qui est actuellement de 36 mois après la sortie du film dans les salles obscures, soit ramené à 24 mois.